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L’école française s’interroge sur elle – même

éducation



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DOCUMENTE SIMILARE

L’école française s’interroge sur

elle – même



Itroduction

Plus de la moitié des Français de moins de 20 ans poursuivent aujourd’hui des etudes, alors que moins d’un june de 14 ans sur deux était scolarisé en 1946.

Les jeunes generations sont beaucoup plus diplômées que les anciennes. Alors que les trios quarts des personnes nées entre 1916 et 1925 avaient arête leurs etude au CEP, la proportion de bacheliers dépasse 50% depuis la classe 1969.

Le système éducatif français se distinguee par un tauxde scolarisation élevé avant l’age de 6 ans, qui correspond à l’entrée obligatoire au cours préparatoire. En maternelle, laccueil des enfants de 5 ans, 4 ans, puis de 3 ans s’est progressivement generalise à partir du milieu des années 60, jousqu’à à la fin des années 80.

Le taux de scolarisation à cet age fluctue depuis vingt ans entre 31 et 36% selon les villes et les quartiers. Entre 1960 et 1999, la proportion d’enfants de 2 à 5 ans scolarisés est passée de 50% à 85%, sans distinction d’origine sociale. Elle s’est copendant stabilisée à partir de 1990. 36% des enfants de moins de 3 ans vont aujourd’hui à l’école, contre 10% en 1965.

Entre 1995 et 2002, le second degree a perdu plus de 140 000 élèves et apprentis, après en avoir gagné 100 000 au début des années 90. Ce renversement de tendance ne s’explique pas par l’evolution démographique, plutôt favourable jusqu’en 1998. Il est dû à l’arrêt du phénomène d’allongement des etudes. En six ans, les taux de scolarisation à 18,19 et 20 ans ont diminué respectivement de 6, 7 et 5 points, entrainant une baisse de la durée d’études.

Les progress de la scolarisation ont rendu les inégalités d’instruction à la fois plus apparentes et moins supportables. Les Français s’inquiètent de la difficulté d’insertion des jeunes dans la vie professionnelle et sociale. Élèves et parents se considèrent de plus en plus comme des « consommateurs » de services scolaires (comme ils le sont des services de santé ) meme si c’est l’ensemble de la communauté qui en paie le prix. Les difficultés des professeurs ne peuvent pas être ignores.

La scolarité reste l’occasion privilégiée pour les enfants d’acquérir les connaissances de base don’t ils auront besoin au cours de leur vie. Pourtant, le role joué par l’ecole en matière culturelle est moins apparent aujourd’hui. Les enfants sont moins dependants et « naïfs » à l’égard d’enseignements don’t le statut dans la société a change. L’école n’est plus aujourd’hui le creuset du « modèle républicain . qu’elle a longtemps été. Les débats sur le port du voile, la violence au sein des établissements ou la pauperisation des universities témoignent de la moindre influence de l’école sur les esprits. Il en est de meme de l’ensemble des institutions. L’Église, qui contribuait traditionnellement à l’éducation, notamment morale, a aussi perdu de son influence sur les Français.

Le role joué par le milieu familial demeure, lui, important. Il existe d’ailleurs un lien fort entre celui-ci et la réussite scolaire. L’idée que l’enfant se fait de la société depend advantage des situations vécues en famille et à l’extérieur que de la presentation formelle qu’en font ses professeurs à l’école.

Le baccalauréat a été crée en 1808, le diplôme du baccalauréat est un diplôme du système éducatif français qui a la double particularité de sanctionner la fin des études secondaires et d'ouvrir l'accès à l'enseignement supérieur dont il constitue le premier grade universitaire.

C'est le décret organique du 17 mars qui crée le baccalauréat. Les candidats doivent être agés d'au moins 16 ans et l'examen ne comporte que des épreuves orales portant sur des auteurs grecs et latins, sur la rhétorique, l'histoire, la géographie et la philosophie. Les premiers bacheliers sont au nombre de 31.

L’école française face a ses changements

Paradoxes d’une generation plus scolarisée qu’avant

( - progress de la scolarisation au XXI e siècle;

- à 3 ans, tous les enfants sont scolarisés;

- à 11 ans, 80% des enfants son entrés au college;

- malgré la prolongation de la scolarité - 60% des 15 – 24 ans, la France reste 1 des pays d’Europe où le taux de chômage des jeunes actifs – 22,1 % - est parmi les plus élevés ).

Plus de la moitié des Français de moins de 20 ans poursuivent aujourd’hui des etudes, alors que moins d’un june de 14 ans sur deux était scolarisé en 1946. En un demi-siècle, la proportion de titulaires d’un CAP ou BEP a triple parmi les 25-34 ans et la part des bacheliers est passée de 4% à 62%. Lage moyen de fin d’études de la population active s’est accru de 8 ans au cours du XX-e siècle. La progression a été fortr, notamment dans les années 80 et jusqu’au milieu des années 90, avec un gain de deux ans de l’espérance de scolarisation pour un enfant entrant en maternelle: 19 ans contre 17 ans.

Les tests de raisonnement, de logique et d’intelligence passes par lesconscrits lors des  « trios jours » (avant leur suppression en 1996) faisaient également apparaitre une élévation du niveau general de 24% entre 1974 et 1995, avec acceleration à partir de 1981. Les disparités entre les élèves s’étaient en outré réduites.

Les jeunes generations sont beaucoup plus diplômées que les anciennes. Alors que les trios quarts des personnes nées entre 1916 et 1925 avaient arête leurs etude au CEP, la proportion de bacheliers dépasse 50% depuis la classe 1969. À partir du milieu des années 1980, l’accés d’une generation au niveau du baccalauréat a connu une hausse specaculaire, d’environ 30 points. En 2003, seuls 4% des 15-19 ans n’avaient aucun diplôme ou seulement le BEPC, contre 69% des 65 ans et plus et 41% des 50-64 ans. Les trios quarts des 25-34 ans détiennent aujourd’hui des diplômes secondaires ou supérieurs.

Le système éducatif français se distinguee par un tauxde scolarisation élevé avant l’age de 6 ans, qui correspond à l’entrée obligatoire au cours préparatoire. En maternelle, laccueil des enfants de 5 ans, 4 ans, puis de 3 ans s’est progressivement generalise à partir du milieu des années 60, jousqu’à à la fin des années 80. L’accueil des enfants de 2 ans depend souvent des places disponibles et de l’évolution démographique. Le taux de scolarisation à cet age fluctue depuis vingt ans entre 31 et 36% selon les villes et les quartiers. Entre 1960 et 1999, la proportion d’enfants de 2 à 5 ans scolarisés est passée de 50% à 85%, sans distinction d’origine sociale. Elle s’est copendant stabilisée à partir de 1990. 36% des enfants de moins de 3 ans vont aujourd’hui à l’école, contre 10% en 1965.

L’evolutions démographiques et l’amélioration de l’encadrement ont permis une forte reduction de la taille des classes, tant dans l’enseignement public que privé. En maternelle, elle est passée de 40 élèves en moyenne en 1960 à 26 élèves en 2003. Dans le primaire, le phénomène est moins pronounce. Les effectifs diminuent depuis 1970, en raison de la baisse de la démographie et des retards scolaires. A partir de 2003, les effectifs scolarisés dans les écoles maternelles et élémentaires ont augmenté de 37 000 élèves, du fait de la progression des naissances constatée depuis l’an 2000. Le maintien du nombre de classes jusqu’en 1983 puis leur baisse plus lente que celle des effectifs ont permis une reduction régulière de leur taille moyenne, qui tend à se stabiliser autour de 23 élèves dans le public et de 24 dans le privé.

La proportion n’était que de 46% en 1960. Les filles ont moins de retard scolaire et sont un peu plus jeunes que les garcons: seules 17% ont plus de 10 ans, contre 22% des garcons. Les enfants de cadres et de members des proffesions intermediaries effectuent leur scolarité en cinq ans; les enfants d’ouvriers mettent en moyenne 0,3 année supplémentaire. Des classes spéciales ont été crées pour accueillir des enfants ayant des difficultés dans l’enseignement élémentaire (adaption), des élèves de nationalité étrangère non francophone (initiation) ou ayant handicap physique, sensorial ou mental mais pouvant s’intégrer au milieu scolaire ordinaire (integration. Ces trios types de classes comptent au total 76 000 élèves dans la primaire.

Entre 1995 et 2002, le second degree a perdu plus de 140 000 élèves et apprentis, après en avoir gagné 100 000 au début des années 90. Ce renversement de tendance ne s’explique pas par l’evolution démographique, plutôt favourable jusqu’en 1998. Il est dû à l’arrêt du phénomène d’allongement des etudes. En six ans, les taux de scolarisation à 18,19 et 20 ans ont diminué respectivement de 6, 7 et 5 points, entrainant une baisse de la durée d’études.

97% des jeunes d’une classe d’age parviennt en classes de fin de premier cycle, contre 94% en 1995-1996 et 70% dix ans plut tôt. La taux de redoublement a aussi fortement baissé (140 000 de moins entre 1996 et 200), ce qui explique la reduction du temps passé dans l’enseignement secondaire. La part de l’enseignement privé se maintient aux alentours de 24% pour l’ensemble du second degree, depuis le début des années 70 ( 18% seulement dans les departments d’outre-mer). Les taux de redoublement y soit inférieurs, mais ceux du public ont diminué plus vite et tendent à s’en rapprocher.

Apparence, langage, attitude: les « sauvagenos » sont devenus « barbares » aux yeux de certains adultes, suscitant de nouvelles caontroverses entre théoriciens du decline, adversaries de la stigmation en observateurs perplexes d’une réalité plurielle.

L’école doit faire face à de nouveaux defies

Les progress de la scolarisation ont rendu les inégalités d’instruction à la fois plus apparentes et moins supportables. Les Français s’inquiètent de la difficulté d’insertion des jeunes dans la vie professionnelle et sociale. Élèves et parents se considèrent de plus en plus comme des « consommateurs » de services scolaires (comme ils le sont des services de santé ) meme si c’est l’ensemble de la communauté qui en paie le prix. Les difficultés des professeurs ne peuvent pas être ignores. Il faut avoir une solide motivation (de preference une vocation) pour enseigner à ceux qui n’ont pas d’apprendre. Surtout lorsque le manqué de respect de la part des élèves se double de celui des parents.

Après avoir été un lieu de relation et de liberation, l’école a subi les soubresauts de mai 68 et leurs effects sut les mentalités. Elle est aujourd’hui confrontée à de nombreaux defies. Celui de la violence, qui s’exerce aussi bien envers les élèves que les maitres. Celui de l’absentéisme: 82 000 élèves, soit 2,5% des effectifs, ont été « signals » en 2002 à l’inspection academique pour absences répétées; 58 000 avertissements ont éte envoyés aux familles et 2 900 suspensions d’allocations familiales décidées par la Caisse d’allocations familiales (2 400 en 2001)

Le principal défi est celui de l’intégration. Le débat sur le voile islamique a mis en relief les difficultés de l’ecole à preserver le modèle républicain et laic donc elle est peut-être le dernier rampart. Mais l’intégraation concerne bien d’autres « minorities ». Celle des enfants de milieux défavorisés, donc l’échec scolaire est le prelude d’autres échecs tout au long de la vie (voir encadrè). Celle aussi des enfants handicaps: 76 000 sont accueillis en primaire dans des classes spéciales, 20 000 dans le secondaire; mais 40 000 sont exclus du système scolaire, faute d’enseignants specialises et de lieux adaptés.

L’inévitable retour de la violence à l’école

Evoquer la violence en milieu scolaire, c’est tirer un fil qui fait venire toute la pelote: on sait d’avance que la logique imposerait d’aborder aussi l’échec scolaire, ses modes de traitement, la question des sanctions et celle de l’exercice de l’autorité, les relations avec les familles, la mixté sociale au sein des établissements mais aussi les conditions extérieures, la situation des quartiers défavorisés, etc. Isoler la violence en tant que phénomène en soi, comme dépourvu de toute cause, est un tour de passé-passe indéfendable.

A l’inverse, récuser les faites sous prétexte de vouloir s’attacher à leurs seules causes profondes, qu’elles soient sociologiques ou pédagogiques, ou les deux à la fois, meme à une autre sorte de déni, tout aussi exaspérant.

Nouvel arrivant à l’éducation, François Filon sera, comme ses prédécesseurs, tenu de naviger entre ces deux écueils. Mais le juste milieu, en domaine, reste suffisamment vaste pour laisser la place à des inflexions politiques. Le nouveau ministre vient d’en apporter la prevue en consacrant signature d’une convention entre le parquet de Paris, le rectorat et la protection judiciaire de la jeunesse, dans la but d’accélérer le traitement des infractions. Rien de bien révolutionnaire: la logique de parteneriat entre institutions est un classique de l’action antiviolence. Mais c’est aussi une façon de replacer, à travers une mesure concrete et irreproachable, la violence scolaire comme thème d’actualité. S’agit-il d’une remise des compteurs à zero? Qu’elle soit ou non considéré sous le seul angle scolaire, la violence est toujours une thématique qui interfere fortement avec des logiques politiques. Elle renvoie d’un côté à des discourse, jamais innocents, et de l’autre à des fais à la fois résistants aux discourse et influencés par eux, dans la mesure où ces faits ne trouvent leur qualification qu’à travers les mots employés pour les decrier. Un pouvoir qui prétend faire reculer la violence sera ainsi fortement tenté, dans un premier temps, de noircir le tableau et dans un second temps de l’éclaircir afin d’afficher des resultants. Quitte à recourir par la suite à un regain de dramatisation sic elle-ci apparait comme une bonne carte à jouer.

Le rôle de l’école et celui de la famille en baisse?

La scolarité reste l’occasion privilégiée pour les enfants d’acquérir les connaissances de base don’t ils auront besoin au cours de leur vie. Pourtant, le role joué par l’ecole en matière culturelle est moins apparent aujourd’hui. Les enfants sont moins dependants et « naïfs » à l’égard d’enseignements don’t le statut dans la société a change. L’école n’est plus aujourd’hui le creuset du « modèle républicain . qu’elle a longtemps été. Les débats sur le port du voile, la violence au sein des établissements ou la pauperisation des universities témoignent de la moindre influence de l’école sur les esprits. Il en est de meme de l’ensemble des institutions. L’Église, qui contribuait traditionnellement à l’éducation, notamment morale, a aussi perdu de son influence sur les Français.

Le role joué par le milieu familial demeure, lui, important. Il existe d’ailleurs un lien fort entre celui-ci et la réussite scolaire. L’idée que l’enfant se fait de la société depend advantage des situations vécues en famille et à l’extérieur que de la presentation formelle qu’en font ses professeurs à l’école. Les differences de vocabulaire, de connaissances ou d’ouverture d’esprit jouent en défaveur des enfants des milieux modesties. A 7 ans, un enfant de cadre ou d’enseignant dispose d’un vocabulaire deux à trios fois plus riche qu’en enfant d’ouvrier. Enfin, si l’on accepte l’idée que l’hérédité joue un role important dans le caractère d’un enfant, il est evident que la famille est un facteur clé dans la creation et le renforcement des inégalités culturelles.

Pourtant, le role du milieu familial apparait moins determinant qu’auparavant dans la transmission de la culture et d’un système de valeurs. Les enfants sont plus autonomes dans leurs modes de vie et les parents éprouvent des difficultés à leur expliquer le monde et à leur fournis des points de repère.

L’école et sa nouvelle mission

L’école doit faire face à de se rapprocher du monde reel

L’accroissement des moyens matériels ne suffira pas à l’école pour remplir les missions. Depuis 1974, le budget de l’Éducation nationale a augmenté en moyenne de 2,5% par an, plus vite que le PIB (2,2%). Le nombre des enseignatants a progressé (notamment dans le second degree), tandis que le nombre des élèves diminuait, de sorte que le nombre l’élèves par enseignant a connu une baisse significative. Le raisonnement ne vaut pas cependant pour les universities, où les

conditions matérielles sont souvent déplorables et les effectifs en augmentation sensible sur la

dernière décennie. Si les dépenses par élève des premier et second degrees ont pratiquement double

en monnaie constate, celle par étudiant du supérieur n;a augmenté que de 29% la forte hausse des effectifs jusqu’en 1996 ayant absorbé le plus grande part des credits consacrés à l’enseignement supérieur.

C’est sans doute bien d’avantage à la racine du « mal scolaire » qu’il faudra s’attaquer, en revalorisant le role de l’École dans la société et dans les familles. Des efforts ont été entrepris pour restaurer la notion de respect dans l’enceinte des établissements. Il faudra du temps, de la comprehension, de la pédagogie et de l’autorité pour que leurs effets se faissent sentir. La volonté de dialoguer et de reformer est une autre condition à remplir, de la part des diverses parties prenantes. Car l’école, pas plus que les autresinstitutions ou les individus, ne peut demeurer un pole immobile dans une monde en mouvent.

Pour assurer la sécurité dans ses murs, réduire encore les inégalités, donner confiance aux élèves en euxmêmes et en l’avenir, l’école devra être advantage en phase avec le monde extérieur et remettre en question ses taboous. Elle devra utiliser les outils de la « modernité » (ordinateur, multimedia, internet…) et reconciler des notions jusqu’ici considérées comme contradictories: le colectif et l’individuel; l’intérieur et l’extérieur; l’écrit et l’écrain; la théorie et la pratique; le sérieux et le ludique.

Le baccalauréat, passport nécessaire pour l’avenir

Le baccalauréat a été crée en 1808, le diplôme du baccalauréat est un diplôme du système éducatif français qui a la double particularité de sanctionner la fin des études secondaires et d'ouvrir l'accès à l'enseignement supérieur dont il constitue le premier grade universitaire.

Il existe trois types de baccalauréat, correspondant aux trois voies des études au lycée: baccalauréat general, baccalauréat technologique, baccalauréat professionnel.

Cet examen national comprend neuf à dix épreuves obligatoires, écrites et orales, ainsi que des épreuves facultatives.

À la session 2004, 625 000 candidats se sont présentés aux baccalauréats généraux, technologiques et professionnels en métropole, et 498 400 ont obtenu le diplôme, soit un taux de succès global de 79,7%. Sur 100 bacheliers, 52 ont un baccalauréat général, 29 un baccalauréat technologique et 17 un baccalauréat professionnel.

C'est le décret organique du 17 mars qui crée le baccalauréat. Les candidats doivent être agés d'au moins 16 ans et l'examen ne comporte que des épreuves orales portant sur des auteurs grecs et latins, sur la rhétorique, l'histoire, la géographie et la philosophie. Les premiers bacheliers sont au nombre de 31.

Que le baccalauréat ait été cette année rendu plus aisé pour de médiocres raisons politiciennes, ou que les élèves, traumatisés par tant de semaines désoeuvrées pour cause de CPE aient voulu rattraper le temps perdu en travaillant davantage, ou encore que la nation, par le biais de ses enseignants et de ses correcteurs, ait cherché inconsciemment à corriger les effets prévisibles de l'agitation, toutes ces raisons, si justes soient-elles, n'ont pas, au fond, une grande importance. Le bac 2006 sera une bonne cuvée, et alors ? Certains le jugeront dévalorisé, mais qui s'en souciera quelques années plus tard ? Car chez nous, cet examen, qui permet l'entrée à l'université, conserve une valeur symbolique intacte. On imagine mal combien cette période constitue une épreuve traumatisante dans les familles et combien le succès reste, pour les parents comme pour les enfants, une joie profonde. Même les plus avertis quant à la valeur très relative de ce diplôme savent qu'il constitue un passeport nécessaire pour l'avenir. Du moment que la marmaille obtient ce faux sésame, ils oublient que les employeurs ne le prisent guère, lui préférant les grandes écoles ou les BTS, voire la voie encore trop méprisée de l'apprentissage. Pourtant, pour une fois, on ne peut dire que le débat n'existe pas. Voilà plus de vingt-cinq ans que la question de l'efficacité de l'éducation est posée dans, il faut aussi le reconnaitre, une indifférence quasi générale. La France accepte ainsi de ne pas se soucier de son modèle éducatif, s'inquiète à peine de la dévalorisation de ses diplômes et se complait dans une illusion collective qu'elle justifie par une pseudo-égalité républicaine. Sans pour autant admettre que cette utopie conduit des centaines de milliers de diplômés à la désespérance et les contraint à se réfugier dans la fonction publique. Leur bagage et leurs capacités leur permettent cet asile. Mais leurs rêves se brisent déjà à l'aube de leur vie et, au mieux, s'emprisonnent dans la cage sécurisante des statuts étatiques.

En 1930, il n’y avait que 15 000 candidats au baccalauréat. Tout le monde ne pouvait pas aller au lycée car les études coûtaient très cher. En 2006, les choses ont beaucoup changé. Ils sont 640 000 candidats à vouloir obtenir le précieux diplôme. Les épreuves écrites commencent aujourd’hui par la philosophie. C’est toujours la première épreuve. Les épreuves écrites durent toute cette semaine. Après, certains élèves devront passer une épreuve orale d’anglais, d’allemand, d’espagnol ou d’italien. Il faudra ensuite attendre jusqu’au lundi 3 juillet pour connaitre les résultats. Les professeurs auront 4 millions de copies à corriger. Pour avoir le bac, il faut avoir au minimum 10 sur 20. Les élèves qui ont entre 8 et 10 iront au rattrapage[i]. C’est une deuxième chance pour réussir. Ils choisiront deux matières qu’ils passeront à l’oral. Une fois le bac en poche, 90% des bacheliers poursuivront des études supérieures, à l’université ou dans une grande Ecole. Cette année, le plus jeune candidat a 14 ans. Les plus vieux ont 70 ans et plus. ( annexe 1 )

Conclusion

Je suis très touchée cette situation. La jeunesse est contemporainement agressive, elle a trop grand aplomb. Une adolesiente ne pouvait pas se défendre. Je pense qu'elle avait peur de dire ses parents à cet incident. C'est affreur!!! Je voudrais savoir si ces garçons ont sentir les remords Il faut les conscientiser que les gens ne sont pas des jouets! Ils ont agressé à l'innocente fille. Est-ce que c'est normal?! Quelle punition il foudrait leur donner pour les conscientiser ce qu'ils ont fait? C'est difficile Cet amusement s'est transformée au cauchmar. Les situations comme ça, ont lieu dans le monde entier. Mais comment pourrions-nous arrêter la violence aux écoles? Il faut que les professeurs et les parents parlent avec nous à la valeur d'homme, à la violence, nous apprennent comment traiter autres gens. Ils doivent nous dire qu'il faut aider nos copains, pas les persécuter. Peut-être, il vaudrait organiser des cours et parler avec jeunesse aux problèmes de ce monde, apprendre comment y prévenir



Annexe 1

Le baccalauréat

L’evolution du baccalauréat

De longs mois de préparation sont nécessaires pour l’organisation du baccalauréat, dont la responsabilité incombe[i], pour une part, à l’administration centrale du ministère et aux corps d’inspection de l’éducation nationale et, pour l’essentiel, aux différents services déconcentrés.

Modalités de l'examen du baccalauréat général et du baccalauréat technologique

En fin de première, les épreuves anticipées

- Français (écrit et oral), pour l’ensemble des candidats

- Enseignement scientifique écrit pour les candidats de la série ES

- Enseignement scientifique et de mathématiques-informatique (écrit) pour les candidats de la série L

- Épreuve orale anticipée d’histoire-géographie pour les candidats des séries sciences et -technologies industrielles, sciences et technologies de laboratoire et sciences médico-sociales du baccalauréat technologique.

En fin de terminale, les autres épreuves du premier groupe :

- Epreuves obligatoires, écrites, orales, pratiques, selon les séries

- Epreuves facultatives, deux au maximum. (Seuls les points supérieurs à 10 sont pris en compte par le jury).

Les résultats :

- Le candidat a obtenu une moyenne inférieure à 8/20 : il est ajourné[i].

- Le candidat a obtenu une moyenne de 10/20 ou plus : il est déclaré définitivement admis.

- Le candidat a obtenu une moyenne comprise entre 8/20 et 10/20 : il est autorisé à se présenter aux épreuves orales du second groupe.

Les épreuves du second groupe dites de « rattrapage[i]
- Le candidat se présente à deux épreuves orales dans deux matières qu’il choisit parmi celles qui ont fait l’objet d’une épreuve écrite passée en première par anticipation ou en terminale. Seule la meilleure note obtenue par le candidat au premier ou au deuxième groupe est prise en compte par le jury. Le candidat est reçu s’il obtient, à l’issue de ces oraux, une moyenne de 10/20 ou plus à l’ensemble des épreuves.

Le certificat de fin d’études secondaires :
- Un certificat de fin d’études secondaires est délivré[i] au candidat ajourné à l’issue des épreuves du second groupe.

Quelles sont les mentions ?

- Assez bien pour une note moyenne au moins égale à 12 et inférieure à 14 ;

- Bien pour une note moyenne au moins égale à 14 et inférieure à 16 ;

- Très bien pour une note moyenne au moins égale à 16.

En 2004, ont été reçus avec mention :

- 38,6 % des lauréats du baccalauréat général dont 3,3% avec mention très bien

- 27,6 % des lauréats du baccalauréat technologique dont 0,5% avec mention très bien

- 42,3 % des lauréats du baccalauréat professionnel dont 0,5% avec mention très bien

De 1930 à 1948, le nombre de candidats reçu à l'examen double, passant de 15 000 à 30 000. Il atteint 150 000 en 1973, 250 000 en 1985 et 470 000 en 1998.
En 2003, on compte 484 000 bacheliers dont 259 812 lauréats du baccalauréat général, 137 603 lauréats du baccalauréat technologique et 88 504 lauréats du baccalauréat professionnel

Pourcentage d'une classe d'age obtenant le baccalauréat :

En 1993, les nouvelles séries du baccalauréat général sont instituées : ES (économique et social), L (littéraire), S (scientifique). Ces trois bacs généraux visent la poursuite d'études supérieures (universités, grandes écoles, instituts universitaires de technologie.).

Créé en 1968, le baccalauréat technologique associe une formation générale à une formation technologique. Il implique la poursuite d'études (BTS, DUT, écoles spécialisées.).Il existe huit bacs technologiques.

Le baccalauréat professionnel a vu le jour en 1985. Créés en étroite relation avec les milieux professionnels, les bacs professionnels répondent à la demande des entreprises en techniciens d'atelier, employés ou ouvriers hautement qualifiés. Leur objectif est prioritairement l'entrée dans la vie active, même s'ils permettent dans certains cas la poursuite d'études.

L’essentiel du bac 2006

Les chiffres :

candidats inscrits
- 493 552 élèves de première inscrits aux épreuves anticipées
- 139 733 correcteurs et examinateurs
- 4 052 lycées centres d'examen

Le calendrier

Les épreuves écrites se déroulent du 12 au 16 juin pour le bac général, du 12 au 20 juin pour le bac technologique et du 19 au 23 juin pour le bac professionnel.

- Lundi 12 juin : philosophie (bac général et technologique)
- Mardi 13 juin : français (pour les élèves de 1ère)
- Lundi 3 juillet : premiers résultats
- Lundi 10 juillet : fin de session



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