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FORMATION DES RACES HISTORIQUES

la sociologie



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FORMATION DES RACES HISTORIQUES

Comment se sont formées les races historiques. — Conditions qui permettent à des races diverses de fusionner pour former une race unique. — Influence du nombre des individus mis en présence, de l’inégalité de leurs caractÈres, des milieux, etc. — Résultats des croisements. — Raisons de la grande infériorité des métis. — Mobilité des caractÈres psychologiques nouveaux créés par les croisements. — Comment ces caractÈres arrivent à se fixer. — Les périodes critiques de l’histoire. — Les croisements constituent un facteur essentiel de formation de races nouvelles, et en mÊme temps un puissant facteur de dissolution des civilisations. — Importance du régime des castes. — Influence des milieux. — Ils ne peuvent agir que sur les races nouvelles en voie de formation dont les croisements ont dissocié les caractÈres ancestraux. — Sur les races anciennes les milieux sont sans action. — Exemples divers. — La plupart des races historiques de l’Europe sont encore en voie de formation. — Conséquences politiques et sociales. — Pourquoi la période de formation les races historiques sera bientôt passée.



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Nous avons déjà fait remarquer qu’on ne pouvait plus guÈre rencontrer chez les peuples civilisés de véritables races, dans le sens scientifique de ce mot, mais seulement des races historiques, c’est-à-dire des races créées par les hasards des conquÊtes, des immigrations, de la politique, etc., et formées par conséquent du mélange d’indi­vidus d’origines différentes.

Comment ces races hétérogÈnes arrivent-elles à se fondre et former une race historique possédant des caractÈres psychologiques communs ? C’est ce que nous allons rechercher.

Remarquons tout d’abord que les éléments mis en présence par le hasard ne se fondent pas toujours. Les populations allemande, hongroise, slave, etc., qui vivent sous la domination autrichienne, forment des races parfaitement distinctes et qui n’ont jamais tenté de se fusionner. L’Irlandais, qui vit sous la domination des Anglais, ne s’est pas davantage mélangé avec eux. Quant aux peuples tout à fait inférieurs, Peaux-Rouges, Australiens, Tasmaniens, etc., non seulement ils ne s’unissent pas aux peuples supérieurs, mais en outre ils disparaissent rapidement à leur contact. L’expérience prouve que tout peuple inférieur mis en présence d’un peuple supérieur est fatalement condamné à bientôt disparaitre.

Trois conditions sont nécessaires pour que des races arrivent à se fusionner et à former une race nouvelle plus ou moins homogÈne.

La premiÈre de ces conditions est que les races soumises aux croisements ne soient pas trop inégales par leur nombre ; la seconde, qu’elles ne diffÈrent pas trop par leurs caractÈres ; la troisiÈme, qu’elles soient soumises pendant longtemps à des conditions de milieu identiques.

La premiÈre des conditions qui viennent d’Être énumérées est d’une importance capitale. Un petit nombre de blancs transportés chez une population nÈgre nombreuse disparaissent, aprÈs quelques générations, sans laisser de traces de leur sang parmi leurs descendants. Ainsi ont disparu tous les conquérants qui ont envahi des populations trop nombreuses. Ils ont pu, comme les Latins en Gaule, les Arabes en Égypte, laisser derriÈre eux leur civilisation, leurs arts et leur langue. Ils n’y ont jamais laissé leur sang.

La seconde des conditions précédentes a également une importance trÈs grande. Sans doute des races fort différentes, le blanc et le noir par exemple, peuvent se fusionner, mais les métis qui en résultent constituent une population trÈs inférieure aux produits dont elle dérive, et complÈtement incapable de créer, ou mÊme de continuer une civilisation. L’influence d’hérédités contraires dissocie leur moralité et leur caractÈre. Quand les métis de blancs et de nÈgres ont hérité par hasard, comme à Saint-Domingue, d’une civilisation supérieure, cette civilisation est rapidement tombée dans une misérable décadence. Les croisements peuvent Être un élément de progrÈs entre des races supérieures, assez voisines, telles que les Anglais et les Allemands de l’Amérique. Ils constituent toujours un élément de dégénérescence quand ces races, mÊme supérieures, sont trop différentes 

Croiser deux peuples, c’est changer du mÊme coup aussi bien leur constitution physique que leur constitution mentale. Les croisements constituent d’ailleurs le seul moyen infaillible que nous possédions de transformer d’une façon fondamentale le caractÈre d’un peuple, l’hérédité seule étant assez puissante pour lutter contre l’hérédité. Ils permettent de créer à la longue une race nouvelle, possédant des caractÈres physiques et psychologiques nouveaux.

Les caractÈres ainsi créés restent au début trÈs flottants et trÈs faibles. Il faut toujours de longues accumulations héréditaires pour les fixer. Le premier effet des croisements entre races différentes est de détruire l’ame de ces races, c’est-à-dire cet ensemble d’idées et de sentiments communs qui font la force des peuples et sans lesquels il n’y a ni nation ni patrie. C’est la période critique de l’histoire des peuples, une période de début et de tatonnements, que tous ont dÛ traverser, car il n’est guÈre de peuple européen qui ne soit formé des débris d’autres peuples. C’est une période pleine de luttes intestines et de vicissitudes, qui dure tant que les caractÈres psychologiques nouveaux ne sont pas encore fixés.

Ce qui précÈde montre que les croisements doivent Être considérés à la fois comme un élément fondamental de la formation de races nouvelles, et comme un puissant facteur de dissolution des races anciennes. C’est donc avec raison que tous les peuples arrivés à un haut degré de civilisation ont soigneusement évité de se mÊler avec des étrangers. Sans l’admirable régime des castes, la petite poignée d’Aryens qui envahit l’Inde, il y a trois mille ans, se fÛt bien vite noyée dans l’immense foule des populations noires qui l’enveloppait de toutes parts, et aucune civilisation ne fÛt née sur le sol de la grande péninsule. Si, de nos jours, les Anglais n’avaient pas conservé en pratique le mÊme systÈme, et avaient consenti à se croiser avec les indigÈnes, il y a déjà longtemps que le gigantesque empire de l’Inde leur aurait échappé. Un peuple peut perdre bien des choses, subir bien des catastrophes, et se relever encore. Il a tout perdu, et ne se relÈve plus quand il a perdu son ame.

C’est au moment oÙ les civilisations en décadence sont devenues la proie d’envahisseurs pacifiques ou guerriers, que les croisements exercent successivement le rôle destructeur, puis créateur, dont je viens de parler. Ils détruisent la civilisation ancienne puisqu’ils détruisent l’ame du peuple qui la possédait. Ils permettent la création d’une civilisation nouvelle puisque les anciens caractÈres psychologiques des races en présence ont été détruits et que sous l’influence de conditions d’existence nouvelle, de nouveaux caractÈres vont pouvoir se former.

C’est seulement sur les races en voie de formation et dont par conséquent les caractÈres ancestraux ont été détruits par des hérédités contraires, que peut se manifester l’influence du dernier des facteurs mentionnés au début de ce chapitre, les milieux. TrÈs faible sur les races anciennes, l’influence des milieux est au contraire trÈs grande sur les races nouvelles. Les croisements, en détruisant des caractÈres psychologiques ancestraux, créent une sorte de table rase sur laquelle l’action des milieux, continuée pendant des siÈcles, arrive à édifier, puis à fixer des caractÈres psychologiques nouveaux. Alors, et seulement alors, une nouvelle race historique est formée. Ainsi s’est constituée la nôtre.

L’influence des milieux — milieux physiques et moraux — est donc trÈs grande ou au contraire trÈs faible suivant les cas, et on s’explique ainsi que les opinions les plus contradictoires aient pu Être émises sur leur action. Nous venons de voir que cette influence est trÈs grande sur les races en voie de formation ; mais si nous avions considéré des races anciennes solidement fixées depuis longtemps par l’hérédité, nous aurions pu dire que l’influence des milieux est au contraire à peu prÈs entiÈrement nulle.

Pour les milieux moraux, nous avons la preuve de leur nullité d’action par l’absence d’influence de nos civilisations occidentales sur les peuples de l’Orient, alors mÊme qu’ils sont soumis pendant plusieurs générations à leur contact, ainsi que cela s’observe sur les Chinois habitant les Etats-Unis. Pour les milieux physiques, nous constatons la faiblesse de leur pouvoir par les difficultés de l’acclimatement. Transportée dans un milieu trop différent du sien, une race ancienne — qu’il s’agisse d’un homme, d’un animal ou d’une plante — périt plutôt que de se transformer. Conquise par dix peuples divers, l’Égypte a toujours été leur tombeau. Pas un n’a pu s’y acclimater. Grecs, Romains, Perses, Arabes, Turcs, etc., n’y ont jamais laissé de traces de leur sang. Le seul type qu’on y rencontre est celui de l’impassible Fellah, dont les traits reproduisent fidÈlement ceux que les artistes égyptiens gravaient il y a sept mille ans sur les tombes et les palais des Pharaons.

La plupart des races historiques de l’Europe sont encore en voie de formation, et il importe de le savoir pour comprendre leur histoire. Seul l’Anglais actuel représente une race presque entiÈrement fixée. Chez lui l’ancien Breton, le Saxon et le Normand se sont effacés pour former un type nouveau bien homogÈne. En France, au contraire, le Provençal est bien différent du Breton, et l’Auvergnat du Normand. Cependant, s’il n’existe pas encore un type moyen du Français, il existe au moins des types moyens de certaines régions. Ces types sont malheureusement bien séparés encore par les idées et le caractÈre. Il est donc par conséquent difficile de trouver des institutions qui puissent leur convenir également, et ce n’est que par une centralisation énergique qu’il est possible de leur donner quelques communauté de pensée. Nos divergences profondes de sentiments et de croyances, et les bouleversements politiques qui en sont la conséquence, tiennent principalement à des différences de constitution mentale que l’avenir seul pourra peut-Être effacer.

Il en a toujours été ainsi quand des races différentes se sont trouvées en contact. Les dissentiments et les luttes intestines ont toujours été d’autant plus profondes que les races en présence étalon t plus différentes. Quand elles sont trop dissemblables, il devient absolument impossible de les faire vivre sous les mÊmes institutions et les mÊmes lois. L’histoire des grands empires formés de races différentes a toujours été identique. Ils disparaissent le plus souvent avec leur fondateur. Parmi les nations modernes, les Hollandais et les Anglais ont seuls réussi à imposer leur joug à des peuples asiatiques fort différents d’eux, mais ils n’y sont parvenus que parce qu’ils ont su respecter les mœurs, les coutumes et les lois de ces peuples, les laissant en réalité s’administrer eux-mÊmes, et bornant leur rôle à toucher une partie des impôts, à pratiquer le commerce et à maintenir la paix.

A part ces rares exceptions, tous les grands empires réunissant des peuples dissemblables ne peuvent Être créés que par la force et sont condamnés à périr par la violence. Pour qu’une nation puisse se former et durer il faut qu’elle se soit constituée lentement, par le mélange graduel de races peu différentes, croisées constamment entre elles, vivant sur le mÊme sol, subissant l’action des mÊmes milieux, ayant les mÊmes institutions et les mÊmes croyances. Ces races diverses peuvent alors, au bout de quelques siÈcles, former une nation bien homogÈne.

À mesure que vieillit le monde, les races deviennent de plus en plus stables, et leurs transformations par voie de mélange de plus en plus rares. En avançant en age l’humanité sent le poids de l’hérédité devenir plus lourd et les transformations plus difficiles. En ce qui concerne l’Europe, on peut dire que l’Ère de formation des races historiques sera bientôt passée.



Tous les pays qui présentent un trop grand nombre de métis sont, pour cette seule raison, voués à une perpétuelle anarchie, à moins qu’ils ne soient domines par une main de fer. Tel sera fatalement le cas du Brésil. Il ne compte qu’un tiers de blancs. Le reste de la population se compose de nÈgres et de mulatres. Le célÈbre Agassiz dit avec raison « qu’il suffit d’avoir été au Brésil pour ne pas pouvoir nier la décadence résultant des croisements qui ont eu lieu dans ce pays plus largement qu’ailleurs. Ces croisements effacent, dit-il, les meilleures qualités, soit du blanc, soit du noir, soit de l’Indien, et produisent un type indescriptible dont l’énergie physique et mentale s’est affaiblie ».



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