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La banlieue franÇaise « en flammes »

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D O S S I E R  D’ A T T E S T A T I O N

D E C I V I L I S A T I O N F R A N Ç A I S E

LA BANLIEUE FRANÇAISE « EN FLAMMES »

AVANT PROPOS

La France se confronte à bien des problèmes surtout sur le plan social.Parmi ceux-ci on parle notamment du problème des banlieues, qui ont éclaté de nouveau d`une manière très violente à la fin de l’année passée. Est-elle coupable, la France ? Les émeutiers : sont-ils des « racailles » comme le ministre Nicolas Sarkozy les a nommés ? Une analyse s’impose pour en déceler les aspects.

I. REGARD SUR LA BANLIEUE FRANÇAISE

I.1.La banlieue et ses habitants

Définir la banlieue n`est plus aussi facile qu`auparavant.Autrefois, elle désignait la zone urbanisée autour d`une grande ville.Aujourd`hui, le terme est plus complexe, car il englobe aussi les difficultés économiques et sociales.

La banlieue française représente environ cent villes à la périphérie de quatre grandes métropoles : Paris, Lyon, Marseille et Lille, généralement constituées de communes dont les populations oscilent entre 30.000 et 100.000 habitants.La catégorie sociale de ses habitants est en grande majorité consituée d`ouvriers et d`employés, avec un taux de chômage nettement supérieur à la moyenne nationale, avec un taux de pauvreté extrême nettement supérieur à la moyenne nationale.

Le peuplement des banlieues est lui aussi spécifique et divers grace aux flux migratoires.La structure de la banlieue française est d’environ 70% des personnes d`origine maghrébine, 20% d’origine africaine et des Européens et des Asiatiques (des Portugais, des Turcs etc.) pour des régions comme Lyon et Marseille.Une proportion légérement différente est constatée dans la région parisienne, où l’on compte environ 55% de Maghrébins, 30% de personnes d’origine africaine et de populations diverses étrangères et françaises.Cette mosaïque culturelle et éthnique a donné naissance aux problèmes d’intégration.

I.2.L`intégration à la française

Depuis plus de vingt années, la banlieue, explose ponctuellement, générant des phénomènes graves, dont on parle trop,et qui sont l`expression d’une malaise profonde de la société française.

Le développement social urbain en France cherche à intégrer les différentes populations à travers des programmes d’éducation (ZEP), d’insertion économique (Zones franches urbaines), de prévention sanitaire et sociale et de réhabilitation urbaine.

Le modèle français d’intégration peine à s`instaurer dans un environement de plus en plus violent parce que les immigrés accusent les Françaises de vouloir leur convaincre de leurs valeurs, de leur laïcité, de leur langue, de leur passée et de leur culture.

D’ autre part, c`est vrai que la France n’encourage pas, aussi comme les autres pays (les Etats Unis, la Grande Bretagne, l’Allemagne, le Pays Bas, le Canada), les immigrés à entretenir leur culture, leur langue, leur mémoire, leurs mœurs d’origine.

La bonne intégration ce n`est pas seulement demander aux immigrés et à leurs enfants français de devenir de parfaits petits français, c’est aussi demander à ces soit-disants « bons français »de s’habituer et d’accepter les différentes couleurs de la France.

I.3. Le mal des banlieues

Les immigrés et leurs enfants ne sont pas exilés dans les banlieues parce qu`ils ont une couleur de peau différente, c`est parce que ces endroits abritent les plus pauvres, les plus désocialisés et les plus démunis devant l’inefficacité du modèle social et économique français. Cette pauvreté résulte du fait que pour les hommes immigrés, le risque d’être au chômage est 4,5 fois plus élevé pour les natifs originaires de l’Afrique subsaharienne ou l’Algérie, 1,9 fois plus élevé pour les Asiatiques. Pour les « deuxième génération » (18-40 ans nés en France de parents immigrés), le risque de chômage est de 1,5 à 2 fois supérieur par rapport aux « natifs » (18-40 ans nés en France).

Les habitants des banlieues réclament la fin du racisme de la société française, la réhabilitation des quartiers, la construction de nouveaux logements sociaux etc.

Le mal des quartiers populaires n’est pas un problème d’intégration mais d’injustice sociale. Trop de jeunes sont discriminés dans la recherche d’un emploi ou d’un logement, et c’est leur faire insulte de les accuser de ne pas « s`intégrer ».

II. LES VIOLENCES URBAINES

II.1. La crise des ghettos

Les causes principales du désespoir dans ces quartiers sont : le chômage, l’immigration, l’intégrisme islamique, la répression policière, le trafic de drogues, la carence des parents, la polygamie, la politique d’urbanisme qui a crée des ghettos à partir des années 1960, l’échec scolaire,’l’absentéisme…Ce sont les facteurs qui ont provoqué un débordement de colère et puis une crise brutale, violente, aiguë.

II.2. La rage des émeutiers

La journée de 27 octobre 2005, quand trois adolescents croyant être poursuivis par la police française se réfugient dans un transfomateur EDF à Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), Bouna Traoré, 15 ans, et Zyed Benna, 17 ans, meurent électrocutés et un troisième adolescent est grièvement brûlé, a été l’étincelle qui a mis le feu dans les banlieues.Dès lors les banlieues ont été, pour quelques semaines, au cœur des préocupations des éditorialistes hexagonaux et étrangers qui rivalisaient d’ingéniosité et de pertinence dans la recherche de référents historiques pour décrire les deux premières semaines de novembre 2005. Deux semaines pendant lesquelles les grands médias américains et arabes se sont rués vers cette banlieue pour y monter des scènes de désolation nocturne, des affrontements devenus familiers entre adolescents cagoulés et policiers surarmés, le tout entrecoupé d’images et de voitures, de bus ou de locaux commerciaux ou sociaux méthodiquement brûlés.

2.3.Le déroulement des émeutes

Les incendiaires, les caillasseurs défavorisés avaient entre 10-25 ans, l’immense majorité d’entre eux étaient nés en France et avaient nationalité française.

Pendant douze longues nuits illuminées de feu et tachées de sang, les jeunes banlieusards ont détruit même les symboles de la société : les écoles, les gymnases, les crèches, les postes de police, les dépôts d’autobus, les voitures, les boutiques, laissant en arrière une trainée de poudre, du sang, des larmes, la toxicité des plastiques et la fumée noire.

Les émeutes s’étendent à une vingtaine de communes de l’Ile de France et dans les autres quartiers de la province, notamment au Nord, gagnant l’Ile- et- Vilaine, le Bas-Rhin , les Alpes-Maritimes et la Haute-Garonne.

Le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy a réagi de fermeté proposant d’expulser du territoire français les étrangers condamnés pour leur participation aux violences urbaines. 56% des Françaises ont approuvé cette attitude du ministre Sarkozy et 40% l`ont désapprouvée.

Peu a importé au ministre de l’Intérieur que sur 1500 personnes interpellés lors des incidents, moins de 10% n`étaient pas de nationalité française en déclarant que 75% à 80% des personnes interpellées étaient des délinquants déjà connus pour de nombreux méfaits et auxquels il a nommés des « racailles », fait qui a mis en colère de plus les jeunes révoltés.

La présence policière dans les cités n’incarne plus le respect et l’ordre. Paradoxalement, elle est ressentie comme un facteur supplémentaire de violence et de discrimination.

D’autre part, l’attitude du président de la France, Jacques Chirac, a été trop diplomatique, faisant appel à l’apaisement des esprits.

II.4. Une autre image de la banlieue

Dans tout ce temps les journalistes ont compté et recompté le nombre des voitures brûlées (1408 voitures brûlées, 274 communes touchées, 36 policiers et 5 pompiers blessés). L`image de la France a été profondément abimée et toutes ces violences urbaines ont laissé un goût amer.

Les efforts des émeutiers ont été récompensés avec la présentation du 1er décembre 2005 d’un plan pour l’égalité des chances avec un « contrat de responsabilité parentale », un renforcement des aides aux zones d’éducation prioritaire, l’ouverture à tous les jeunes des quartieres sensibles du contrat jeune en entreprise, la légalisation du « testing »et l`extension des zones franches urbaines.

CONCLUSIONS

Aborder aujourd’hui la problématique de la banlieue française est utile, même si le thème est toujours délicat, parce que souvent stigmatisé par la sphère politique, qui l’utilise comme moyen d’accroche dans le jeu politicien, où le sensationnel est dominant, l’actualité ne nous fait pas démentir sur le sujet voire tous les hommes politiques se lancent dans l’anathème des banlieues.

Une seule étincelle est suffisante pour allumer les esprits, car la crise des banlieues règne depuis des années.



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