Scrigroup - Documente si articole

     

HomeDocumenteUploadResurseAlte limbi doc
BulgaraCeha slovacaCroataEnglezaEstonaFinlandezaFranceza
GermanaItalianaLetonaLituanianaMaghiaraOlandezaPoloneza
SarbaSlovenaSpaniolaSuedezaTurcaUcraineana

AdministrationAnimauxArtComptabilitéDiversesDroitéducationélectronique
FilmsL'économieL'histoireL'informatiqueLa biologieLa géographieLa grammaireLa littérature
La médecineLa musiqueLa politiqueLa psychologieLa sociologieLe tourismeLes mathématiquesManagement
PersonnalitésPhysiqueRecettesSportTechnique

APPLICATION DES PRINCIPES PRÉCÉDENTS A L’ÉTUDE COMPARÉE DE L’ÉVOLUTION DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE ET DES RÉPUBLIQUES HISPANO-AMÉRICAINES

la sociologie



+ Font mai mare | - Font mai mic



DOCUMENTE SIMILARE

APPLICATION DES PRINCIPES PRÉCÉDENTS A L’ÉTUDE COMPARÉE DE L’ÉVOLUTION DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE ET DES RÉPUBLIQUES HISPANO-AMÉRICAINES



Le caractÈre anglais. — Comment l’ame américaine s’est formée. — Dureté de la sélection créée par les conditions d’existence. — Disparition forcée des éléments inférieurs. — Les nÈgres et les Chinois. — Raisons de la prospérité des États-Unis et de la décadence des Républiques hispano-américaines malgré des institutions politiques identiques. — L’anarchie forcée des Républiques hispano-américaines comme conséquence de l’infériorité des caractÈres de la race.

Retour à la Table des MatiÈres

Les brÈves considérations qui précÈdent montrent que les institutions d’un peuple sont l’expression de son ame et que, s’il lui est aisé d’en changer la forme, il ne saurait en changer le fond. Nous allons maintenant montrer par des exemples trÈs précis à quel point l’ame d’un peuple régit sa destinée et le rôle insignifiant que jouent les institutions dans cette destinée 

Ces exemples, je les prendrai dans un pays oÙ vivent côte à côte, dans des conditions de milieu peu différentes, deux races européennes également civilisées et intelligentes, et ne différant que par leur caractÈre : je veux parler, de l’Amérique. Elle est formée par deux continents distincts, réunis par un isthme. La superficie de chacun de ces continents est à peu prÈs égale, leur sol trÈs comparable. L’un d’eux a été conquis et peuplé par la race anglaise, l’autre par la race espagnole. Ces deux races vivent sous des constitutions républicaines semblables, puisque les républiques du sud de l’Amérique ont toutes copié les leurs sur celles des États-Unis. Il n’y a donc en présence, pour expliquer les destinées différentes de ces peuples, que des différences de races. Voyons ce que ces différences ont produit.

Résumons d’abord en quelques mots les caractÈres de la race anglo-saxonne, qui a peuplé les États-Unis. Il n’en est peut-Être pas dans le monde qui soit plus homogÈne, et dont la constitution mentale soit plus facile à définir dans ses grandes lignes.

Les dominantes de cette constitution mentale sont, au point de vue du caractÈre : une somme de volonté que bien peu de peuples, sauf les Romains peut-Être, ont possédée, une énergie indomptable, une initiative trÈs grande, un empire absolu sur soi, un sentiment de l’indépendance poussé jusqu’à l’insociabilité excessive, une activité puissante, des sentiments religieux trÈs vifs, une moralité trÈs fixe, une idée de devoir trÈs nette.

Au point de vue intellectuel, on ne peut donner de caractéristiques spéciales, c’est-à-dire indiquer des éléments particuliers qu’on ne puisse retrouver chez les autres nations civilisées. Il n’y a guÈre à noter qu’un jugement sÛr qui permet de saisir le côté pratique et positif des choses et de ne pas s’égarer dans des recherches chimériques : un goÛt trÈs vif pour les faits et médiocre pour les idées générales, une certaine étroitesse d’esprit, qui empÊche de voir les côtés faibles des croyances religieuses, et met, par conséquence, ces croyances à l’abri de la discussion.

A ces caractéristiques générales, il faut joindre cet optimisme complet de l’homme dont la voie est bien tracée dans la vie, et qui ne suppose mÊme pas qu’il puisse en choisir de meilleure. Il sait toujours ce que lui demandent sa patrie, sa famille et ses dieux. Cet optimisme est poussé au point de faire considérer comme extrÊmement méprisable tout ce qui est étranger. Le mépris de l’étranger et de ses usages dépasse certainement, en Angleterre, celui que professaient jadis les Romains et les Barbares à l’époque de leur grandeur. Il est tel qu’à l’égard de l’étranger toute rÈgle morale disparait. Il n’est pas un homme d’État anglais qui ne considÈre comme parfaitement légitime, dans sa conduite à l’égard des autres peuples, des actes qui provoqueraient la plus profonde et la plus unanime indignation s’ils étaient pratiqués à l’égard de ses compatriotes. Ce dédain de l’étranger est sans doute, au point de vue philosophique, un sentiment d’ordre trÈs inférieur ; mais, au point de vue de la prospérité d’un peuple, il est d’une utilité extrÊme. Comme le fait justement remarquer le général anglais Wolseley, il est un de ceux qui font la force de l’Angleterre. On a dit avec raison, à propos de leur refus, trÈs judicieux d’ailleurs, de laisser établir sous la Manche un tunnel qui faciliterait les rapports avec le continent, que les Anglais prenaient autant de peine que les Chinois pour empÊcher toute influence étrangÈre de pénétrer chez eux.

Tous les caractÈres qui viennent d’Être énumérés se retrouvent dans les diverses couches sociales ; on ne pourrait découvrir aucun élément de la civilisation anglaise sur lequel ils n’aient marqué leur solide empreinte. L’étranger qui visite l’Angleterre, ne fÛt-ce que pendant quelques jours, en est immédiatement frappé. Il constatera le besoin de la vie indépendante dans le cottage du plus modeste employé, habitation étroite, sans doute, mais à l’abri de toute contrainte et isolée de tout voisinage ; dans les gares les plus fréquentées, oÙ le publie circule à toute heure sans Être parqué comme un troupeau de moutons dociles derriÈre une barriÈre que garde un employé, comme s’il fallait assurer par la force la sécurité de gens incapables de trouver en eux-mÊmes la somme d’attention nécessaire pour ne pas se faire écraser. Il retrouvera l’énergie de la race, aussi bien dans le dur travail de l’ouvrier que dans celui du collégien qui, abandonné à lui-mÊme dÈs le jeune age, apprend à se conduire tout seul, sachant déjà que dans la vie personne que lui-mÊme ne s’occupera de sa destiné ; chez les professeurs, qui font un cas médiocre de l’instruction et un cas trÈs grand du caractÈre, qu’ils considÈrent comme une des plus grandes forces motrices du monde  . En pénétrant dans la vie publique du citoyen, il verra que ce n’est pas à l’État, mais à l’initiative individuelle qu’on fait toujours appel, qu’il s’agisse de réparer la fontaine d’un village, de construire un port de mer ou de créer un chemin de fer. En poursuivant son enquÊte, il reconnaitra bientôt que ce peuple, malgré des défauts qui en font pour l’étranger le plus insupportable des peuples, est le seul vraiment libre, parce que c’est le seul qui, ayant appris à se gouverner lui-mÊme, a pu ne laisser à son gouvernement qu’un minimum d’action. Si l’on parcourt son histoire, on voit que c’est celui qui sut le premier s’affranchir de toute domination, aussi bien de celle de l’Eglise que de celle des rois. DÈs le XVe siÈcle, le légiste Fortescue opposait « la loi romaine, héritage des peuples latins, à la loi anglaise ; l’une, œuvre de princes absolus et toute portée à sacrifier l’individu ; l’autre, œuvre de la volonté commune et toute prÊte à protéger la personne ».

En quelque lieu du globe qu’un peuple semblable émigre, il deviendra immédiatement prépondérant et fondera de puissants empires. Si la race envahie par lui est, comme les Peaux-Rouges de l’Amérique, par exemple, suffisamment faible et insuffisamment utilisable elle sera méthodiquement exterminée. Si la race envahie est, comme les populations de l’Inde, trop nombreuse pour Être détruite et peut fournir d’ailleurs un travail productif, elle sera simplement réduite à un vasselage trÈs dur et obligée de travailler à peu prÈs exclusivement pour ses maitres.

Mais c’est surtout dans un pays neuf, comme l’Amérique, qu’il faut suivre les étonnants progrÈs dus à la constitution mentale de la race anglaise. Transportée dans des régions sans culture à peine habitées par quelques sauvages, et n’ayant à compter que sur elle-mÊme, on sait ce qu’elle est devenue. Il lui a fallu un siÈcle à peine pour se placer au premier rang des grandes puissances du monde, et aujourd’hui il n’en est guÈre qui pourrait lutter contre elle. Je recommande la lecture des livres de MM. Rousier et Paul Bourget sur les États-Unis aux personnes désireuses de se rendre compte de la somme énorme d’initiative et d’énergie individuelle dépensée par les citoyens de la grande République. L’aptitude des hommes à se gouverner eux-mÊmes, à s’associer pour fonder de grandes entreprises, créer des villes, des écoles, des ports, des chemins de fer, etc., est portée à un tel maximum, et l’action de l’état réduite à un tel minimum, qu’on pourrait presque dire qu’il n’existe pas de pouvoirs publics. En dehors de la police et de la représentation diplomatique, on ne voit pas mÊme à quoi ils pourraient servir.

On ne peut prospérer d’ailleurs aux États-Unis qu’à la condition de posséder les qualités de caractÈre que je viens de décrire, et c’est pourquoi les immigrations étrangÈres ne sauraient modifier l’esprit général de la race. Les conditions d’existence sont telles que quiconque ne possÈde pas ces qualités est condamné à promptement disparaitre. Dans cette atmosphÈre saturée d’indépendance et d’énergie, l’Anglo-Saxon seul peut vivre. L’Italien y meurt de faim, l’irlandais et le nÈgre y végÈtent dans les emplois les plus subalternes.

La grande République est assurément la terre de la liberté ; ce n’est sÛrement pas celle de l’égalité ni de la fraternité, ces deux chimÈres latines que les lois du progrÈs ne sauraient connaitre. Dans aucune contrée du globe, la sélection naturelle n’a fait plus rudement sentir son bras de fer. Elle s’y montre impitoyable ; mais c’est justement parce qu’elle ne connait pas la pitié que la race qu’elle a contribué à former conserve sa puissance et son énergie. Il n’y a point de place pour les faibles, les médiocres, les incapables sur le sol des États-Unis. Par le fait seul qu’ils sont inférieurs, individus isolés ou races entiÈres sont destinés à périr. Les Peaux-Rouges, devenus inutiles, ont été exterminés à coup de fusil on condamnés à mourir de faim. Les ouvriers chinois, dont le travail constitue une concurrence gÊnante, vont bientôt subir un sort analogue. La loi qui a décrété leur totale expulsion n’a pu Être appliquée à cause des frais énormes que son exécution eÛt coÛtés  . Elle sera promptement remplacée sans doute par une destruction méthodique commencée déjà dans plusieurs districts miniers. D’autres lois ont été récemment votées pour interdire l’entrée du territoire américain aux émigrants pauvres. Quant aux nÈgres, qui servirent de prétexte à la guerre de Sécession — guerre entre ceux qui possédaient des esclaves et ceux qui, ne pouvant pas en posséder, ne voulaient pas permettre à d’autres d’en avoir — ils sont à peu prÈs tolérés, parce qu’ils restent confinés dans des fonctions subalternes dont aucun citoyen américain ne voudrait. Théoriquement, ils ont tous les droits ; pratiquement, ils sont traités comme des animaux à demi utiles dont on se débarrasse dÈs qu’ils deviennent dangereux. Les procédés sommaires de la loi de Lynch sont universellement reconnus comme suffisants pour eux. Au premier délit gÊnant, fusillés ou pendus. La statistique, qui ne connait qu’une partie de ces exécutions, en a enregistré plus de mille pendant les sept derniÈres années.

Ce sont là, sans doute, les côtés sombres du tableau. Il est assez brillant pour les supporter. S’il fallait définir d’un mot la différence entre l’Europe continentale et les États-Unis, on pourrait dire que la premiÈre représente le maximum de ce que peut donner la réglementation officielle remplaçant l’initiative individuelle ; les seconds le maximum de ce que peut donner l’initiative individuelle entiÈrement dégagée de toute réglementation officielle. Ces différences fondamentales sont exclusivement des conséquences du caractÈre. Ce n’est pas sur le sol de la rude République que le socialisme européen a chance de s’implanter. DerniÈre expression de la tyrannie de l’État, il ne saurait prospérer que chez des races vieillies, soumises depuis des siÈcles à un régime qui leur a ôté toute capacité de se gouverner elles-mÊmes 

Nous venons de voir ce qu’a produit dans une partie de l’Amérique une race possédant une certaine constitution mentale, oÙ dominent la persévérance, l’énergie et la volonté. Il nous reste à montrer ce qu’est devenu un pays presque semblable, dans les mains d’une autre race, fort intelligente pourtant, mais ne possédant aucune des qualités de caractÈre dont je viens de constater les effets.

L’Amérique du Sud est, au point de vue de ses productions naturelles, une des plus riches contrées du globe.Deux fois grande comme l’Europe et dix fois moins peuplée, la terre n’y manque pas et est, pour ainsi dire, à la disposition de tous. Sa population dominante, d’origine espagnole, est divisée en nombreuses républiques : Argentine, Brésilienne, Chilienne, Péruvienne, etc. Toutes ont adopté la constitution politique des États-Unis, et vivent par conséquent sous des lois identiques. Eh bien, par ce fait seul que la race est différente et manque des qualités fondamentales que possÈde celle qui peuple les États-Unis, toutes ces républiques, sans une seule exception, sont perpétuellement en proie à la plus sanglante anarchie, et, malgré les richesses étonnantes de leur sol, sombrent les unes aprÈs les autres dans les dilapidations de toute sorte, la faillite et le despotisme.

Il faut parcourir le remarquable et impartial ouvrage de Th. Child, sur les républiques hispano-américaines, pour apprécier la profondeur de leur décadence. Les causes en sont tout entiÈres dans la constitution mentale d’une race n’ayant ni énergie, ni volonté, ni moralité. L’absence de moralité, surtout, dépasse tout ce que nous connaissons de pire en Europe. Citant une des villes les plus importantes, Buenos-Ayres, l’auteur la déclare inhabitable pour quiconque a quelque délicatesse de conscience et quelque moralité. A propos de l’une des moins dégradées de ces républiques, la république Argentine, le mÊme écrivain ajoute : « Que l’on examine cette république an point de vue commercial, on reste confondu par l’immoralité qui s’affiche partout. »

Quant aux institutions, nul exemple ne montre mieux à quel point elles sont filles de la race, et l’impossibilité de les transporter d’un peuple à un autre. Il était fort intéressant de savoir ce que deviendraient les institutions si libérales des États-Unis transportées chez une race inférieure. « Ces pays, nous dit en parlant des diverses républiques hispano-américaines M. Child, sont sous la férule de présidents qui exercent une autocratie non moins absolue que le czar de toutes les Russies ; plus absolue mÊme, en ce qu’ils sont à l’abri de toutes les importunités et de l’influence de la censure européenne. Le personnel administratif est uniquement composé de leurs créatures ; les citoyens votent comme bon leur semble, mais il n’est tenu aucun compte de leurs suffrages. La République Argentine n’est une république que de nom ; en réalité, c’est une oligarchie de gens qui font de la politique un commerce. »

Un seul pays, le Brésil, avait un peu échappé à cette profonde décadence, grace à un régime monarchique qui mettait le pouvoir à l’abri des compétitions. Trop libéral pour des races sans énergie et sans volonté, il a fini par succomber. Du mÊme coup le pays est tombé en pleine anarchie ; et, en peu d’années, les gens au pouvoir ont tellement dilapidé le Trésor, que les impôts ont dÛ Être augmentés de plus de 60 p. 100.

Ce n’est pas seulement en politique, naturellement, que se manifeste la décadence de la race latine qui peuple le sud de l’Amérique, mais bien dans tous les éléments de la civilisation. Réduites à elles-mÊmes, ces malheureuses républiques retourneraient à la pure barbarie. Toute l’industrie et tout le commerce sont dans les mains des étrangers Anglais, Américains et Allemands. Valparaiso est devenu une ville anglaise ; et il ne resterait rien au Chili, si on lui ôtait ses étrangers. C’est grace à eux que ces contrées conservent encore ce vernis extérieur de civilisation qui trompe encore l’Europe. La République Argentine compte 4 millions de blancs d’origine espagnole ; je ne sais si on en citerait un seul, en dehors des étrangers, à la tÊte d’une industrie vraiment importante.

Cette effroyable décadence de la race latine, abandonnée à elle-mÊme, mise en présence de la prospérité de la race anglaise, dans un pays voisin, est une des plus sombres, des plus tristes et, en mÊme temps, des plus instructives expériences que l’on puisse citer à l’appui des lois psychologiques que j’ai exposées.



L’illustre sociologiste anglais Herbert Spencer avait laissé de côté dans ses grands ouvrages l’influence du caractÈre des peuples sur leurs destinées, et ses belles synthÈses théoriques l’avaient d’abord conduit à des conclusions fort optimistes. S’étant décidé en vieillissant à tenir compte du rôle fondamental du caractÈre, il a dÛ modifier entiÈrement ses conclusions premiÈres et est arrivé finalement à leur en substituer de fort pessimistes. Nous en trouvons l’expression dans un discours récemment publié sur Tyndall et reproduit dans la Revue des Revues. En voici quelques extraits :

« Ma foi dans les institutions libres, si forte à l’origine, s’est vue dans ces derniÈres années considérablement diminuée Nous reculons vers le régime de la main de fer représenté par le despotisme bureaucratique d’une organisation socialiste, puis par le despotisme militaire qui lui succédera si toutefois ce dernier ne nous est pas brusquement apporté par quelque krach social. »

Chargé par la reine d’Angleterre de fixer les conditions d’un prix annuel décerné par elle au collÈge Wellington, le prince Albert décida qu’il serait accordé, non à l’élÈve le plus instruit, mais à celui dont le caractÈre serait jugé le plus élevé. Chez une nation latine le prix eÛt été certainement accordé à l’élÈve qui eÛt le mieux récité ce qu’il avait appris dans ses livres. Tout notre enseignement, y compris ce que nous qualifions d’enseignement supérieur, consiste à faire réciter à la jeunesse des leçons. Elle en conserve si bien ensuite l’habitude qu’elle continue à les réciter pendant le reste de son existence.

Le 53e congrÈs n’a ajourné l’exécution de la loi Geary (Chinese exclusion act) que parce qu’on a constaté que pour rapatrier 100,000 Chinois, il faudrait dépenser 30 millions de francs, alors que la somme inscrite au budget pour l’expulsion des ouvriers chinois n’était que de 100,000 francs.

L’Amérique que je viens de décrire est celle d’hier et d’aujourd’hui, mais ce ne sera sans doute pas cette de demain. Nous verrons dans un prochain chapitre que par suite de l’invasion récente don nombre immense d’éléments inférieurs non assimilables, elle est menacée d’une guerre civile gigantesque et d’une séparation en plusieurs Etats indépendants toujours en lutte comme ceux de l’Europe.



Politica de confidentialitate | Termeni si conditii de utilizare



DISTRIBUIE DOCUMENTUL

Comentarii


Vizualizari: 537
Importanta: rank

Comenteaza documentul:

Te rugam sa te autentifici sau sa iti faci cont pentru a putea comenta

Creaza cont nou

Termeni si conditii de utilizare | Contact
© SCRIGROUP 2024 . All rights reserved