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Le marché des changes au comptant

l'économie



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DOCUMENTE SIMILARE

Le marché des changes au comptant

Le marché des changes :

Assure la confrontation des offres et des demandes de devises et révèle leurs cours en terme de monnaie nationale.



Les devises sont échangées contre la monnaie nationale sur toutes les places financières du monde.

Les marchés des changes actuels suivent le trajet du soleil autour du globe par l’intermédiaire des satellites et télécommunications*

* Mécanisme :

Les premières transactions de la journée sont enregistrées à Sydney en Australie et à Wellington en Nouvelle-Zélande.

S’ouvrent ensuite les marchés de l’Asie du Sud-Est avec les places de Tokyo, de Hong Kong et de Singapour, puis ceux du Moyen-Orient.

Les marchés de Londres, de Paris, de Francfort, de Zurich et de toutes les autres places européennes de moindre importance prennent le relais après la fermeture des marchés asiatiques.

Les transactions débutent à New-York et à Montréal avant la fermeture des marchés européens. Elles sont ensuite relayées par celles qui se déroulent à Chicago et à Torento.

Quand les marchés de Los Angeles et de San Francisco s’arrêtent, s’ouvre alors à Washington et à Sydney une nouvelle journée de transactions.

On comprends, dans ces conditions, que le marché est continu et fonctionne 24 heures sur 24 successivement sur les différentes places financières, 5 jours sur 7.

  1. Les participants au marché des changes interbancaire

Les participants sont :

Les banques commerciales et les banques d’investissement

Les banques centrales

Les institutions financières non bancaires

La clientèle privée

Les courtiers

Le marché des changes est réservé aux institutions financières. A l’origine, le marché était strictement interbancaire et les entreprises opéraient toujours par l’intermédiaire des banques. Par la suite, les investisseurs institutionnels et les entreprises sont devenus de très importants opérateurs intervenant, pour la plupart d’entre eux, directement sur le marché.

a)     Les banques commerciales et les banques d’investissement

Met les plus importants opérateurs sur le marché des changes

Elles prennent en charges les opérations de change pour leur propre compte ou pour celui de leur clientèle

Pour faciliter leurs opérations, les banques ont des dépôts auprès des institutions financières étrangères qui jouent le rôle de correspondants

Les banques opèrent sur le marché des changes par l’intermédiaire de spécialistes appelés cambistes

Le profit des banques sur le marché des changes a deux origines : la première est commerciale, la seconde financière

Le profit commercial provient de la fourchette (Spread), c’est à dire la différence qui existe à un moment donné entre le cours auquel la banque achète la devise et celui auquel elle les vends, le cambiste ajoute une marge supplémentaire lorsqu’il négocie avec un client commercial

La diminution du spread réduit la rentabilité de l’activité bancaire sur le marché des changes car les risques dus à la volatilité des taux de change demeurent élevés et les coûts des investisseurs informatiques s’accroissent inexorablement

Cette réduction du profit commercial incite également les banques à entreprendre des opérations de spéculation et d’arbitrage pour leur propre compte

Le profit de nature financière, au sens large du terme, provient des variations des niveaux absolus et relatifs des différents taux de change ; ce profit se transforme en perte lorsque les anticipations des cambistes sont erronées

Les banques prennent en effet en charge le risque de change dont se débarrassent les exportateurs et importateurs, les prêteurs et les emprunteurs ; elles jouent également un rôle de contrepartie (market marker) et apportent de la liquidité au marché, ce qui est fort utile lorsque la majorité des clients commerciaux sont soit  acheteurs soit vendeurs de devises

b)     Les banques centrales

Les banques centrales n’interviennent pas régulièrement sur le marché des changes, mais quand elles le font c’est généralement de manière massive

En opérant sur ce marché, une banques centrales remplit 2 fonctions :

Elle exécute les ordres de sa clientèle : administrations, banques centrales étrangères, organismes internationaux

Elle cherche à influencer l’évolution du taux de change, pour des raisons de politique économique interne, d’une part pour faire respecter certains engagements internationaux formels (le traité de Bretton Woods) et informels (les accords dits du G7), d’autre part en intervenant sur le marché des changes, les banques centrales ont pour objectif de régulariser l’évolution des cours des devises

c)      Les institutions financières non bancaires

Les filiales financières ou bancaires des groupes industriels interviennent pour le compte de leurs maison mère et de ses filiales, mais ces groupes (multinationaux pour la plupart) continuent à travailler avec les banques, car leurs filiales financières n’ont pas toujours leurs fonds propres suffisants pour effectuer de très grosses transactions et la technicité pour réaliser certaines opérations

Les investisseurs institutionnels sont les plus importants participants non bancaires, cet ensemble regroupe :

Les fonds de pension

Les caisses de retraite

Les sociétés d’assurance

Les fonds gérés pour le compte de tiers

Les fonds d’investissement (mutuel fonds américain, OPCVM français, unit trust britanniques et hedge fund)

Les départements des banques commerciales chargés de la gestion de fortune de leur clientèle privée (bank trust departements)

L’activité des investisseurs institutionnels sur le marché des changes est appelée à se développer pour 4 raisons :

Les gérants de fonds et les investisseurs institutionnels ont tendance à accroitre leur diversification internationale

Le poids des investisseurs institutionnels dans la gestion de l’épargne et l’importance relative des plus dynamiques d’entre eux (les hedges funds et les fonds dédiés à la gestion alternative) ne cessent de croitre

La couverture contre le risque de change étant désormais souvent intégrée au dispositif de gestion des investisseurs internationaux, ceux-ci recourent de plus en plus souvent aux marchés des changes

Les gérants d’actifs considèrent maintenant le change comme une classe d’actifs en tant que telle, au même titre que les actions, les obligations, les titres monétaires et les matières premières

d)     La clientèle privée

La clientèle privée n’intervient pas directement sur le marché des changes ; elle achète et vends des devises aux banques (généralement commerciales) qui ont une activité importante sur le marché

La clientèle privéé regroupe 3 catégories d’opérateurs :

Les particuliers dont l’influence est tout à fait marginale

Les entreprises industrielles et commerciales (corporates)

Les institutions financières qui ne disposent pas des fonds propres requis pour participer directement à ce marché

Ces opérateurs interviennent sur le marché des changes pour satisfaire des besoins en devises induits par des opérations commerciales et financières internationales ; ils interviennent également pour des motifs de spéculation.

e)     Les courtiers

Jusqu’au début de la décennie 1990, le courtage était assuré par des hommes au moyen du téléphone (voice brokers) ; à partir du 1990/1995 sont apparus des courtiers électroniques

Les courtiers ont joué un rôle important sur le marché des changes en tant qu’informateur et intermédiaire

Les courtiers informent les opérateurs des cours auxquels se vendent et s’achètent les différentes monnaies ; ils servent, par ailleurs, d’intermédiaire et mettent en contact les acheteurs et les vendeurs de devises

La fonction d’un courtier est de rendre le marché plus efficace et plus fluide en étant en contact permanent avec de nombreuses contreparties ; la valeur d’un courtier s’apprécie à la qualité et la quantité des relations qu’il entretient avec les institutions financières actives sur le marché des changes

Le développement du courtage électronique a 3 conséquences importantes :

Les cambistes peuvent accéder directement et instantanément à de nombreuses banques

Les courtiers électroniques permettent aux cambistes de réaliser des transactions en rapprochant automatiquement les ordres d’achat et les ordres de vente et en fournissant une confirmation immédiate de la transaction

Toutes les banques clientes d’un système de courtage électronique peuvent accéder, quelle que soit leur taille, aux meilleurs cours affichés sur les écrans

Les 2 plus importants courtiers sont Reuter et EBS ; le leadership de Reuter pourrait être mis en cause suite à l’accord signé en mai 2003 par EBS et Bloomberg, la grande agence financière concurrente de Reuter, accord aux termes duquel les cambistes disposant des écrans Bloombers avec d’autres cambistes en ayant recours à EBS, ce qu’ils ne pouvaient faire auparavant, contrairement aux opérateurs disposant des écrans Reuter qui bénéficiaient à la fois des informations financières et d’un réseau de courtage électronique (ce qui expliquait la domination de Reuter)

Les actifs négociés sur le marché des changes interbancaire au comptant

a)     Le transfert de dépôt bancaire

Le transfert de dépôt bancaire est un ordre de débiter un compte libellé dans une devise A et de créditer simultanément un autre compte libellé en devise B, les comptes débités et crédités pouvant appartenir à une même personne ou à 2 opérateurs différents

La rapidité est le principal avantage du transfert de dépôt bancaire

b)     Le numéraire

Cet actif est peu utilisé, en comparaison des masses échangées par transfert de dépôt bancaire ; le marché des billets est un secteur très marginal du marché des changes

Toute personne entrant dans une banque pour acheter ou vendre des devises, constate que les taux de change applicables en numéraire sont très sensiblement différents des taux relatifs aux transferts de dépôt publiés dans la presse financière

c)      Les principales devises négociées sur le marché des changes interbancaire

Il existe une gradation dans l’importance des différentes devises utilisées sur le marché des changes

De manière systématique, on utilise des sigles monétaires normalisés par l’ISO ; ils consistent en un mode alphabétique constitué de 3 caractères : les deux premiers servent à identifier le pays, le troisième est un indicateur dérivé de l’unité monétaire

Le dollar (USD) constitue la monnaie de référence ; c’est en effet contre la devise américaine que s’effectue la plus grande partie des transactions sur toutes les places financières

L’euro (EUR) et le yen (JPY) ont une véritable dimension internationale : ces devise font l’objet d’une cotation contre le dollar sur pratiquement toutes les places financières internationales

La livre sterling (GBP), le franc suisse (CHF), le dollar canadien (CAD), le dollar australien (AUD) et les autres devises de statut comparable sont négociées sur l’ensemble des places financières internationales, mais de façon plus ou moins continue

Les autres devises convertibles ne sont cotées que lorsque la place financière émettrice est ouverte

Les devises non convertibles ne font pas l’objet d’un véritable marché et les cours sont déterminés par la banque centrale ou les autorités monétaires locales

Le fonctionnement du marché des changes au comptant

L’objet du marché des changes au comptant est de permettre l’échange de devises instantanément. Concrètement la livraison des devises a lieu 2 jours après la date de négociation, sauf pour les échanges entre les dollars canadiens et américains livrés 1 jour au plus tard. Le prix auquel l’échange se fait entre 2 devises est le taux de change au comptant ou le cours au comptant d’une devise exprimée en unités de l’autre devises. Les cotations sont faites selon les pays « à l’incertain » ou « au certain ».

a)     La cotation à l’incertain

Dans tous les pays, à l’exception du Royaume-Uni, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande et des pays de la zone euro, la cotation se fait à l’incertain, c’est-à-dire que l’on indique le nombre d’unités monétaires nationales correspondant à une unité monétaire étrangère.

Le cours acheteur est le cours auquel la banque achète la devise au client et le cours vendeur est le cours auquel la banque vend la devise au client. La différence entre cours vendeur et cours acheteur constitue le « spread » ou marge de la banque.

Toute les cotations osnt faites en terme de prix d’achat (buying price ou bid price) et de prix de vente (selling price ou ask price).

Les cotations pour une unité de devise étrangère sont généralement exprimées avec 4 chiffres après la virgule. Un point est égal au 1/10 000ème de la devise. C’est le dernier chiffre d’une cotation, si la devise est cotée 4 chiffres après la virgule.

Une « figure » est représentée par le deuxième chiffre après la virgule.

b)     La cotation au certain

Au Royaume-Uni, en Australie, en Nouvelle-Zélande et dans les pays de la zone euro, la cotation est au certain, c’est-à-dire que l’on indique combien une unité de devise domestique vaut en devise étrangère.

L’euro est coté au certain contre devises étrangères. Ainsi la cotation EUR/USD : 1.1580-1.1590 signifie que la banque achète l’euro à 1.1580 USD ET LE VEND 0 1.1590 USD. Pour obtenir la cotation équivalente en USD/EUR il suffit de prendre comme cours acheteur l’inverse du cours vendeur (1/1.1590) et comme cours vendeur l’inverse du cours acheteur (1/1.1580) : USD/EUR : 0.8628-0.8636.

c)      Appréciation, réévaluation, dépréciation, dévaluation

Selon la direction de la cotation, un accroissement du cours d’une devise signifie une appréciation ou une dépréciation de la monnaie. Par exemple, si le dollar est coté 0.8978 USD pour un EUR le 7 janvier 2002 et 0.9234 le 8 janvier 2002, la valeur de l’euro a augmenté, il s’est donc apprécié. En revanche le dollar s’est déprécié. Le taux d’appréciation est égal à [(0.9234-0.8978)/0.8978]*100=2.85%. En résumé, dans le cas d’une cotation au certain, lorsque le cours en devise augmente, cela signifie qu’elle se déprécie. Dans le cas d’une cotation à l’incertain, lorsque le cours d’une devise augmente, cela signifie qu’elle s’apprécie.

La distinction entre dépréciation et dévaluation et entre appréciation et réévaluation est liée à la manière dont s’établit le cours de la monnaie.

Dans un système de parités fixes, les cours des monnaies sont établis par les autorités gouvernementales ; en cas de hausse de la valeur de la monnaie, on parle de réévaluation et en cas de baisse, de dévaluation.

Dans un système à taux de change flottants, les cours des monnaies résultent de la confrontation de l’offre et de la demande ; en cas de hausse de la valeur de la monnaie, le terme appréciation est utilisé, en cas de baisse, le terme dépréciation est utilisé.

d)     Cours acheteur, cours vendeur

Il existe 2 types de cours : le cours auquel la banque achète la devise et le cours auquel la banque vends la devise. Comme pour les billets de banque, la cotation d’une devise ne se constitue pas d’un seul cours annoncé mais de 2 cours annoncés sur le marché interbancaire. Ainsi, une entreprise voulant acheter un montant spécifié d’une devise appellera son cambiste qui ne lui donnera pas un prix mais 2 :

Le cours acheteur (bid), c’est-à-dire le prix auquel le cambiste accepte d’acheter une monnaie

Le cours vendeur (ask ou offer), c’est-à-dire le prix auquel le cambiste accepte de vendre une monnaie

Le cours acheteur est évidemment inférieur au cours vendeur. L’écart entre le cours vendeur et le cours acheteur se calcule souvent en pourcentage de la manière suivante, le cours de référence étant le cours vendeur :

Ecart (spread) en pourcentage=[(cours vendeur-cours acheteur)/cours acheteur]*100

e)     Cours croisés sur cours acheteur et vendeur

Sur le marché international, la plupart des monnaies sont cotées contre le dollar US ou l’euro, pour échanger des monnaies autres que le dollar ou l’euro, il faut calculer les euros croisés sur les cours acheteur ou vendeur. Ceci implique un écart plus large entre les cours acheteur et vendeur.

Exemple

Banque A

EUR/GBP 0.6016-0.6021

EUR/CHF 1.5307-1.6003

La cotation GBP/CHF est obtenue comme suit :

Le cours acheteur GBP/CHF est le prix auquel la banque veut acheter des GBP avec des CHF, c’est-à-dire le nombre de CHF qu’elle veut payer pour 1GBP. Ceci équivaut pour la banque A à acheter des EUR avec des CHF puis à vendre ces EUR pour obtenir des GBP.

La banque A donne 1.5307 CHF et obtient 1EUR qu’elle revend et obtient 0.6021GBP. La banque A a donc pour 1.5307CHF, 0.6021GBP ou encore pour 1.5307/0.6021 CHF=1GBP. Le cours acheteur GBP/CHF est 2.5422.

Le cours vendeur GBP/CHF est le nombre de CHF que la banque A veut pour vendre un GBP. Cela revient pour la banque A à vendre des GBP contre des EUR ou acheter des EUR avec des CHF au cours acheteur de EUR/GBP 0.6016, c’est-à-dire que pour 0.6016GBP elle obtient 1EUR qu’elle vend ensuite contre des CHF au cours vendeur EUR/CHF 1.6003.

En conséquence, la banque obtient 1.6003CHF avec 0.6016GBF. Le cours vendeur GBP/CHF est égal à 1.6003/0.6016CHF. Le cours vendeur GBP/CHF est 2.6600.



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