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COMMENT L’ALTÉRATION DE L’AME DES RACES MODIFIE L’ÉVOLUTION HISTORIQUE DES PEUPLES

la sociologie



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COMMENT L’ALTÉRATION DE L’AME DES RACES MODIFIE L’ÉVOLUTION HISTORIQUE DES PEUPLES



L’influence d’éléments étrangers transforme aussitôt l’ame d’une race, et par conséquent sa civilisation. — Exemple des Romains. — La civilisation romaine ne fut pas détruite par les invasions militaires, mais par les invasions pacifiques des Barbares. — Les Barbares ne songÈrent jamais à détruire l’Empire. — Leurs invasions n’eurent pas le caractÈre de conquÊtes. — Les premiers chefs Francs se considérÈrent toujours comme des fonctionnaires au service de l’Empire romain. — Ils respectÈrent toujours la civilisation romaine et ne songÈrent qu’à la continuer. — Ce n’est qu’à partir du VIIe siÈcle que les chefs barbares de la Gaule cessÈrent de considérer l’empereur comme leur chef. — La transformation complÈte de la civilisation romaine ne fut pas la conséquence d’une destruction, mais de l’adoption d’une civilisation ancienne par une race nouvelle. — Les invasions modernes aux Etats-Unis. — Luttes civiles et séparation en Etats indépendants et rivaux qu’elles préparent. — Les invasions des étrangers en France et leurs conséquences.

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Les exemples que nous avons cités montrent que l’histoire d’un peuple ne dépend pas de ses institutions, mais de son caractÈre, c’est-à-dire de sa race. Nous avons vu d’autre part, en étudiant la formation des races historiques, que leur dissolution se fait par des croisements ; et que les peuples qui ont conservé leur unité et leur force, comme jadis les Aryens dans l’Inde, et, de nos jours, les Anglais dans leurs diverses colonies, sont ceux qui ont toujours évité soigneusement de se mÊler à des étrangers. La présence d’étrangers, mÊme en petit nombre, suffit à altérer l’ame d’un peuple. Elle lui fait perdre son aptitude à défendre les caractÈres de sa race, les monuments de son histoire, les œuvres de ses aÃeux.

Cette conclusion ressort de tout ce qui précÈde. Si les divers éléments d’une civilisation doivent Être considérés comme la manifestation extérieure de l’ame d’un peuple, il est évident que, dÈs que l’ame de ce peuple change, sa civilisation doit également changer.

L’histoire du passé nous en fournit d’incontestables preuves, et l’histoire de l’avenir en fournira bien d’autres encore.

La transformation progressive de la civilisation romaine est un des plus frappants exemples qu’on puisse invoquer.

Les historiens nous représentent généralement cet événement comme le résultat d’invasions destructives des Barbares ; mais une étude plus attentive des faits montre, d’une part, que ce sont des invasions pacifiques, et nullement guerriÈres, qui amenÈrent la chute de l’Empire ; d’autre part, que, loin de vouloir renverser la civilisation romaine, les Barbares en furent toujours de respectueux admirateurs, et firent tous leurs efforts pour l’adopter et la continuer, ils essayÈrent de s’approprier sa langue, ses institutions et ses arts. Jusque sous les derniers Mérovingiens, ils essayaient de continuer encore la grande civilisation dont ils avaient hérité. Tous les actes du grand empereur Charlemagne sont imprégnés de cette pensée.

Mais nous savons qu’une telle tache fut toujours irréalisable. Il fallut aux Barbares plusieurs siÈcles pour former, par des croisements répétés et des conditions d’existence identiques, une race un peu homogÈne ; et quand cette race fut formée, elle possédait par ce seul fait des arts nouveaux, une langue nouvelle, des institutions nouvelles et par conséquent une civilisation nouvelle. La grande mémoire de Rome ne cessa de peser sur cette civilisation ; mais ce fut en vain qu’à plusieurs reprises on essaya de la faire revivre. En vain, la Renaissance essaya de ressusciter ses arts, la Révolution de ramener ses institutions.

Les Barbares qui envahirent progressivement l’Empire dÈs le premier siÈcle de notre Ère, et finirent par l’absorber, ne songÈrent donc jamais à détruire sa civilisation, mais uniquement à la continuer. Alors mÊme qu’ils n’eussent jamais combattu Rome, et se fussent bornés à se mÊler de plus en plus aux Romains chaque jour moins nombreux, le cours de l’histoire n’eÛt pas changé, ils n’auraient pas détruit l’Empire, mais la simple influence de leur mélange eÛt suffi à détruire l’ame romaine. On peut donc dire que la civilisation romaine n’a jamais été renversée, mais s’est simplement continuée en se transformant dans le cours des ages par le fait seul qu’elle est tombée dans les mains de races différentes.

Un simple coup d’œil sur l’histoire des invasions barbares justifie amplement ce qui précÈde.

Les travaux des érudits modernes, et notamment de Fustel de Coulanges, ont bien montré que ce furent les invasions pacifiques des Barbares, et nullement les invasions agressives — aisément repoussées par les Barbares à la solde de l’Empire — qui amenÈrent l’évanouissement progressif de la puissance romaine. DÈs les premiers empereurs, la coutume s’était introduite d’employer des Barbares dans les armées. Elle s’accentua de plus en plus à mesure que les Romains devenaient plus riches et plus réfractaires au service militaire ; et, au bout de quelques siÈcles, il n’y eut plus dans l’armée, comme dans l’administration, que des étrangers : « Les Wisigoths, les Burgondes, les Francs ont été des soldats fédérés au service de l’Empire romain. »

Quand Rome n’eut plus à son service que des Barbares, et que ses provinces furent gouvernées par des chefs barbares, il était évident que ces chefs se rendraient progressivement indépendants. Ils y réussirent, en effet, mais Rome exerçait un tel prestige qu’il ne vint jamais à l’idée d’aucun d’eux de renverser l’Empire, alors mÊme que Rome tombait en son pouvoir. Lorsqu’un de ces chefs, Odoacre, roi des Hérules à la solde de l’Empire, s’empara de Rome, en 476, il s’empressa de solliciter de l’empereur résidant alors à Constantinople l’autorisation de gouverner l’Italie avec le titre de patrice. Aucun autre chef ne procéda autrement. C’était toujours au nom de Rome qu’ils gouvernaient les provinces. Ils n’eurent jamais l’idée de disposer du sol ni de toucher aux institutions. Clovis se considérait comme un fonctionnaire romain et fut trÈs fier d’obtenir de l’empereur le titre de consul. Trente ans aprÈs sa mort, ses successeurs recevaient encore les lois édictées par les empereurs et se considéraient comme tenus de les faire observer. Il faut arriver au commencement du VIIe siÈcle pour voir les chefs Barbares de la Gaule oser frapper des monnaies à leur effigie. Jusqu’alors elles portaient toujours l’effigie des empereurs. Ce n’est que de cette époque que l’on peut dire que les populations gauloises ne considérÈrent plus l’empereur comme leur chef. Les historiens font donc commencer, en réalité, deux cents ans trop tôt l’histoire de France et nous donnent une dizaine de rois de trop.

Rien ne ressemble moins à une conquÊte que les invasions barbares, puisque les populations conservÈrent leurs terres, leur langue et leurs lois, ce qui n’est jamais le cas dans les vraies conquÊtes, telles, par exemple, que celle de l’Angleterre par les Normands.

Il est probable que la disparition de la puissance romaine fut si progressive que les contemporains ne s’en aperçurent mÊme pas. Les provinces étaient habituées depuis des siÈcles à Être gouvernées par des chefs agissant au nom des empereurs. TrÈs progressivement et trÈs lentement ces chefs finirent par agir pour leur propre compte. Rien donc ne fut changé. Le mÊme régime continua sous de nouveaux maitres pendant toute la durée de l’époque mérovingienne 

Le seul changement réel, et celui-là finit par devenir trÈs profond, fut la formation d’une race historique nouvelle, et comme conséquence nécessaire — suivant les lois que nous avons exposées — la naissance d’une civilisation nouvelle.

Avec cette répétition éternelle des mÊmes choses, qui semble la plus solide des lois de l’histoire, nous sommes probablement appelés de nos jours à constater mies invasions pacifiques analogues à celle qui amena la transformation de la civilisation romaine. Avec l’extension générale de la civilisation moderne, il peut sembler aujourd’hui qu’il n’y ait plus de Barbares, ou du moins que ces Barbares, perdus au fond de l’Asie et de l’Afrique, soient trop loin de nous pour Être bien redoutables. Assurément nous n’avons pas à craindre leurs invasions ; et, s’ils sont redoutables, ce ne sera, comme je l’ai montré dans un autre ouvrage, que par la concurrence économique qu’ils feront un jour à l’Europe. Ce n’est donc pas d’eux qu’il s’agit ici, mais si les Barbares semblent bien loin, ils sont pourtant en réalité bien prÈs, beaucoup plus prÈs qu’à l’époque des empereurs romains. C’est dans le sein mÊme des nations civilisées qu’ils se trouvent en effet. Par suite de la complication de notre civilisation moderne, de la différenciation progressive des individus, dont j’ai parlé, chaque peuple contient un nombre immense d’éléments inférieurs incapables de s’adapter à une civilisation trop élevée pour eux. C’est un énorme déchet sans cesse grandissant, et dont l’invasion sera redoutable pour les peuples qui la subiront.

C’est, aujourd’hui, vers les États-Unis d’Amérique que se dirigent comme d’un commun accord ces nouveaux Barbares, et c’est par eux que la civilisation de cette grande nation est sérieusement menacée. Tant que l’immigration étrangÈre a été rare, et composée surtout d’éléments anglais, l’absorption a été facile et utile. Elle a fait l’étonnante grandeur de l’Amérique. Aujourd’hui les États-Unis sont soumis à une gigantesque invasion d’éléments inférieurs qu’ils ne veulent ni ne peuvent s’assimiler. Entre 1880 et 1890 ils ont reçu prÈs de 6 millions d’émigrants, presque exclusivement composés de travailleurs médiocres de toutes origines. Actuellement sur 1,100,000 habitants, Chicago ne compte pas un quart d’Américains. Cette ville renferme 400,000 Allemands, 220,000 Irlandais, 50,000 Polonais, 55,000 TchÈques, etc. Aucune fusion n’existe entre ces émigrants et les Américains. Ils ne se donnent mÊme pas la peine d’apprendre la langue de leur nouvelle patrie et y forment de simples colonies occupées à des travaux mal rétribués. Ce sont des mécontents, et par conséquent des ennemis. Dans la grÈve récente des chemins de fer, ils ont failli incendier Chicago et il a fallu les mitrailler sans pitié. C’est uniquement parmi eux que se recrutent les adeptes de ce socialisme niveleur et grossier, réalisable peut-Être dans une Europe affaiblie, mais tout à fait antipathique au caractÈre des vrais Américains. Les luttes que ce socialisme va engendrer sur le sol de la grande république seront, en réalité, des luttes de races arrivées à des niveaux d’évolution différents.

Il semble évident que dans la guerre civile qui se prépare entre l’Amérique des Américains et l’Amérique des étrangers, le triomphe ne sera pas du côté des Barbares. Celte lutte gigantesque se terminera sans doute par une de ces hécatombes reproduisant sur une échelle immense l’extermination complÈte des Cimbres par Marius. Si la lutte tarde un peu, et que l’invasion continue, la solution ne pourra Être une destruction totale. La destinée des États-Unis sera probablement alors celle de l’Empire romain, c’est-à-dire une séparation des provinces actuelles de la République en États indépendants, aussi divisés et aussi fréquemment en guerre que ceux de l’Europe ou que ceux de l’Amérique espagnole.

Ce n’est pas l’Amérique seule que menacent de telles invasions. Il est en Europe un État, la France, qui en est menacé également. C’est un pays riche, dont la population ne s’accroit plus, entouré de pays pauvres dont la population s’accroit constamment. L’immigration de ces voisins est fatale, et d’autant plus fatale que les exigences croissantes de nos ouvriers la rendent nécessaire pour les besoins de l’agriculture et de l’industrie.

Les avantages que trouvent ces émigrants sur notre sol sont évidents. Pas de régime militaire à subir, peu ou pas d’impôts en leur qualité de nomades étrangers, un travail plus facile et mieux rétribué que sur leur territoire natal. Ils se dirigent vers notre pays, non seulement parce qu’il est plus riche, mais aussi parce que la plupart des autres édictent chaque jour des mesures pour les repousser.

L’invasion des étrangers est d’autant plus redoutable, que ce sont, naturellement, les éléments les plus inférieurs, ceux qui n’arrivaient pas à se suffire à eux-mÊmes dans leur patrie, qui émigrent. Nos principes humanitaires nous condamnent à subir une invasion croissante d’étrangers. Ils n’étaient pas 400,000 il y a quarante ans, ils sont plus de 1,200,000 aujourd’hui, et ils arrivent en rangs chaque jour plus pressés. Si l’on ne considérait que le nombre d’italiens qu’elle contient, Marseille pourrait Être qualifiée de colonie italienne. L’Italie ne possÈde mÊme aucune colonie qui contienne un pareil nombre d’italiens. Si les conditions actuelles ne changent pas, c’est-à-dire si ces invasions ne s’arrÊtent pas, il faudra un temps bien court pour qu’en France un tiers de la population soit devenu allemand et un tiers italien. Que devient l’unité, ou simplement l’existence d’un peuple, dans des conditions semblables ? Les pires désastres sur les champs de bataille seraient infiniment moins redoutables pour lui que de telles invasions  . C’est un instinct trÈs sÛr que celui qui enseignait aux peuples anciens à redouter les étrangers ; ils savaient bien que la valeur d’un pays ne se mesure pas au nombre de ses habitants, mais à celui de ses citoyens.

Nous voyons donc, une fois encore, qu’à la base de toutes les questions historiques et sociales se retrouve toujours l’inévitable problÈme des races. Il domine tous les autres.



« Le gouvernement mérovingien, écrit M. Fustel de Coulanges, est pour plus des trois quarts la continuation de celui que l’Empire romain avait donné à la Gaule Rien n’est féodal dans le gouvernement des Mérovingiens. »

Ces invasions étant la conséquence de certaine phénomÈnes économiques sur lesquels nous ne pouvons rien, il est impossible de les empÊcher. On pourrait cependant prendre certaines mesures qui permettraient au moins de les ralentir : service militaire obligatoire dans la légion étrangÈre pour tous les étrangers agés de moins de vingt-cinq ans et ayant deux années de séjour; taxe militaire pour ceux plus agés; suppression à peu prÈs absolue de la naturalisation; impôt du quart des revenus ou des salaires pour tous les individus d’origine étrangÈre, naturalisés ou non, établis en France depuis moins de cinquante ans. On pourrait considérer comme digne d’une statue, élevée par la patrie reconnaissante, le député qui aurait fait voter une telle loi.



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