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Bourgogne

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Bourgogne



Superficie 31 582 km2

Population

Entre 1982 et 1999, la population n'a augmenté que de 14 034 personnes, contre 66 000 de 1968 à 1975 et 25 000 de 1975 à 1982. Si la Côte-d'Or et l'Yonne poursuivent leur croissance, la Nièvre et la Saône-et-Loire sont en recul. Les véritables pôles de développement sont le Sénonais et l'agglomération dijonnaise, qui se prolonge en direction de Beaune. Ces disparités sont aussi inhérentes au poids des zones rurales, insuffisamment adaptées au marché mondial. Outre l'agglomération dijonnaise, qui ne forme pas un complexe urbain de taille importante, le semis urbain demeure modeste.

Chef-lieu  Dijon

Nombre de départements :

4 - Côte-d'Or (21), NiÈvre (58), Saône-et-Loire (71), Yonne (89).

Climat :

Diverse par ses pays, la Bourgogne l'est aussi par son climat. Plus océanique en Nivernais, il est plus froid en hiver et plus chaud en été vers l'est: Dijon enregistre une moyenne de 1,4 °C en janvier, contre 2,8 °C à Nevers; en été, ces moyennes s'élèvent respectivement à 19,5 °C et 18,4 °C. Les précipitations moyennes ne dépassent guère 650 à 900 mm/an. Seules les hautes terres centrales sont plus arrosées (1 600 mm au Haut-Folin, point culminant du Morvan), ce qui explique la richesse de la forêt, qui couvre 31,8 % de la superficie régionale et représente 7 % de la forêt française. Cette ressource est cependant inadaptée à la demande du marché du bois, les deux tiers de la surface étant formés de taillis simples et de taillis sous futaie, qui fournissent du bois d'industrie et un bois de feu peu recherché. Avec un million d'hectares de forêts, le parc naturel régional du Morvan représente néanmoins un atout touristique.

Economie :

Alors que la NiÈvre et le sud de la Saône-et-Loire constituent des zones défavorisées, le Nord-Ouest subit l'influence de la région parisienne. Face au déclin du bassin de Montceau-les-Mines - Le Creusot et de certains petits centres industriels, c'est l'agriculture qui exprime surtout la diversité régionale.

L'art bourguignon



De nombreuses trouvailles archéologiques, abondantes pour toutes les périodes, montrent que la Bourgogne a été une voie d'échanges dÈs la protohistoire. Tous les peuples qui utilisÈrent le couloir rhodanien (Celtes allant vers l'Espagne ; Romains partant vers la Germanie ; Barbares divers, notamment les Burgondes) ont laissé des traces de leur passage ou de leurs installations. Les tumulus bourguignons de l'age du bronze et du premier age du fer sont parmi les plus riches de France, ainsi que les tombes à char, dont la plus célÈbre est à Vix.Pendant toute la période médiévale, la Bourgogne fut l'un des centres actifs de la chrétienté. L'action des moines batisseurs, la fondation des grandes abbayes mÈres de Cluny (au Xe siÈcle) puis de Citeaux (au XIe s.), la construction d'innombrables monastÈres et de sanctuaires jalonnent la route des fidÈles vers Compostelle, route qui passait par Vézelay ; l'apostolat de saint Bernard au XIe siÈcle, puis le mécénat des ducs de Bourgogne ont fait de cette province le foyer d'un art actif et original jusqu'à la Renaissance. Et Saint-Philibert-de-Tournus reste le plus prestigieux des chefs-d'œuvre romans encore visibles.L'importance de l'architecture bourguignonne est égale à son rayonnement. Les voÛtes de pierre apparaissent dÈs le IXe siÈcle, c'est-à-dire plus tôt qu'ailleurs. L'architecture religieuse est marquée par trois styles : églises de pÈlerinage, style luxueux instauré par les clunisiens, parti pris d'austérité des cisterciens ; nés en Bourgogne, ils essaimeront dans toute la France et dans le reste de la chrétienté.

Vézelay

La vaste église de pÈlerinage, dont la Madeleine à Vézelay reste le plus célÈbre exemple, se caractérise par une élévation à deux étages, une voÛte en berceau hémisphérique, trois vastes nefs précédées d'un narthex, un large déambulatoire autour du chœur, un éclairage abondant. La richesse de la décoration sculptée, la verve imaginative de l'iconographie, l'animation des figures sont communes aux églises de pÈlerinage et aux églises clunisiennes. Ces principes persisteront pendant l'age gothique. L'art bourguignon est resté profondément marqué par le style roman, jusqu'à une période avancée du XIVe siÈcle : les adjonctions du gothique passent presque inaperçues. C'est le style flamboyant qui renouvellera l'ornementation et la sculpture dans un esprit dont la cathédrale d'Auxerre fournit l'exemple. C'est également à la fin de la période gothique que l'art des charpentes de bois, dans l'architecture civile, a atteint ses sommets (hospice de Beaune).

L'art franco-flamand

Sous le mécénat des ducs de Bourgogne, les arts profanes connurent un essor aussi brillant que l'art religieux. On nomme souvent cet art, notamment en ce qui concerne la peinture, art franco-flamand. Le renouveau de la peinture et de la sculpture fut favorisé au XIVe siÈcle par les ducs de Bourgogne, qui, tout en entretenant de constantes relations avec la Provence et l'Italie, firent appel aux artistes flamands, lesquels vivaient dans leurs possessions du Nord. Le sculpteur Claus Sluter, qui dirigea le chantier de la chartreuse de Champmol à partir de 1389, eut un rôle déterminant sur cette évolution, en introduisant le naturalisme propre aux pays du Nord. Un art funéraire trÈs caractéristique (tombeaux de Philippe le Hardi et de Philippe le Bon, dus à Le Moiturier) prit son essor en Bourgogne.À Dijon, mÊme aprÈs le départ de la cour ducale, la peinture développa un style mixte, alliant la douceur siennoise, le modelé franc et vigoureux de l'école provençale, le rude naturalisme flamand et l'élégance parisienne. Le Martyre de saint Denis peut Être cité comme l'exemple le plus représentatif de cet art dijonnais. Vers 1500, l'école bourguignonne fut transformée par la réunion de la province à la couronne de France : le maitre de Moulins, Jean Perréal et leurs émules anonymes s'illustrÈrent par un style chatoyant, un réalisme de détail, une recherche de la beauté

Calauz Diana si Stretea Alexandra





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