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La philosophie des sciences au Xxe siÈcle

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La philosophie des sciences au Xxe siÈcle



Chapitre I. Le fondement empirique

Dcouvrir des rgularits qui s'expriment dans des propositions gnrales. Or les expriences sont toujours singuliÈres, on ne peut pas directement faire l'exprience d'un fait gnral.

Quel rle des noncs qui rapportent des faits singuliers jouent pour la justification des noncs exprimant une rgularit.

L'nonc singulier n'a-t-il pas à son tour besoin d'Être justifi ?

Comment une observation, c'est-à-dire un processus ou un vnement pourrait-il justifier un nonc et la croyance en la vrit? La justification des noncs singuliers empiriques par l'exprience sensible cache une difficult redoutable. Mais si une justification doit se faire avec des arguments, et en vertu d'un raisonnement logiquement valide, on se voit contraint d'admettre que seuls des noncs peuvent justifier des noncs. Pour le Cercle de Vienne, 'empirisme logique' ou ' positivisme logique', la supriorit de la science empirique à l'gard de la recherche de la vrit vient de ce que seule la science empirique est fonde sur l'observation.

Fondationnalisme: la doctrine selon laquelle l'observation permet de donner un fondement absolu à l'ensemble de la science.

Physicalisme: la doctrine selon laquelle la science peut en principe Être unifie autour de la physique.

ProblÈme: jonction entre l'observation et l'difice des noncs scientifiques.

Les trois thÈses de Carnap.

Le sens des mots est fix par le sens des noncs dans lesquels ils figurent. Le sens des noncs complexes est dtermin par le sens des noncs lmentaires dont ils sont composs. Le sens d'un nonc lmentaire E consiste de maniÈre quivalente:

dans la maniÈre de vrifier E.

dans l'ensemble des circonstances dans lesquelles E est vrai et dans l'ensemble des circonstances dans lesquelles il est faux.

dans l'ensemble des circonstances dans lesquelles E est vrai et dans l'ensemble des circonstances dans lesquelles il est faux.

Enoncs thoriques  noncs protocolaires


Ne peut pas Être vrifi noncs primitifs dont le sens n'est

directement par l'observation. Son sens  pas puis par des relations

est puis par l'ensemble des noncs qu'il  d'implication rciproque.

implique, et qui, pris dans leur ensemble,

impliquent à leur tour l'nonc thorique.

a) L'existence des noncs protocolaires (noncs d'observation) est ncessaire pour garantir que les noncs scientifiques dans leur ensemble aient un sens. Fondements à tous les autres noncs scientifiques. Position fondationnaliste.

' le langage protocolaire est pur, au sens oÙ le contenu des noncs protocolaires est indpendant de toute thorie scientifique. Il est en principe possible de sparer l'interprtation thorique de la pure prise de connaissance des donnes. Les noncs protocolaires expriment cette prise de connaissance indpendante de toute thorie'.

Les noncs protocolaires correspondent à des ' tats de chose directement observables', ils n'ont donc pas besoin de justification infrentielle et vitent le danger du scepticisme avec la rgression à l'infini. La justification des noncs fondamentaux est complÈtement indpendante des autres noncs du systÈme scientifique.

b) ' un nonc scientifique est justifi dans la mesure oÙ il peut Être driv d'noncs protocolaires. Les noncs protocolaires eux-mÊmes sont des noncs qui n'ont besoin d'aucune justification.'

les noncs les plus simples du langage protocolaire sont les noncs protocolaires, c'est-à-dire les noncs qui n'ont pas eux-mÊmes besoin de justification, mais qui servent de fondement de tous les autres noncs scientifiques.

c) un langage protocolaire est une langage priv propre à chaque sujet. Comment Carnap rconcilie-t-il le fait que la science est formule dans le langage intermodal et intersubjectif de la physique avec le fait que la langage protocolaire, qui est cens Être l'ultime fondement de cette mÊme science, et monomodal et subjectif ?

Schlick, Juhos.

Les rfutations de Neurath.

Neurath parvient à convaincre Carnap lui-mÊme de la justesse de la position faillibiliste qu'il soutient et que partage Popper, selon laquelle aucun nonc scientifique n'est absolument certain et selon laquelle aucun nonc scientifique n'est absolument certain et selon laquelle toutes nos connaissances restent toujours faillibles.

Contre les trois thÈse de Carnap:

a)      impossibilit de formuler un protocole dont le contenu serait indpendant de toute connaissance (scientifique). Ce constat dtruit l'ide d'un fondement pur: il est impossible de dcrire l'exprience subjective immdiate, à l'aide d'un langage neutre, non contamin de thorie.

b)      Tous les noncs ont besoin de justification et peuvent par consquent Être considrs comme faux. ' Il n'existe pas de tabula rasa. Nous sommes comme des marins qui doivent reconstruire leur navire au grand large, sans jamais pouvoir le dcomposer en cale sÈche, afin de le reconstruire à partir des meilleurs composants'. ( ' bateau de Neurath')

c)      Tout langage en tant que tel est intersubjectif, et il n'y a par consquent pas de sens à parler de langages monologuants.

Mais la mise à l'preuve des thorie scientifiques se fait par l'intermdiaire de la confrontation de leurs consquences tant donn une situation exprimentale avec un protocole d'exprimentation, d'observation.

La nouvelle position de Carnap.

Au lieu de considrer que le test empirique des hypothÈses scientifiques doit se faire par l'intermdiaire d'noncs protocolaires ayant une forme syntaxique bien spcifique, il semble moins arbitraire et plus cohrent avec la pratique scientifique relle de poser que n'importe quel nonc portant sur un fait singulier peut jouer le rle d'nonc protocolaire. (cf. Popper, ' noncs de base', Quine, ' noncs d'observation', Russel ' proposition de base').

Le concept d'nonc protocolaire a dÛ Être abandonn. Cependant, il a t utile en ce qu'il a permis de formuler prcisment l'ide d'une construction de la science sur un fondement absolu qui tire sa certitude de son origine dans l'exprience.

L'exprience sensible est une source d'noncs indubitables: ce sont ceux qui se limitent à rapporter fidÈlement les observations qu'on fait soi-mÊme à l'instant de l'nonciation. Et la certitude subjective de l'observation doit Être leve en certitude objective.

Chapitre II. Le problÈme de l'induction

Le problÈme de l'induction est celui de savoir si et comment nous pouvons, à partir de la connaissance de faits singuliers que nous tirons directement de notre exprience, acqurir des connaissances sur des faits ou des choses situs au-dehors du champ de notre exprience.

pouvons nous obtenir sur le fondement de ce que nous savons sur ce qui s'est pass ou sur ce qui se passe dans le prsent, obtenir des connaissances sur ce qui se passera dans l'avenir ?

de telles infrences peuvent-elles Être rationnellement justifies ou ne sont-elles fondes que sur une croyance irrationnelle.

Infrences inductives et dductives.

Le problÈme de l'infrence inductive vient du fait qu'elle est ampliative: elle vise à largir notre connaissance, à infrer quelque chose de nouveau par rapport aux connaissances qui forment le contenu de ses prmisses. (ex. le soleil se lÈvera demain) Dans l'infrence dductive, le contenu de la conclusion est entiÈrement compris dans le contenu de l'ensemble des prmisses. La conclusion ne va pas au-delà des prmisses, elle ne fait qu'expliciter une information que les prmisses contenaient djà. (risque de l'erreur, conclusion probable mais non certaine).

L'appel aux lois de la nature.

Comment pouvons-nous connaitre une loi à porte universelle, qui dpasse donc ncessairement le champ de notre exprience ?Qu'est-ce qui justifie notre conviction selon laquelle les lois qui ont rgi la nature jusqu'à aujourd'hui le feront encore demain ? Qu'est-ce qui justifie notre conviction selon laquelle les rgularits dcrites par les lois du mouvement sont rellement universelles, plutt que le fruit d'une gigantesque coÏncidence dont la porte n'excÈde pas une certaine priode limite dans le temps?

Le soleil ne se lÈve pas pendant un certain temps dans le cercle polaire. B. Russell a montr que l'importance du nombre de prmisses singuliÈres sur lesquelles on fonde une infrence inductive est purement psychologique et non logique. ' l'homme qui a nourri le poulet tous les jours de sa finit par lui tordre le cou, montrant par là qu'il eÛt t bien utile audit poulet d'avoir une vision plus subtile de l'uniformit de la nature'.

D'un point de vue logique, le raisonnement inductif n'a absolument aucun pouvoir de justification. Mais si les raisonnement inductifs ne sont pas fonds sur la raison, leur ralit doit Être explique d'une autre maniÈre.

L'observation de la rptition rguliÈre de certaines squences d'vnements modifie, par l'intermdiaire de la mmoire qui retient la trace de ces observations similaires, la structure des relations entre nos ides. Hume suppose l'existence de plusieurs types de mcanismes d'association d'ides qui suivent les principes de la similitude, de la contiguÏt spatio-temporelle et de la causalit. Les ides qui ont l'un de ces trois types de rapport entre elles constituent le fondement, re quoique irrationnel, des raisonnements inductifs.

Les meraudes 'vleues' de Goodman

Le problÈme est que rien ne nous indique dans l'exprience quelles sont les ressemblances qui sont susceptibles de se prolonger dans le futur. Nous ne disposons pas d'un critÈre gnral nous permettant de juger si le sens des prdicats utiliss dans une infrence inductive comporte un appel essentiel à une entit individuelle ou est au contraire purement qualitatif.

Le problÈme de l'induction est troitement li à un problÈme de la logique de la confirmation qui est de savoir quelles sont les gnralisations qui sont susceptibles d'Être confirmes pas leurs instances. Le clÈbre 'paradoxe de la confirmation' de Hempel est galement un paradoxe de l'induction.

Tous les A sont B

Tous les non-B sont non-A.

Chapitre III. La connaissance incertaine.

La science, monde de certitude et de ncessit ?

Deux raisons motivent une conception du discours scientifique comme portant sur un monde de ncessits et produisant des certitudes:

  1. l'affirmation aristotlicienne selon laquelle il n'y a de science que du gnral, le gnral a partie lie avec le ncessaire.
  2. le discours scientifique est souvent conu sur le modÈle du discours mathmatique (enchainement de raisonnements qui laissent place à aucune incertitude).

Mais une double menace pÈse sur l'image de la science comme royaume de la certitude et de la ncessit: l'une tient à la nature des infrences que l'activit scientifique met en œuvre, et l'autre à celle de notre mode d'accÈs aux donnes empirique qui entrent dans certaines prmisses de ces infrences

Aussi, le fait de la nature mÊme et non de notre relation pistmique à ce que nous saisissons. Certains phnomÈnes ne paraissent en effet gouverns par aucune ncessit, mais bien plutt par une absolue contingence, ou encore par le hasard (ex. les dsintgrations d'atomes radioactifs). Leur comportement obit en effet à une loi statistique et non à lui dterministe.

Comment justifier le prsuppos selon lequel les phnomÈnes naturels ont des comportements dterministes dans lesquels n'intervient aucune composante alatoire ?

La mise en thorie du hasard

Une probabilit peut Être dfinie, du point de vue mathmatique, par les proprits suivantes:

  1. c'est une fonction qui associe une valeur comprise entre 0 et 1 aux vnements slectionns.
  2. lorsqu'un vnement est ncessaire, on lui attribue la probabilit 1.
  3. les vnements impossible ont une probabilit nulle.
  4. la probabilit de l'vnement ' A ou B' lorsque A et B sont des vnements incompatibles, est gale à la somme des probabilits respectives de A et B.
  5. la probabilit p(C/D) de l'vnement C tant donn l'vnement D est gale à p(C^D)p(D).

les descriptions dterministes par excellence sont celles qui sont effectues à l'aide d'quations diffrentielles. C'est dans les Principia Mathematica de Newton (1687) que l'on trouve pour la premiÈre fois de telles descriptions. Descriptions paradigmatiques. Une quation diffrentielle peut Être prsente de faon intuitive comme un outil servant à calculer l'tat final d'un systÈme à partir de la donne de son tat initial. ( outil idal pour parvenir à des connaissances scientifiques)

le bayesiannisme repose sur une modlisation de l'incertitude qui passe par l'attribution de degrs de possibilit, ou encore de probabilits, aux hypothÈses que l'on envisage. Le 'thorÈme de Bayes' ou ' rÈgle de conditionnalisation' est un thorÈme du calcul des probabilits. Il met en jeu les probabilits suivantes:

la probabilit de l'hypothÈse tant donn les connaissances d'arriÈre-plan du sujet

la probabilit des donnes nouvelles tant donn l'hypothÈse.

La probabilit des donnes nouvelles tant donn les connaissances d'arriÈre-plan du sujet.



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