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LA PRONONCIATION

la grammaire



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LA PRONONCIATION

PRINCIPES DE NOTATION DE LA PRONONCIATION



Dans cette annexe sont présentés les sons grace aux symboles de l'Association phonétique internationale (A.P.I.), notation adoptée dans tous les pays. Même si certains symboles sont peu familiers (ex. : ch noté [∫]); nous avons voulu faire prendre conscience au lecteur de la différence entre la langue orale et la langue écrite. Il y a 6 voyelles à l'écrit (a, e, i, o, u, y) et 16 à l'oral (voir tableaux des voyelles).

CORRESPONDANCE ENTRE L'ÉCRITURE DES MOTS ET LEUR PRONONCIATION

Dans les tableaux, nous avons choisi la graphie la plus fréquente ou la plus connue de chaque son distinctif à l'oral, suivie du symbole phonétique correspondant et nous avons indiqué d'autres graphies régulières possibles.

Les consonnes

Remarques : La lettre x correspond aux sons [ks] (fixer, extrait) sauf :

dans les mots commençant par ex- suivi d'une voyelle et leurs dérivés (examen, inexistant) où on prononce [gz].

au début des mots, on a tendance à prononcer plus souvent [gz]. Ainsi, autrefois on disait xylophone [ksilofon], maintenant on dit plutôt [gzilofon].

La lettre h ne correspond à aucun son en français, sauf parfois dans des onomatopées (hum [hœm]).

Les mots commençant par h devant lesquels on ne fait ni la liaison ni l'élision sont précédés d'un astérisque. Des mots commençant par une autre lettre que h sont également précédés de l'astérisque ('*ouistiti, *yaourt, etc.)

Les doubles consonnes : Elles ont tendance à se prononcer comme une seule consonne (allée, arrêt). On entend parfois encore une consonne double dans certains mots (collègue, grammaire), surtout après un préfixe (illégal).

-cc- devant i, e, y se prononcent [ks] : occident.

-gg- devant i, c, y se prononcent [gз] : suggérer.

Les consonnes finales : À la fin des mots, les consonnes b, c, ck, f, g, l, a, ss, th sont généralement prononcées (club, bac, rock, vif, grog, bal, coq, miss, bismuth).

r est généralement prononcé (tour, finir) sauf dans la plupart des finales en -er (boucher, chanter).

les consonnes d, p, s, t, x, z sont généralement muettes (pied, trop, bas, sot, deux, assez).

m et n à la finale nasalisent généralement la voyelle précédente (fin, faim).

Les consonnes du français

LABIALES

P [p] papa, apporter

-b- devant consonne sourde : absurde, obscur

b [b] bain, habit, abbé, lob

f [f] file, affaire, café

-ph- photographie

v [v] veau, avis, cave

-w- wagon

m [m] mou, ami, homme

DENTALES

t [t] tard, bateau, brouette

-th-  théatre, thym

d [d] dos, radeau, caddie k fk] képi, break

s [s] si

-s- au début des mots : sac

devant une consonne : poster, scandale

après une consonne : val­ser

-ss- entre voyelles et en fin de mot : brosse, poisson, cross

-c- devant i, e, y : cirage, cerise, foncé, cymbale

-ç- devant a, o, u : glaçon, ça, reçu

-sc- devant e, i, y : scélérat, scier

-ti- + voyelle : nation, démo­cratie sauf après s : bas­tion

z [z] zoo, bazar, gaz

-s- entre voyelles : poison, base

en liaison : les amis [lezami], deux amis

n [n] nid, année, bonne

l [l] lait, allée, bal

r [r] riz, arrêt, finir

-rh- rhume

PALATALES ou VÉLAIRES

K [k] kepi, break

-kh- khan

-c- devant a, o, u : cap, corps, cure

devant une consonne : cri, clou

à la finale : bac, bec, soc

-cc- devant a, o, u ou devant consonne : accord, occa­sion

-qu- (-q en finale) : quatre, coq

-ck- nickel, stock

g [g] gare

-g- devant a, o, u : gai, fagot, figure

devant une consonne : gris, glisser

à la finale : gag

-gg- devant a, o, u ou devant consonne : toboggan, ag­graver

-gu- devant i, e, y : guitare, guenon et parfois devant a, o dans les conjugaisons : naviguons, naviguant

-gh- ghetto

ch [∫] chapeau, hache,

-sh- short, cash

-sch- schéma

j [ ] jeu, bijou

-g- devant e, i, y : genou, giraffe, gymnastique

-ge- devant a, o : geai,nageons

gn [ņ] agneau,vigne

ng [ŋ] dans des emprunts : camping

Les voyelles

En principe, le français oral, selon l'usage encore en vigueur dans la région parisienne, distingue 16 voyelles différentes. Certaines oppositions ont tendance à régresser, en particulier la différence entre [a] et [α] (mal [mal] et male [mαl]), encore vivante surtout en région parisienne, la différence entre ε et [œ] (brin [brε] et brun [brœ]) plutôt sensible dans le sud de la France. À Paris, l'opposition entre [e] et ε se maintient en syllable finale de mot (vallée [vale] et valet [valε]) mais tend à disparaitre en syllabe non finale. D'autres sont sujettes à des variations selon les régions, y compris parfois chez une même personne en fonction de la situation de communication. Pour ces raisons, malgré une différence de transcription, nous avons considéré comme homonymes des mots comme pate et patte ou encore pécheur et pêcheur.

Les voyelles orales

Elles sont produites avec le voile du palais relevé pour empêcher l'air de s'échapper par le nez. La différence de timbre résulte du déplacement de la langue de haut en bas (voyelles fermées ou ouvertes) et d'avant en arrière de la cavité buccale. Certaines voyelles sont prononcées avec les lèvres étirées (ex. : i [i] lit), d'autres avec les lèvres arrondies (ex. : u [y] lu).

L'opposition entre le a d'avant [a] et le a d'arrière [α] tend à disparaitre au profit d'un a ouvert situé vers le centre de la bouche. Certains mots prononcés autrefois avec [a] sont peu utilisés dans la langue parlée (las,lache).

Le e caduc dit parfois improprement e muet, autrefois prononcé comme une voyelle centrale, tend à se confondre avec -eu- [ ] ou [œ] et l'on entend peu de différence entre je dis di] et jeudi di], je ne vaux rien nvoRjε] et jeune vaurien [зœnvoRjε]. Le e caduc, qui autrefois tombait régulièrement précédé d'une seule consonne prononcée, semble de nos jours tomber moins souvent, soit sous l'influence du midi de la France, soit sous l'influence du style soutenu proposé par les médias.

Certaines régions de France conservent une différence dans la longueur des voyelles (ex. : il tète/la tête). Cette différence est actuellement peu sensible à Paris, alors qu'elle se faisait régulièrement sentir au XVIIIe siècle.

Pour les voyelles dites à deux timbres (é fermé [e], è ouvert [ε] ; eu fermé [ ], eu ouvert [œ], o fermé [o], o ouvert [o]), un grand nombre de Français ne font plus la différence et en particulier en syllabe non finale de mot. La tendance serait d'avoir une voyelle ouverte en syllabe fermée (syllabe terminée par une consonne prononcée), et une voyelle fermée en syllabe ouverte (terminée par la voyelle), selon le modèle : boucher [bu∫e], bouchère [bu∫εR] ; sot [so], sotte [sot].

Les voyelles nasales

Elles sont produites en abaissant le voile du palais et en laissant l'air s'échapper par le nez pendant l'articulation de la voyelle. Sauf dans le midi de la France, elles ne sont pas suivies de la prononciation d'une consonne nasale.

On a une voyelle nasale soit en fin de mot (bon [bõ], faim [fε]) soit devant une consonne prononcée ou non (temps [tα], bonté [bõte], ampoule [αpul]).

Quand une ou deux consonnes nasales sont suivies d'une voyelle écrite, on prononce une voyelle orale suivie de la consonne (ami, homme, année).

La distinction entre brin et brun tend à disparaitre et brun se prononce souvent comme brin avec [ε].

Les semi-consonnes, ou semi-voyelles

Quand les voyelles les plus fermées du français (i, u, ou) sont suivies d'une voyelle prononcée, pour éviter l'hiatus (rencontre de deux voyelles successives, ex.: chaos) on les prononce généralement comme des consonnes. Ainsi, on dit je scie [si], nous scions [sjõ], je sue [sy], nous suons [s õ] ; je joue [зu], nous jouons [зwõ]. Après consonne + r ou consonne + l, on prononce [ij]: je crie [kRi], nous crions [kRijõ], je plie [pli], nous plions [plijõ], mais cruel [kRyεl] et brouette [bRuεt].

oi note [wa]: joie; w note parfois [w]: watt.

Les sons [ ] de lui et [w] de jouet ne se rencontrent qu'avant une autre voyelle mais le son [j] de pied peut se rencontrer dans d'autres cas :

-y- suivi d'une voyelle prononcée : yaourt, yeux, myope

-il- après voyelle à la fin des mots : soleil, travail

-ill- entre deux voyelles : maillot, houille

-ill- après consonne se prononce généralement [ij] : famille

-uy- suivi d'une voyelle se prononce [ ij] : essuyer, fuyant

-oy- suivi d'une voyelle se prononce [waj] : envoyer, voyant

-ey- suivi d'une voyelle se prononce [εj ou [ej] : seyant, grasseyé

-ay- suivi d'une voyelle se prononce εj ou [ej] : balayer, payant



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