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AFRIQUE - AFRIQUE DU SUD, ALGÉRIE, BOTSWANA

la géographie



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DOCUMENTE SIMILARE

AFRIQUE



AFRIQUE DU SUD

SOUTH AFRICA/SUID-AFRIKA

Fig 011

Les zones karstiques les plus propices à la spéléologie sont situées dans les provinces du Cap au sud et du Transvaal au nord. Au regard des standards internationaux, les cavités sud-africaines, formées pour la plupart dans les dolomies et cherts du Protérozoïque ancien, sont de dimensions modestes. Par contre, plus remarquables sont les cavités creusées dans les quart-zites et les diabases (quatorze dépassent les 200 m de développement, provinces du Transvaal et du Cap essentiellement).

Fondée en 1955, la South African Speleological Association, divisée en sections correspondant aux provinces, y est active : elle a exploré 58% des cavités recensées ci-dessous, le reste étant le fait de non-spéléologues dans le passé. Ainsi, en 1870, Van Zyl, un paysan, est le premier explorateur connu de Cango Cave, célèbre grotte touristique contenant la plus grande salle souterraine du pays : Amphithéatre, 220 x 35 x 35 m.

Notons que l'exploitation des mines d'or a abaissé la nappe hydrokarstique de Westdriefontein, permettant une exploration plus profonde de la cavité.

DENIVELLATIONS :

1. Westdriefontein (Far West Rand, Carletonville, Western Transvaal) .-183 m

Alt. 1618 m. En 1975 (Proc. VIIe Int. Congr. Spel., Sheffield, 1977, coupe schém.).

2. Wolkberg (Pietersburg, Northern Transvaal)..- 152 m

Alt 1484 m (Karst es Barlang, 1976, l-ll, coupe).

3. Chaos Cave (Carletonville, Western Transvaal.-112m

4 Wondergat (Western Transvaal).- 104 m

5. Abyss (Northern Transvaal)-96 m

6. Bathole (Northern Transvaal)..- 95 m

Contient une verticale de 92 m.

7. Nico's II Cave (Western Transvaal)- 95 m

Fig 012

DÉVELOPPEMENTS :

1. APOCALYPSE POTHOLE ou BOBBEJAANSGAT (Carletonville,

Western Transvaal.11685 m

Ce gouffre-labyrinthe s'ouvre à proximité de la ville de Carletonville, dans le Far West Rand. Son puits d'entrée est connu de longue date, sous le nom de Bobbejaansgat, et a été descendu dans les années 60 par son propriétaire, W.H.E. Kinnear qui, pour ce faire, utilisait un bidon d'essence relié à un tracteur. A lui seul, il reconnait l'«Old World». De février à décembre 1973, la S.A.S.A., section du Transvaal, réexplore l'Old World et topographie 3000 m environ de conduits. En mars 1974 est découvert le passage-clé, «Stromatolite passage», menant au «New World» qui est entièrement exploré à la fin de l'année. En 1975, dans les deux parties du gouffre, des prolongements sont découverts portant le développement à 10850 m. En 1982, la découverte d'autres prolongements lui donne un développement total de 11 685 m. La profondeur atteint 85 m.

Le gouffre s'est formé dans les dolomies et cherts du Protérozoïque ancien (groupe de Lomagundi, sous-groupe de Malmani) et son creusement est de type phréatique. La cavité est sèche et aucun plan d'eau n'a été atteint.

Topographie: fournie par Jacques Martini. Relevés de la S.A.S.A. (Transvaal) 1973-1975.

Bibliographie: Martini (J.), Kavalieris (I.), Verhulsel (J.). Apocalypse Pothole, SASA Bull., 1975, pp. 4-9, plan h.t.

2. Wonderfontein (Carjetonville, Western Transvaal)9420 m

Connu en 1840, exploré à 80% en 1955, compléments jusqu'en 1978 (Kent et al., in Geol. Surv. South AU. Annals, 1976, 11).

3. Crystal Cave (Carletonville, Western Transvaal).7860 m

Explorée à partir de 1971.

4. Westdriefontein (Carletonville, Western Transvaal). . .5785 m Exploré de 1955 à 1978 (SASA Bull., 1979-1980, plan).

5. Cango Cave (Oudtshoorn, Cape).5275 m

Prolongements découverts à partir de 1976 par la SASA (Le Cap).

6. Thabazimbi (Thabazimbi, Northern Transvaal).4 480 m

Exploré de 1959 à 1979 (SASA Bull., 1979-1980, plan).

7. Chaos Cave (Carletonville, Western Transvaal).4125 m

Explorée à partir de 1975.

8. Boons Cave (Carletonville, Western Transvaal).3350 m

(Geol. Surv. South Air. Annals, 12, plan).

9. NH3 Cave (Western Transvaal)..3060 m

Explorée à partir de 1978.

10. Nico's II Cave (Western Transvaal)2900 m

11. Stroomwater Cave (Vallée de Cango, Cape)..2325 m

12. Efflux Cave (Vallée de Cango, Cape)..2280 m

13. Sterkfontein (Western Transvaal)2210 m

14. Jock's Cave (Eastern Transvaal).1 935 m

15. Sudwala Cave (Eastern Transvaal)1 800 m

16. New Cave (Western Transvaal).1 750 m

17. Echo Cave (Eastern Transvaal).1 720 m

18. Mogoto Cave (Northern Transvaal)1615 m

Grotte de quartzite et diabase.

19. Van Rooy Cave (Western Transvaal)..1 585 m

20. Empire Cave (Western Transvaal)1 550 m

ALGÉRIE

DJEZAIR

Fig 013

L'Algérie du Nord est parsemée de nombreux petits massifs calcaires karstifiables, bien répartis de l'est à l'ouest du pays. Le plus important et le plus spectaculaire d'entre eux est le massif du Djurdjura qui dresse ses crêtes alpestres (2321 m) au cœur de la Grande Kabylie.

Les Romains semblent avoir laissé des traces dans lés quelques grottes qu'ils visitèrent. En 1867, le capitaine Rivière descend à -100 m environ dans rhar el Djemaa, près de Guelma (Constantine). Il faut ensuite attendre les années 1910 pour voir les biologues Peyerimhoff, Jeannel et Racovitza visiter les grottes du pays. Vers 1935 est fondé le Spéléo-Club d'Alger et Dollfus organise des explorations dans la région de Tlemcen.

A partir de 1937, avec la création d'un organisme de recherches souterraines par le service de l'hydraulique, commence une série d'explorations systématiques dirigées par Jean Birebent (1903-1970). La plus belle de ces explorations sera celle de l'anou Boussouil (1937-1947) où la cote -495 m est atteinte.

La guerre d'indépendance (1954-1962) arrête toutes les activités spéléologiques. Depuis 1963, P. Courbon, puis différents coopérants français et belges, Y. Quinif et B. Collignon en particulier, reprennent les explorations, renforcés à partir de 1975 par la venue estivale de clubs français de plus en plus nombreux. Les résultats les plus remarquables sont les continuations trouvées à l'anou Boussouil et à la Tafna souterraine (rhar Bou Ma'za) et, surtout, l'exploration d'anou Ifflis, plus profond gouffre du continent africain à ce jour.

À partir de 1980, il faut noter la participation de plus en plus active des Algériens à l'exploration des cavités de leur pays, avec en particulier la création d'un club à Bejaia.

DENIVELLATIONS:

1. ANOU IFFLIS (Ras Timedouine, m. Djurdjura, Bouira) - 1007 m L'anou Ifflis qui est à ce jour le plus profond gouffre de l'Afrique, s'ouvre à 2160 m d'altitude, au nord de la route Bouira-Tizi Ouzou, sur la commune de Tikjda (wilaya de Bouira). L'étroit orifice d'entrée est au pied de la falaise sommitale de la crête du Ras Timedouine, à quelque 3 km au nord-est de Tikjda (coordonnées : x 630,3; y 353,1 ; carte 1/50000e Tazmalt).

L'exploration du gouffre commence en 1980 où l'Association Spéléologique de Montreuil, après une rapide désobstruction, parvient à -87 m. En 1981, l'exploration est arrêtée à -300 m devant un rétrécissement de la cavité. Elle est reprise en 1983 : en deux expéditions menées par les groupes Li Darboun, Ragaïe et le Comité Spéléologique de l'Ile-de-France (Paques et été), un siphon est atteint à la cote -975 m. En 1975, l'E.C. Gracia de Barcelone franchit le siphon tari par une longue sécheresse et est arrêté par un puits à - 1007 m.

La cavité doit son nom (gouffre du Léopard) aux vermicula-tions argileuses en formes de taches de léopard qui tapissent les parois de - 200 m à - 530 m de profondeur.

À partir de -200 m, le gouffre reçoit des apports d'eau qui vont alimenter un ruisseau à la cote -920 m (10 Ils environ durant l'étiage estival). L'émergence supposée est ansor Arbaï-loune, située au nord-ouest du gouffre, à 950 m d'altitude.

Topographie: extraite de Spelunca, 1984 (15).

Bibliographie:

Collignon (B.), Maire (R.) - Le massif du Djurdjura. Eléments de synthèse sur l'hydrogéologie et la spéléologie. Spelunca, 1984 (15) : 25-28.

Rodriguez (M.) - Explorations Djurdjura 2000, août 1983. Expédition du COSIF, Spelunca, 1984 (15) : 29-34. Fage (L.-H.) - Explorations de Couscous 83. Anou Ifflis, - 975 m, Spelunca, 1984 (15) : 35-38.

2. ANOU BOUSSOUIL (Terga m'ta Roumi, m. Djurdjura, Bouira)- 805 m

L'anou Boussouil s'ouvre à 1700 m d'altitude, au fond d'une cuvette assez vaste, sur le flanc nord de la Terga m'ta Roumi, à 200 m au sud de la route Bouira-Tizi Ouzou, entre Tikjda et le col de Tizi n'Kouilal, wilaya de Bouira (coord. x 633,85; y 353,13; carte 1/50000e Tazmalt.

Connu depuis fort longtemps, le gouffre n'est exploré qu'à partir de 1933 : les alpinistes M. Fourastier et A. Belin descendent à -68 m, s'arrêtant au sommet du second puits. Belin et la Société Spéléologique de France reprennent l'exploration et atteignent successivement - 153 m (1938) et - 194 m (1939). En 1941, les expéditions sont conduites par Belin et le Club Alpin Français d'Alger; les cotes -330m environ en 1941, -420m environ en 1946 et -495 m en 1947 sont atteintes. Le terminus de 1947 (siphon) a été successivement coté -539 m, -520 m, -515 m et -476 m ! En 1980, B, Collignon, Delail et Menault découvrent un passage au-dessus du siphon et explorent le réseau actif jusqu'à -780 m, puis, avec l'aide de l'Association Sportive et Culturelle de Bejaia et le Groupe Spéléologique de l'INSA de Toulouse, - 805 m où se présente un nouveau siphon. Des galeries fossiles sont explorées en 1981 et 1982 portant le développement à 3200 m.

La résurgence de la cavité est localisée à Tala el Hammam Boudrar (alt 740 m, à 8 km à vol d'oiseau, coloration du 8 avril 1948'par Birebent). Le gouffre est constamment actif: il reçoit les eaux de pluieet de fonte des neiges qui sont collectées par la doline d'entrée.

Topographie: d'après GS INSA (1980-1982), transmise par B. Collignon.

Bibliographie:

Birebent (J.) - Explorations souterraines en Algérie. Campagne 1946-1947, Annales de Spél., 1948, III

Collignon (B.) - Explorations spéléologiques dans le Djurdjura, Spelunca, 1981 (3) : 35-40.

3. anou Achra Lemoun (Ras Timedouine, m. Djurdjura, Bouira) - 323 m

Alt 2160 m. Exploré en 1980 (AS Montreuil) et 1983 (COSIF) (Spelunca, 1984 (15) coupe).

4. anou Bou Hadjar (Ras Timedouine, m. Djurdjura, Bouira) - 273 m

Alt 2160 m. Trois entrées, exploré de 1977 à 1983 (AS Montreuil, COSIF, SC Rosny) (Spéléologie algérienne, 1982-1983, coupe).

5. anou Inker Temdat (Azerou Thaltatt, m. Djurdjura, Bouira) - 255 m

Alt 1710 m. Siphon atteint en 1942 (Belin, Marichal). Cote portée à - 255 par Quinif en 1974.

6. rhar Dar el Beida (djebel taya, Guelma).- 215 m

Alt 1020 m. En 1953 par Birebent (- 195 m) et 1971 par P. Cour-bon (Subterra, 1976 (67)' coupe).

7. anou Timedouine (Ras Timedouine, m. Djurdjura, Bouira) - 205 m

Alt 2150 m. Eh 1973 par une expédition belge. Verticale de 190 m.

8. takouatz Guerrissene (Ras Timedouine, m. Djurdjura, Bouira) ..( + 65, -123) 188 m

Alt 2000 m. Exploré en 1933 (Belin et al., ), prolongé en 1977 (SC Rosny, - 123) et 1982 (Goergler, Shebbab, +65).

9. anou Akouker (Ras Timedouine, m. Djurdjura, Bouira) -173m Alt 22Ï0 m. En 1977 par le SC Rosny (Spéléologie algérienne, 1982-1983, coupe).

10. anou MachouftchManguebetch (Terga m'ta Roumi, m. Djurdjura, Bouira).- 162 m

Alt 1780 m. En 1974 par une expédition franco-belge (Spelunca, 1976 (1) coupe).

11. anou Heizer (djebel Heizer, Djurdjura).- 156 m

En 1985, par le SC Lodève.

12. ifri Smedane (Azerou Thaltatt, m. Djurdjura, Tizi Ouzou) .+142 m

Alt 940 m. En 1938 par le C.A.F.

13. bir Sidi Safiane (djebel Sidi Safiane, m. Traras, Beni-Saf) -138 m

En 1982 par Courbon et Petitbon.

14. bir Tichtiouine 1 (djebel Tichtiouine, m. de Tlemcen, Tlemcen) . .:..-135m

Alt 1150 m. En 1953 par Larat et 1980 par le SC Tulle (SC Infos, 1981 (7) coupe).

15. rhar Es Skhoun (Azerou El Kebir-, m. Bibans, Bordj Bou Arreridj).( + 10, -122) 132 m

Alt 630 m. Grotte thermale difficile explorée de 1977 à 1982.

16. rhar el Djemaa (djebel Taya, Guelma).- 129 m

Alt 800 m. Explorée en 1941 par Barone et les Eclaireurs de

France (Subterra, 1976 (67) coupe).

17. rhar Tintoun (djebel Brek, m. Babors, Setif)..- 120 m

Alt 130 m. Vers 1947 par J. Birebent.

18. rhar Sidi Amar (grand pic de l'Ouarsenis, El Asnam) . - 120 m Alt 1700 m. En 1964 par P. Courbon (Spelunca, 1965 (3) coupe).

DEVELOPPEMENTS :

1. RHAR BOUMA'ZA (Terni, m. de Tlemcen, Tlemcen).. 18400 m Plus connue sous le nom de rivière souterraine de la Tafna, la cavité s'ouvre dans les dolomies et calcaires du plateau de Terni (Kimméridgien supérieur) (commune de Sebdou; x 132,9; y 163,42; alt 1110 m; carte 1/50000 Terni). Elle est à 500 m de aïn Taga, au lieu dit El rhar, à 800 m au S-0 de la maison forestière de Merchiche. L'entrée visible de loin est connue de toujours.

Les premières explorations sont dues à Henry en 1933, puis Dollfus, Dupuy, Henry et Soupault jusqu'en 1936. En août et septembre 1947, Jean Birebent avec M. Philibert, Camous et Trabut, topographie la cavité sur 3887 m, peu avant le siphon terminal. Celui-ci est franchi en 1982 par Collignon, Petitbon, Pablo et Benoit qui portent en 1984 le développement à 14600 m, puis à 18400 m en 1985 au prix d'un camp souterrain de sept jours regroupant des spéléologues du S.C. Orsay Faculté et du C.A.F. Roanne.

Topographie : d'après les levés de P. Benoit, B. Collignon et B. Pablo.

Bibliographie : Birebent (J.) - Explorations en Algérie. Campagne 1946-1947, Ann. Spél., 1948 III (2-3) : 49-144, topo h.t. Spéléologie algérienne, 1982-1983, plan partiel.

Fig 014

2. kef et Kaous (Honaine, m. Traras, Tlemcen)..4070 m

Exploré en 1953 (Larat) et Collignon (1984) (Spelunca Mémoires, 1983 (13) plan).

3. anou Boussouil (Terga m'ta Roumi, m. Djurdjura, Bouira) .3200 m

4. rhar et Kahal (djebel Sidi Blal, m. de Tlemcen, Tlemcen) 2190 m Explorée par Birebent (1948), prolongée par Collignon et al., en 1982.

5. rhar Amalou (Azerou es Srhir, Bibans, Bordj Bou Arreridj) .2000 m

En 1980 et 1981 par Collignon et Goergler (Karstologia, 1983(2) plan).

6. ain Berd Zaa El Kbira (djebel Bouchouk, m. de Tlemcen, Tlemcen) ..1805 m

Explorée par les indigènes, topographiée par Collignon et Pablo en 1981.

7. rhar es Skhoun (Azerou el Kbir, Bibans, Bordj Bou Arreridj) .1750 m

(Karstologia, 1983 (2) plan).

8. anou Ifflis (Ras Timedouine, m. Djurdjura, Bouira) .. 1 600 m (Spéléologie algérienne, 1982-1983, plan).

9. rhar Medjraba (Azerou el Kbir, Bibans, Bordj Bou Arreridj) .1 500 m

Topographiée de 1973 à 1975 par Coiffait et Quinif (Karstologia, 1983 (2) plan).

10. «source n° 4 de» Misserghin (Misserghin, Oran)1 200 m

Topographiée en 1951 et 1963 par Larat.

11. rhar el Djemaa (djebel Taya, Guelma).1100 m

12. rhar Bou Akouss (djebel Doukane, plateau de Cheria, Tebessa)1 050 m

Explorée en 1946 (Trelaùn) et de 1978 à 1980 (Coiffait, Quinif et al., Spelunca, 1980 (3) plan).

BOTSWANA

Politiquement indépendant, le Botswana a été partiellement reconnu par les spéléologues d'Afrique du Sud (région de Ngami-land en 1972-1974 notamment). Une grotte, Drotsky, est à ce jour la seule cavité connue ayant un développement supérieur au kilomètre (1200 m exactement). Elle a été explorée dans les années 30.

CONGO

Lorsqu'il était colonie française, le Congo a reçu, à partir de 1946 la visite de biospéléologues français. En 1984, le S.C. d'AIbi y réalise quelques explorations nouvelles.

DÉVELOPPEMENTS :

1. grotte de KilaNtari (Mouyondzi)..1500 m env.

Par le S.C.A. Connue auparavant grace à une salle de 400 x 50 x 30 m.

2. grotte de Meya-Nzouari (Bangou).988 m

En 1961 par J.-P. Adam et R. Caron et 1963 par F. Vincent (Ann. Spél., 1966(3): 717, plan).

ETHIOPIE

ITYOPIYA

Bien qu'essentiellement volcanique, l'Ethiopie possède des roches sédimentaires dans lesquelles ont pu se former quelques cavités : régions de Mekele (Tigre), Harrar, Fantale, Shalla et Baie essentiellement. Si on ne tient pas compte des missions biospéléologiques (F. de Zeltner, 1901 ; T. Monod 1971, par exemple), c'est en 1972 qu'a eu lieu l'unique expédition spéléologique étrangère en Ethiopie (British Speleological Expédition to Ethiopia). En 1976, l'Université d'Addis Abeba révèle les gouffres les plus importants. Depuis cette date, en raison des problèmes politiques, des difficultés d'accès (beaucoup de grottes religieuses sont interdites aux étrangers), notre connaissance des grottes éthiopiennes n'a pas progresse. C'est pourquoi les Transactions of the Cave Research Group of Great Britain, 1973,15 (3) restent à ce jour la seule publication de référence.

DÉNIVELLATIONS :

1. enkoftu Mohu (Bedenno).- 192 m

En 1976 par l'Univ. d'Addis Abeba.

2. enkoftu D/deesa..- 80 m

En 1976 par l'Univ. d'Addis Abeba.

3. enkoftu Hade Kure (Bedenno)..- 66 m

En 1976 par l'Univ. d'Addis Abeba.

4. Tula kiliwisa 1 (Tula, Harrar)..- 64 m

Exploré en 1971 par Bill Morton et al., (op. cit., coupe).

ETHIOPIE

ITYOPIYA

Bien qu'essentiellement volcanique, l'Ethiopie possède des roches sédimentaires dans lesquelles ont pu se former quelques cavités : régions de Mekele (Tigre), Harrar, Fantale, Shalla et Baie essentiellement. Si on ne tient pas compte des missions biospéléologiques (F. de Zeltner, 1901 ; T. Monod 1971, par exemple), c'est en 1972 qu'a eu lieu l'unique expédition spéléologique étrangère en Ethiopie (British Speleological Expédition to Ethio-pia). En 1976, l'Université d'Addis Abeba révèle les gouffres les plus importants. Depuis cette date, en raison des problèmes politiques, des difficultés d'accès (beaucoup de grottes religieuses sont interdites aux étrangers), notre connaissance des grottes éthiopiennes n'a pas progressé. C'est pourquoi les Transactions of the Cave Research Group of Great Britain, 1973,15 (3) restent à ce jour la seule publication de référence.

DÉNIVELLATIONS :

1. enkoftu Mohu (Bedenno).- 192 m

En 1976 par l'Univ. d'Addis Abeba.

2. enkoftu Dideesa..- 80 m

En 1976 par l'Univ. d'Addis Abeba.

3. enkoftu Hade Kure (Bedenno)..- 66 m

En 1976 par l'Univ. d'Addis Abeba.

4. Tula kiliwisa 1 (Tula, Harrar)..- 64 m

Exploré en 1971 par Bill Morton et al., (op. cit., coupe).

DÉVELOPPEMENTS :

1. SOF OMAR HOLUCA (Baie)..15100 m

Cette célèbre cavité (6°55'N et 40°45'E) est un site touristique visité de longue date. Elle est située près du petit village de Sof Omar. C'est une percée hydrogéologique de la rivière Web se pre-dant à Ayiew maco (alt 1 345 m) et résurgeant 1 200 m plus loin (alt 1 330 m). Vers la résurgence, s'est formé un labyrinthe donnant au système un total de 42 entrées et un développement de 15100 m.

La première visite connue est celle d'Arthur Donaldson-Smith en 1897, suivi par des Italiens en 1913 et 1938. La première traversée est effectuée par Eric Robson, Chris Clapham (Anglais) et Kabir Ahmed en 1966 : ils topographient en huit jours 8000 m de passage. Au printemps de 1972, la BSEE porte le développement topographie à 15100 m.

Topographie: d'après le plan de la BSEE publié dans Trans. C.R.G. of G.-B., 1973, 15(3).

2. Nur Mohaned holuca (Goro, Baie)2500 m

Alt 2600 m env. En 1972 par la BSSE (op. cit., plan).

3. Zayei neati (Mekele, Tigre).330 m

Topographie en 1962 par Dave Causer (op. cit., plan).

GABON

Les informations ci-jointes reposent essentiellement sur mes explorations personnelles et sur quelques renseignements récoltés çà et là. Elles donnent une image assez fidèle de la situation actuelle des explorations spéléologiques au Gabon. Il faut signaler que ces recherches sont peu développées en raison des difficultés d'accès dans certaines zones. Pourtant le potentiel karstique existe et il est fort possible que l'on trouvera dans le futur des cavités bien plus importantes que celles mentionnées ici.

Les grottes de la région de Lastoursville sont creusées dans des terrains sédimentaires non-métamorphisés parmi les plus vieux du monde (dépôt entre 2 et 2,3 milliards d'années). Elles restent toujours limitées à la tranche de roches carbonatées dans lesquelles elles sont creusées, banc horizontal de dolomies d'une quarantaine de mètres de puissance interstratifié dans des roches non solubles. Les plus fortes dénivelées (30 m env.) sont atteintes dans les grottes de Kessipougou, Lastoursville et Paouen n° 1.

Le Gabon possède des cavités creusées dans le jaspe (région de Franceville), dans les grès (monts Ngagui et Mouba, France-ville) et dans les oxydes et hydroxydes de fer (gisements de Belinga, au NE du pays): grotte du Faucon avec une salle de 10 m sur 10 !

Gérard Delorme

DÉVELOPPEMENTS :

1. grotte de Kessipougou (Lastoursville, Ogooue-Lolo).. 1552 m

Alt 470 m env., dolomies du Francevillien. Percée hydrologique entièrement pénétrable de 1200 m explorée en 1976-1978 par G. Delorme (Spelunca, 1979 (4) plan). Développement estimé à 2000 m.

2. grotte de Lastoursville (Lastoursville, Ogooue-Lolo).. 1352 m

Alt 400 m env. Percée de 1000 m, explorée en 1976-1978 par G. Delorme. Développement estimé a 1440 m (Spelunca, 1979 (4) plan).

3. grotte de Bongolo (Lebamba, Ndende, Ngounie)1150 m

Ann. Spél., 1952 (2) plan.

4. grotte de Paouen n' 1 (Lastoursville, Ogooue-Lolo)750 m

Alt 340 m env. Percée hydrogéologique explorée en 1976-1978 par G. Delorme (Spelunca, 1979 (4) plan). Possède une salle de 170 x 60 m.

5. grotte de la rivière Ibembe (Lastoursville, Ogooue-Lolo).641 m Alt 360 m env. Percée explorée en 1976-1978 par G. Delorme (Spelunca, 1979 (4) plan). Développement estimé à 940 m.

GUINÉE

À l'ouest du pays, en Moyenne Guinée, à la retombée occidentale du massif du Fouta-Djalon, où prennent naissance les principaux fleuves de l'Afrique de l'ouest, Sénégal, Gambie, Kroubal, des spéléologues chambériens, J.-L. Fantoli, R. Durand, reconnaissent en 1983 quelques cavités. C'est dans les hautes vallées et les régions tabulaires proches des villages de Kindia, Mamou et Labé que se trouvent de curieuses cavernes, localement dénommées fomé. Elles ont la particularité de se développer dans des roches volcaniques telles que les dolérites, les gabbro-dunites, les conglomérats ou les grès. Ces grottes sont des lieux étranges et sauvages où demeurent de considérables et d'extraordinaires colonies de chauves-souris.

Jean-Louis Fantoli.

DÉVELOPPEMENTS :

1. fomé Tiouki nord (Gora Yamba, Labé400 m

2. grotte de la Plantation (Sougéta, Kindia).400 m

3. Touké fomé (Seguaya, Kindia).-..300 m

4. grotte de Nianka (Allya, Kindia)..220 m

5. fomé Tiouki est (Gora Yamba, Labé)220 m

6. fomé Bougohey (Sabou, Mamou).200 m

7. fomé Goubambaya (Goubambaya, Malou).150 m

8. fomé MiliBili (Goubambaya, Mamou)..120 m

9. grotte de Kombétidé (Seguaya, Kindia)..105 m

10. fomé Frillé (Sougéta, Kindia)100 m

Fig 015

KENYA

Les seules grottes connues au Kenya jusqu'à ce jour sont volcaniques et font l'objet des recherches du Cave Exploration Group of East Africa, créé en 1964 et qui édite un bulletin périodique, récemment rebaptisé Speleophant.

Leviathani Cave comprend plusieurs segments ayant une dénivellation totale de 465 m, dont 408 pour le segment «Upper Leviathani cave» (Newsletter of C.E.G. of East Africa, 1978 (2), coupe schématique). Faute d'avoir pu consulter toutes les publications du C.E.G., la liste ci-après doit être considérée comme lacunaire.

DÉVELOPPEMENTS :

1. Leviathani Cave (mts Chyulu, Kibwezi).11152 m

Alt 1600 m. Compte onze entrées. Découverte en 1975, la cavité est explorée en 1976. Le plus long segment mesure 9152 m (Speleophant, 1982, 6).

2. Mathaioni Cave (mts Chyulu, Kiboko)..1700 m

Ou Mathaione lava tunnel. Grotte touristique qui a été explorée en 1966-1967.

3. Kimikia Cave (mts Chyulu, Kibwezi)1500 m

Explorée en 1965.

4. Cave 12 MtSuswa.542 m

(Bull, C.E.G. of E.A., 1972 (3) plan).

5. Kangundo Cave (Kangundo, Machakos).228 m

(NI of C.E.G. of E.A., 1965 (3) plan).

LIBYE

LÏBIYA

Plusieurs campagnes spéléologiques (Circolo Speleologico Romano, 1959-1960, entre Banghazï et Al-Bayda', Cyrénaïque; Comex et Société des Eaux de Marseille, près de Banghazï; équipe hongroise menée par Attila Kôsa, 1979-1981, karst du gypse de Bir al Ghanam, Tripolitaine) ont permis de mieux cerner le potentiel des surfaces calcaires libyennes. Les conditions climatiques, défavorables à la karstification, ont cependant autorisé la formation de cavités remarquables. Peu de Libyens semblent intéressés par la spéléologie et la seule publication consacrée à la Libye est l'excellent rapport d'Attila Kôsa, Bir al Ghanam karst study project (1981) auquel nous devons beaucoup.

DÉNIVELLATIONS :

1. Bukarma (Banghazï, Cyrénaïque)- 101 m

Alt 25 m. 78 m sont noyés. En 1975 par COMEX et S.E.M.

2. Abraq (Abraq, Cyrénaïque).- 92 m

En 1983 par A. Kôsa et Csernavôlgyi.

3. aïn Mizraq (Nasmah, Tripolitaine).-86 m

Alt 200 m env. Descendu vers 1936 (Kôsa, (op. cit., coupe).

4. «puits aux jumars» (Banghazï, Cyrénaïque)- 85 m

En 1977 par COMEX et S.E.M. Compte 60 m noyés.

5. «gouffre sans nom» (Jebel Akhdar, BanghazT, Cyrénaïque) .- 75 m

En 1959 par C.S.R. (Notiziario C.S.R., 1969 (18-19) coupe).

6. Muntaqa Aqaranta (al Marj, Cyrénaïque).- 60 m

En 1983 par A. Kôsa et Csernavôlgyi. Profondeur estimée à 100 m.

7. haua el Labrag (Labrag, Cyrénaïque)..- 53 m

En 1959 par C.S.R. (Not. C.S.R., 1969 (18-19) coupe.

8. Umm al Masabih.+ 52,5 m

DÉVELOPPEMENTS :

1. Umm al Masabih (Bir al Ghanam, Tripolitaine).3593 m

12 entrées. Gypse. En 1981 (Kôsa, (op. cit., plan).

2. Bukarma-Habibi (Banghazï, Cyrénaïque).2256 m

Appartient au système d'aïn Zayana. En 1976 et 1977 par COMEX et S.E.M. Compte 1454 m noyés. Plan inédit.

3. Mirisi (Banghazï, Cyrénaïque)..2117 m

En 1976 par COMEX et S.E.M. Totalement noyé. Appartient au système d'aïn Zayana. Plan inédit.

4. Abu an Niran n' 7 (Bir al Ghanam, Jefren, Tripolitaine). .858 m (Kôsa, (op. cit., plan).

5. aïn Debussia (Banghazï, Cyrénaïque)847 m

En partie noyé (1977, COMJX et S.E.M.)

6. «puits aux jumars» (Banghazï, Cyrénaïque)830 m

Appartient au système d'aïn Zayana (1977, COMEX et S.E.M.).

7. aïn Fasat (Bir al Ghanam, Tripolitaine)..618 m

(Kôsa, (op. cit., plan).

8. Abu an Niran n' 3 (Bir al Ghanam, Jefren, Tripolitaine).365 m (Kôsa, (op. cit., plan).

MADAGASCAR

MADAGASIKARA

Fig 016

Longtemps ignorée des spéléologues malgré un passé très lié à la France, Madagascar revient à la mode depuis 1981, date des premières expéditions étrangères réalisées dans ce pays depuis son indépendance.

Les karsts malgaches sont tous situés le long de la côte ouest du nord au sud de l'ile et représentent une superficie totale de 30000 km2, répartis en sept ensembles distincts. Sur le plan spé-léologique, les plus intéressants sont VAnkarana (150 km2) dans lequel ont été topographies plus de 100 km de galeries dont certaines parcourues par des rivières à crocodiles, le Mikoboka (2000 km2), d'accès très difficile, qui semble offrir le potentiel en profondeur le plus important, le Bemaraha (4 000 km2) actuellement peu exploré. Par contre, une reconnaissance effectuée sur le karst de Kelifely (9000 km2) s'est avérée infructueuse. Le Mahafaly (9000 km2) apparait comme étant un karst noyé à faible profondeur.

Les explorations ont débuté lors de la présence française dès 1938. De nombreuses grottes ont cependant eu des explorateurs et utilisateurs indigènes. C'est durant les années 60 que J. de Saint-Ours a effectué la plus grande partie des reconnaissances de cette époque. Une synthèse par R. Decary et A. Kiener, in Annales de Spéléologie, 1970 : 409-440 et 1971 : 31-46, résume la spéléologie malgache d'avant l'Indépendance.

Après le départ des Français, les seules explorations ont été le fait de J. Radofilao (Université d'Antsiranana) dans le massif de l'Ankarana. Quelques études de surface par les géographes de l'ERA 282 du C.N.R.SV(G. Rossi, J.-N. Salomon) synthétisées en 1981 par la thèse de G. Rossi fournirent la base des explorations actuelles qui permettent de lever peu à peu les interrogations que l'on pouvait se poser au sujet des karsts malgaches.

Eric Gilli.

DÉNIVELLATIONS :

1. gouffre de Tolikisy (Fiherenana, Toliara)- 160 m

Exploré en 1966-1968 par J. Radofilao.

2. aven de Lavaboro (Mahafaly, Toliara)..-115m

3. aven de Manamby (Fiherenana, Toliara)- 105 m

4. Andetobe (Ankarana, Ambilobe).- 105 m

DÉVELOPPEMENTS :

1. AMBATOHARANANA (Ankarana, Ambilobe).18100 m

La grotte, qui a été appelée rivière souterraine de Mananjeba, est située dans le massif de l'Ankarana, à 10 km au nord d'Ambi-lobe et à 75 km environ au sud d'Antsiranana.

Elle est traversée d'est en ouest par la rivière Mananjeba qui franchit ainsi, avant de se jeter dans le canal du Mozambique proche, une butte calcaire isolée, située au sud du massif.

C'est une grotte-labyrinthe où l'on suit, sur 2700 m, dans des galeries de grande taille, la rivière qui est navigable en pirogue. Par quelques galeries fossiles, on accède à une énorme doline d'effondrement au cœur de la butte.

Ambatoharanana s'est formée dans des calcaires récifaux du Jurassique moyen.

Connue sur environ 6000 m par J. de Saint-Ours, la grotte est topographiée sur 2700 m en 1972 par l'Association Sportive de l'Université de Madagascar (A.S.U.M.). En 1974, Jean Radofilao, avec Philippe Andriambololona et Félix Raoelison, réalise une expédition orientée vers les embranchements du cours souterrain de la rivière. En trois semaines, une bonne partie d'entre eux est explorée et topographiée, apportant un développement de 18100 m.

Topographie: d'après la synthèse de J. Radofilao parue dans Spelunca, 1984 (13).

2. Andrafiabe (Ankarana, Ambilobe)12030 m

Les explorations de J. de Saint-Ours (1961, 1963, D = 2800 m) sont poursuivies par l'A.S.U.M. (1964-1966, D = 9900 m; 1970-1971, D = 11 200 m) puis par J. Radofilao à partir de 1980.

3. Ambatoanjahana (Ankarana, Ambilobe)10810 m

Par l'expédition française de 1983. Navigation souterraine de 3700 m.

4. Antsatrabonko (Ankarana, Ambilobe).10475 m

Exploré par l'A.S.U.M. (1966-1970, D = 5760 m, puis par J. Radofilao et des coopérants français (1977-1978).

5. Anjohimilaintety (Ankarana, Ambilobe).9005 m

Par l'A.S.U.M. (1966-1972, D = 7500 m), puis J. Radofilao et les expéditions françaises (1980-1984).

6. Anjohiandranoboka (Andranoboka, Mahajanga)5330. m

Exploré en 1951-1952 par J. de Saint-Ours, Paulian et A. Ramahalimby (Ann. Spél., 1959 (3-4) plan).

7. AmpandriampanihyNord (Ankarana, Ambilobe)4480 m

En 1977-1978 par J. Radofilao et coopérants français.

8. Andetobe (Ankarana, Ambilobe).4260 m

9. «B» (Ankarana, Ambilobe).4080 m

Par Radofilao, 1978-1979.

10. Ambatomanjahana (Ankarana, Ambilobe)..3850 m

1971, A.S.U.M., puis 1982, expédition française.

11. Anjohin'ny Voamboana (Ankarana, Ambilobe).3750 m

1971, A.S.U.M., puis 1982, expédition française.

12. «Y» (Ankarana, Ambilobe)2560 m

13. Ambarabanja (Ankarana, Ambilobe)..2325 m

En 1972 par l'A.S.U.M.

14. Anjohiantsatrabonko (Ankarana, Ambilobe)..2070 m

15. Anjohibefoka (Ankarana, Ambilobe)..1940 m

En 1971, par l'A.S.U.M.

16. Analamisondrotra (Ankarana, Ambilobe)1900 m

(Madagascar, expéditions spéléologiques 81, rapport in Spéléologie, Nice, n° 115, plan).

N.B. «B» et «Y» sont des noms provisoires.

MAROC

MAGHREB

Fig 017

Le Maroc a une superficie de 724734 km2 dont 100000 environ sont constitués de calcaire, aussi est-ce un terrain de tout premier ordre pour la spéléologie. Les principaux ensembles sont situés dans trois domaines géologiques séparés eux-mêmes par d'importants accidents tectoniques : le domaine de l'Anti-Atlas au sud du Maroc, d'age précambrien, dont les reliefs atteignent 2 à 3000 m, s'étendant d'est en ouest; le domaine de l'Atlas, constituant une chaine orientée SO-NE, d'age calédonien, hercynien et alpin; le domaine rifin, au nord, d'age alpin terminal.

L'existence de cavités est connue depuis la nuit des temps : abris sous roche habités, utilisés comme grottes marabout, c'est-à-dire à des fins religieuses. Les véritables explorations commencent vers 1925 avec l'arrivée de Français audacieux. Le rhar bel Hordaïfa, au sud de Romani, est visité pour son guano. L'exploration de la grotte de Tasserakout, dans la région d'Oujda, à lieu en 1927. Norbert Casteret visite les grottes du Moyen Atlas au sud de Taza en 1934 : le Friouato dont il découvre l'entrée du réseau au fond du gouffre, le Chiker qu'il parcourt jusqu'au point bas. Le rhar Goran (Safi) est exploré pour la première fois en 1937. Le kef Aziza, à Tazzouguert (ouest d'Er Rachi-dia) est visité avant la seconde guerre mondiale.

C'est en 1947 que commencent les explorations systématiques avec la création de la Société Spéléologique du Maroc et, par la suite, des Spéléo-Clubs de Rabat, Meknès, Fès, Oujda, Agadir et Casablanca.

Un premier inventaire, édité en 1953, recense une soixantaine de gouffres et de grottes.

Des découvertes de première importance sont réalisées, notamment le kef Toghobeït dans le Rif et la rivière souterraine du Wit Tamdoun, au nord-est d'Agadir. Des siphons sont plongés au Chiker et au Friouato. D'autres, comme l'aïn Melghfi dans le Moyen Atlas de Béni Mellal, la rivière de Chara au sud de Taza, l'ifri N'Taoui ou la grotte du Caïd au sud d'Azilal dans le Haut Atlas, sont visités et permettent une connaissance plus approfondie des réseaux spéléologiques.

En 1981, parait l’inventaire Spéléologique du Maroc, de J. Camus et C. Lamouroux : il décrit 543 cavités et devient la référence essentielle pour ceux prévoyant une expédition au Maroc.

Camille Lamouroux.

DÉNIVELLATIONS :

1.KEFTOGHOBEÏT(Rif, BabTaza, Chaouene)..- 713 m

Le kef Toghobeït s'ouvre à l'extrémité ouest du Rif, non loin de la pittoresque ville de Chaouene. Il faut passer par le village de BabTaza où l'on prend une piste forestière en direction du djebel Laacheb. A 8 km de Bab Taza, on arrive dans une vaste dépression où se trouvent une source et de grandes batisses servant d'abri aux bergers. C'est peu après cette dépression que part le sentier du Toghobeït qu'on atteint en une demi-heure de marche. Le gouffre s'ouvre à l'altitude de 1700 m.

Carte 1/50000e Bab Taza; x 523,8; y 498,8.

Une coloration effectuée en 1960 a montré que les eaux absorbées par le siphon de la cote - 395 m émergent dans l'oued Sera-fat, 850 m plus basque le gouffre et à 3 500 m de distance. Quant à l'émergence des eaux disparaissant à - 700 m, elle est encore inconnue.

En 1959, des bergers indiquent le gouffre au Spéléo-Club de Rabat qui en entreprend l'exploration. Cette année, l'équipe formée de Penot, Camus, Lamouroux, Serrano et Renner atteignait une vaste salle à la cote - 135 m. En 1960, leS.C.R. est arrêté par un siphon situé à la profondeur de -380 m (coté par erreur - 544 m).

En 1969, une équipe belge du Spéléo-Club de l'Université Catholique de Louvain reprend l'exploration du gouffre, désamorce le court siphon terminal mais bute 15 m plus bas sur un nouveau siphon.

En 1971, le Spéléo-Club de Blois, mené par Michel Chassier, s'intéresse à la cavité : il découvre un nouveau passage à -240 m, mais, un peu plus loin, il ne peut franchir une étroiture. Celle-ci est désobstruée l'année suivante et, par manque de matériel, le S.C.B. interrompt son exploration à -540 m. En 1973, un premier terminus est atteint (voûte mouillante) à la cote -677 m. En 1974, un départ fossile est exploré, toujours par le S.C.B., qui conduit à un puits noyé, à la cote - 697 m (topo 1981). Le développement atteint alors 3600 m.

En 1981, une plongée de l'Association pour la Recherche Spéléologique au Maroc, portera la dénivellation totale à - 713 m, le développement atteignant 3725 m.

Topographie: d'après les levés du S.C.B. transmis par Michel Chassier.

Bibliographie : Chassier (M.) - Le gouffre du Toghobeït (Maroc, Rif), Spelunca, 1975 (2) : 29-32.

2. kef Tikhoubaï(djebel Tazekka, Moyen Atlas, Taza).. - 310 m Alt 1050 m. Exploré par le S.C. Taza (-120 m, 1964), le S.C. Rabat (- 155 m, 1967) et le S.C. Aix-en-Provence (- 310 m, 1969) (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, coupe).

3. Friouato (djebel Messaoud, Moyen Atlas)-271 m

Alt 1450 m. Exploré par le S.C. Taza (1930-1931), puis par N. Casteret (1934). Fond atteint par le S.C. Taza (1948) (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, coupe).

4. aïn Melghfi (Moyen Atlas, Azilal).(-115, + 136) 251 m

Alt 1350 m. Par S.S. Maroc (1948) et S.C. Alpin Languedocien et S.C. Rabat (1974).

5. kel El Sao (djebel Bou-Messaoud, Moyen Atlas, Taza). - 220 m Alt 1510 m. Exploré par Casteret (-144 m, 1934), S.C. Taza (-199, 1957) et G.S. Bagnols-Marcoule (-220 m, 1983) (Spelunca, 1984 (14) coupe).

6. kefAnefid (Moyen Atlas, Bab Bou Idir, Taza)..- 214 m

Alt 1280 m. En 1967 par Sheffield U.S.S. (S.U.S.S. Journal, 1978, 2 (6) coupe).

7. kefAmafane(Moyen Atlas, Béni Mellal).- 190 m

Alt 1100 m. En 1971 par P. Courbon (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, coupe).

8. kef Taounza (Moyen Atlas, Béni Mellal).- 165 m

9. kef Rhachaba (Rif, Bab Taza, Chaouene)- 152 m

Alt 1580 m. Exploré en 1960 par S.C. Rabat (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, coupe).

10. rharChiker (Moyen Atlas, Taza).-146 -n

11. rharKarkar (Maroc Central, Safi)- 140 m

Alt 405 m. En 1948, par S.S.M. (Cinq Années d'explorations sout. au Maroc, 1953, topo).

12. kef Ouled Ayach (Moyen Atlas).- 135 m

Alt 1280 m. Par Casteret (-117 m, 1934) et S.S.M. (-135 m, 1952) (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, coupe).

13. TaghlichtSidiMohamed(Rif, Melg el Ouidane). - 130 menv. Alt 470 m. En 1955 (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, croquis).

14. ifri Ighi (Atlas Central, Azilal)..- 127 m

Alt 1550 m. S.S.M. (1951).

15. kef Hamem (Moyen Atlas, Béni Mellal).- 127 m

En 1982, S.C. Rabat.

16. kef Idra (Oued el Arba, Taza)..- 125 m

Alt 1115 m. S.C. Taza, 1964 (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, coupe).

17. kefEIMaaza (Moyen Atlas, Béni Mellal)-123 m

Alt 930 m. S.S.M., 1957 (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, coupe).

18. kef Naverine (Moyen Atlas, Bab Bou Idir, Taza)- 120 m

Alt 1435 m. S.U.S.S., 1972 (S.U.S.S. Jl., 1978, 2 (6) coupe).

19. «diaclase du» Jbel Tardate (Moyen Atlas, Khenifra, Taza) -120 m

Alt 1698 m. S.C. Rabat, 1978 (Echo des Vulcains (41) suppl., coupe).

20. kef el Macaque (Moyen Atlas, Khenifra, Taza).- 120 m

G.S.B.M., 1983.

21. Oued Maakel (perte) (Merkaoua, Taza)..- 120 m env.

(Spéléo-Dordogne, 1965 (15) croquis).

22. kef Lahnash (Moyen Atlas, Taza).- 120 m env.

(Cerberus S.S. Journal, 1980, 10 (1) coupe).

23. kef Ensough (Rif, Bab Taza, Chaouene)-119m

Alt 1715 m. S.C.B. et S.C. Caen, 1979 (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, coupe).

24. kef Bouali III (Moyen Atlas, Taza)- 119 m

Alt 1450 m. S.C. Rabat, 1980 (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, coupe).

25. if ri N'Ait Haddou (Moyen Atlas, El Ksiba, Béni Mellal)- 118 m (Echo des Vulcains (41) suppl., coupe).

DEVELOPPEMENTS :

1. Wit Tamdoun (Tazroukht, Immouzer, Agadir)..7550 m

Ou A Ouit n'Doun. Exploré par la S.S.M. (1200 m, 1950), le S.C. Rabat (7550 m, 1957) et l'E.R.E. Catalunya (1971, 1973) (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, plan).

2. rhar Chara (Moyen Atlas, Taza)..6 200 m

Rivière souterraine explorée en 1962-1963 par Chatelain et Matthieu, par le S.C. Périgueux en 1964-1965 et par le S.C. Aix-en-Provence en 1967 (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, plan).

3. kef Aziza (Atlas Central, Bou Denib, Errachidia).3950 m

Chiffre donné par des explorateurs yougoslaves (Echo des Vulcains, suppl. n° 41, plan 1981 de 1541 m).

4. rhar Chiker (Moyen Atlas, Taza).3865 m

Explorée à partir de 1934 (N. Casteret). Chiffre obtenu en 1982 par le S.C. Nantua.

5. kef Toghobeït (Rif, BabTaza, Chaouene).3725 m

6. if ri N'hamed N'Taouïa (Atlas Central, Ait N'hamed, Azilal) .3600 m

La S.S. Maroc explore 1400 m en 1950 puis le Westminster S.G. 3600 m en 1981 (Caves & Caving, 1982 (16) plan).

7. aïn Melghfi (Moyen Atlas, Azilal).2732 m

En 1972 par le S.C.U.C. Louvain (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, plan).

8. rharlsk N'Zouya (Essaouira, Agadir)2300 m env.

En 1960 par S.S.M. (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, plan).

9. rhar Karkar (Maroc Central, Safi).2300 m

(Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, plan).

10. kef Azar (Moyen Atlas, Merhaoua).2000 m env.

11. Agardi Oulkhouchin (Anti-Atlas, Akhsass, Bou Isakarn) ..2000 m env.

12. kèf Ensough (Rif, BabTaza, Chaouene).1875 m

En 1979 et 1980 par A.Re.S.Ma. (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, plan).

13. Friouato (djebel Messaoud, Moyen Atlas)1730 m

(Camus, Lamouroux, (op. cit., 1981, plan).

14. rhar Goran (Cap Bedouza, Saf i).1670 m

En 1950 par S.S.M. (Camus, Lamouroux, op. cit., 1981, plan).

15. ifri N'Taguelmous.1659 m

1e. ifr; N'Csïd (Atlas Centra!, Ait M'hamed, Azilal).1500 m

NAMIBIE

NAMIBIA

Grace aux renseignements rapportés par Pierre Strinati, on sait aujourd'hui que la Namibie possède des phénomènes karstiques de grande taille, comme le lac Gulnas (Otavi Bergland) sondé à - 153 m ou le lac d'Otjikoto, profond de 60 m pour un diamètre de 160 m. Les plongeurs de la South African Speleolo-gical Association ont atteint - 110 m dans Harasib (Otavi Bergland), cavité également sondée à - 153 m, tandis que Ghaub, gouffre-grotte de l'Otavi Bergland (-31 m) développe 1070 m.

NIGERIA

Les possibilités spéléologiques du Nigeria semblent bien limitées si l'on s'en tient aux seuls abris sous roche, en granit, de Birnin Kudu (Kano), au nord du pays : le n° 2 développe.. 17 m (N.S.S. News, 1977, 35 (3) plan). Mentionnons aussi une grotte dans le basalte, Kassa (Bauchi) longue de 45 m et signalée en 1932.

RWANDA

Si l'Afrique est, globalement, un continent au faible potentiel spéléologique, on y trouve cependant des phénomènes pseudokarstiques de très grand intérêt. Ainsi, au Rwanda, des spéléologues barcelonais ont en 1977 exploré deux cavités formées dans la lave, ubuwumo bwa Musanze (Ruhengeri) développant 4560 m pour 210 m de dénivellation (mais en plusieurs segments) et ubuwumo bwa Nyirabadogo (Bigowa) développant 1 500 m environ.

TANZANIE

TANZANIA

La Tanzanie a fait l'objet de recherches archéologiques et paléontologiques dans lesquelles les grottes ont parfois été concernées. Or, jusqu'à aujourd'hui, aucun spéléologue ne s'y est encore intéressé. En 1912, une grotte, Nduli (Kibata), aurait été explorée sur une longueur de 3500 m !

TUNISIE

TUNIS

Fig 018

Bien qu'une grande partie du territoire tunisien soit couvert de calcaire (ou de dolomie) on ne trouve que peu de massifs karsti-fiés (djebels Zaghouan Oust, Ben Saïdane et Fkirine, par exemple). De plus, les couches y sont de faible épaisseur, sauf dans les djebels Serdj, Bargou, Teboursouk ou Cap Bon.

Quand la Tunisie était Protectorat français, la section de Tunis du Club Alpin Français, de 1948 à 1958, a commencé quelques explorations. Des cavités, situées'en secteurs miniers, ont été visitées par les mineurs. Plus récemment (1969-1976), des clubs français (Société Spéléologique d'Avignon, Spéléo-Ragaï de Vedène) ont effectué de sporadiques explorations. Aujourd'hui, la spéléologie tunisienne, grace à Lotfi Ghattas, est en cours de développement. Dans Spéléo-Drack, n° 14 (Le Havre, 1980), Jean-Jacques Lhopiteau dresse en 164 pages un bilan assez complet de la spéléologie en Tunisie.

DÉNIVELLATIONS :

1. rhar Djebel Serdj(Ousseltia, Kairouan)… (- 167, + 100)267 m Alt 950 m. Compte trois accès artificiels creusés avant 1913. Exploré par le C.A.F. vers 1948-1950 (- 109, + 70), puis par la S.S. Avignon en 1969 et Spéléo-Ragaï de Vedène en 1976 (Spelunca, 1978, (2) coupe).

2. rhar Aïn Et Tseb (djebel Serdj, Ousseltia, Kairouan). . . + 160 m

3. rhar Kriz(dj. Teboursouk, Aïn Younes, Khaled Nord). - 150 m

4. Mongass el Hamam (djebel Ben Saïdane, Ain Djougar, Pont du Fahs).- 100 m

(Spéléo-Drack, 1980 (14) coupe).

5. rhar Zaghouan (Zaghouan, Tunis).-77 m

Alt 945 m (Spéléo-Drack, 1980 (14) coupe).

6. damous Ben Habib (djebel Teboursouk, Nefza).- 60 m

Ou rhar Khanget Ket Tout, alt 350 m (Annales Spél., 1952 (2) coupe).

7. aïn Djougar n° 1 (djebel Ben Saïdane, Aïn Djougar, Pont du Fahs).- 55 m

(Spéléo-Drack, 1980 (14) coupe).

8. rhar Djebel Saïkra n° 1 (Matmata, Medenine)..- 50 m

(Spéléo-Drack, 1980 (14) coupe).

DÉVELOPPEMENTS :

1. rhar Aïn Et Tsab (djebel Serdj, Ousseltia, Kairouan)2600 m env. Alt 940 m. En 1976 par le S.R. Vedène et 1981 par le S.C. Péri-gueux (plan de 565 m in rapport S.R.V., Djebel Serdj, Tunisie, 1977).

2. rhar Djebel Serdj (Ousseltia, Kairouan).1 700 m

En 1969 (1260 m) par S.S.A, et 1976 par S.R.V. (Spelunca, 1978 (2) plan).

3. rhar Kriz (djebel Teboursouk, Aïn Younes, Khaled Nord)1130 m (Spéléo-Drack, 1980 (14) plan).

4. rharAïssa n° 1 (djebel Chambi, Aïn Touerf, Kasserine). .360 m (Spéléo-Drack, 1980 (14) plan).

5. damous Ben Habib (djebel Teboursouk, Nefza)..335 m

(Annales Spél., 1952 (2) plan).

6. rhar Tilist (Tamerza-Midès).320 m

Ou rhar Tamerza (Spéléo-Drack, 1980 (14) plan).

7'. damous Sbaa n° 1 (djebel Bou Hanech, Talla)..300 m

(Spéléo-Drack, 1980 (14) plan). 8. rhar Aïssa n° 2 (djebel Chambi, Aïn Touerf, Kasserine). .250 m

(Spéléo-Drack, 1980 (14) plan).

ZAÏRE

Ce sont les biospéléologues belges qui révèlent le potentiel spéléologique du Zaïre, Geerts en 1912, Schwetz en 1936 et surtout après la seconde guerre mondiale, N. Leleup qui de 1948 à 1954 prospecte l'ouest du pays (Mont Hoyo, Itombwe, Maniema, Shaba; Leleup, La faune cavernicole du Congo Belge.., Tervuren, 1956) et, avec M. Heuts, le Bas Zaïre entre Kinshasa et la frontière angolaise (Heuts, Leleup, La géographie et l'écologie des grottes du Bas-Congo, Tervuren, 1954).

Depuis, peu de traces d'exploration et en 1984 deux groupes belges, menés par Yves Quinif, réalisent une expédition, «Kwilu 1984», dans le Bas Zaïre.

Les calcaires sont datés du Précambrien et contiennent des grottes à développement horizontal, de formes amples, parcourues par des rivières souterraines. Certaines, au Shaba, sont connues pour leur art rupestre.

DÉNIVELLATIONS :

1. tadi Gwango (Kiasi-Mankala, Bas Zaïre).- 70 m

1984, «Kwilu 84» (Spéléo-Flash, 1985 (146) coupe).

2. tadi Kieza (Mbanza Ngungu, Bas Zaïre).- 55 m

DÉVELOPPEMENTS :

1. grotte de Pitanshi (Kamina, Shaba).7000 m env.

2. grotte de Ngovo (Mbanza Ngungu, Bas Zaïre)..5860 m

Exploration anonyme, plan au Musée Royal d'Afrique Centrale de Tervuren.

3. grotte de Kiwakishi (Mitwaba, Shaba)..2100 m

Explorée en 1957-1958 par la S.S. Elisabethville et S.C. Jadotville (Karstologia, 1984 (4) plan).

4. grotte de Salanga (Gandajika, Lupata, Kasai)2000 m env.

5. grande grotte de Ngungu (Mbanza Ngungu, Bas Zaïre). 1665 m Grotte touristique. Plan au Musée Royal d'Afrique Centrale de Tervuren.

6. grotte de Ndimba Dimba (Mbanza Ngungu, Bas Zaïre). 1 660 m 1984, «Kwilu 84» (Spéléo-Flash, 1985 (146) plan).

7. tadi Kieza (Mbanza Ngungu, Bas Zaïre).1300 m

1984, «Kwilu 84» (Spéléo-Flash, 1985 (146) plan).

8. «grotte supérieure Tordeur» (Mbanza Ngungu, Bas Zaïre)986 m (Heuts, Leleup, op. cit., plan).

9. tadi Ndieka (Kanka, Lovo, Bas Zaïre)635 m

1984, «Kwilu 84».

10. grotte de Mbuzi (Mbanza Ngungu, Bas Zaïre)..610 m

1984, «Kwilu 84».

ZIMBABWE

A 100 km au nord-ouest de Harare, près de Chinhoyi (anciennement Sinoia), Chirorodziva est une célèbre grotte, connue depuis toujours, témoin de plusieurs guerres tribales (XIXe siècle), aménagée pour le tourisme. A l'intérieur, un lac a été plongé jusqu'à - 103 m en 1969 par les Africains du Sud (Normalair Underwater Club) et sondé jusqu'à - 172 m.



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