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HIÉRARCHIE PSYCHOLOGIQUE DES RACES

la sociologie



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HIÉRARCHIE PSYCHOLOGIQUE DES RACES

La classification psychologique repose, comme les classifications anatomiques, sur la constatation d’un petit nombre de caractÈres irréductibles et fondamentaux. — Classification psychologique des races humaines. — Les races primitives. — Les races inférieures. — Les races moyennes. — Les races supérieures — Eléments psychologiques dont le groupement permet cette classification. — Eléments qui possÈdent le plus d’importance. — Le caractÈre. — La moralité. — Les qualités intellectuelles sont modifiables par l’éducation. — Les qualités du caractÈre sont irréductibles et constituent l’élément invariable de chaque peuple. — Leur rôle dans l’histoire. — Pourquoi des races différentes ne sauraient se comprendre et s’influencer. — Raisons de l’impossibilité de faire accepter une civilisation supérieure par un peuple inférieur.



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Lorsqu’on examine, dans un livre d’histoire naturelle, les bases de la classification des espÈces, on constate aussitôt que les caractÈres irréductibles et par conséquent fondamentaux, permettant de déterminer chaque espÈce, sont trÈs peu nombreux. Leur énumération tient toujours en quelques lignes.

C’est qu’en effet le naturaliste ne s’occupe que des caractÈres invariables, sans tenir compte des caractÈres transitoires. Ces caractÈres fondamentaux en entrainent fatalement d’ailleurs toute une série d’autres à leur suite. Il en est de mÊme des caractÈres psychologiques des races. Si l’on entre dans les détails, on constate, d’un peuple à l’autre, d’un individu à l’autre, des divergences innombrables et subtiles ; mais si l’on ne s’attache qu’aux caractÈres fondamentaux, on reconnait que pour chaque peuple ces caractÈres sont peu nombreux. Ce n’est que par des exemples — nous en fournirons bientôt de trÈs caractéristiques — qu’on peut montrer clairement l’influence de ce petit nombre de caractÈres fondamentaux dans la vie des peuples.

Les bases d’une classification psychologique des races ne pouvant Être exposées qu’en étudiant dans ses détails la psychologie de divers peuples, tache qui demanderait à elle seule des volumes, nous nous bornerons à les indiquer dans leurs grandes lignes.

En ne considérant que leurs caractÈres psychologiques généraux, les races humaines peuvent Être divisées en quatre groupes : 1° les races primitives ; 2° les races inférieures ; 3° les races moyennes ; 4° les races supérieures.

Les races primitives sont celles chez lesquelles on ne trouve aucune trace de culture, et qui en sont restées à cette période voisine de l’animalité qu’ont traversée nos ancÊtres de l’age de la pierre taillée : tels sont aujourd’hui les Fuégiens et les Australiens.

Au-dessus des races primitives se trouvent les races inférieures, représentées surtout par les nÈgres. Elles sont capables de rudiments de civilisation, mais de rudiments seulement. Elles n’ont jamais pu dépasser des formes de civilisation tout à fait barbares, alors mÊme que le hasard les a fait hériter, comme à Saint-Domingue, de civilisations supérieures.

Dans les races moyennes, nous classerons les Chinois, les Japonais, les Mogols et les peuples sémitiques. Avec les Assyriens, les Mogols, les Chinois, les Arabes, elles ont créé des types de civilisations élevées que les peuples européens seuls ont pu dépasser.

Parmi les races supérieures, on ne peut faire figurer que les peuples indo-européens. Aussi bien dans l’antiquité à l’époque des Grecs et des Romains, que dans les temps modernes, ce sont les seules qui aient été capables de grandes inventions dans les arts, les sciences et l’industrie. C’est à elles qu’est dÛ le niveau élevé que la civilisation a atteint aujourd’hui. La vapeur et l’électricité sont sorties de leurs mains. Les moins développées de ces races supérieures, les hindous notamment, se sont élevées dans les arts, les lettres et la philosophie, à un niveau que les Mogols, les Chinois et les Sémites n’ont jamais pu atteindre.

Entre les quatre grandes divisions que nous venons d’énumérer, aucune confusion n’est possible, l’abime mental qui les sépare est évident. Ce n’est que lorsqu’on veut subdiviser ces groupes que les difficultés commencent. Un Anglais, un Espagnol, un Russe, font partie de la division des peuples supérieurs, mais cependant nous savons bien qu’entre eux les différences sont trÈs grandes.

Pour préciser ces différences, il faudrait prendre chaque peuple séparément et décrire son caractÈre. C’est ce que nous ferons bientôt pour deux d’entre eux afin de donner une application de la méthode et montrer l’importance de ses conséquences.

Pour le moment, nous ne pouvons qu’indiquer trÈs sommairement la nature des principaux éléments psychologiques qui permettent de différencier les races.

Chez les races primitives et inférieures — et il n’est pas besoin d’aller chez les purs sauvages pour en trouver, puisque les couches les plus basses des sociétés européennes sont homologues des Êtres primitifs — on constate toujours une incapacité plus ou moins grande de raisonner, c’est-à-dire d’associer dans le cerveau, pour les comparer et percevoir leurs analogies et leurs différences, les idées produites par les sensations passées ou les mots qui en sont les signes, avec les idées produites par les sensations présentes. De cette incapacité de raisonner résulte une grande crédulité et une absence complÈte d’esprit critique. Chez l’Être supérieur, au contraire, la capacité d’associer les idées, d’en tirer des conclusions est trÈs grande, l’esprit critique et la précision hautement développés.

Chez les Êtres inférieurs, on constate encore une dose d’attention et de réflexion trÈs minime, un esprit d’imitation trÈs grand, l’habitude de tirer des cas particuliers des conséquences générales inexactes, une faible capacité d’observer et de déduire des résultats utiles des observations, une extrÊme mobilité du caractÈre et une trÈs grande imprévoyance. L’instinct du moment est le seul guide. Comme Ésaü — type du primitif — ils vendraient volontiers leur droit d’ainesse futur pour le plat de lentilles présent. Lorsque à l’intérÊt immédiat l’homme sait opposer un intérÊt futur, se donner un but et le suivre avec persévérance, il a réalisé un grand progrÈs.

Cette incapacité de prévoir les conséquences lointaines des actes et cette tendance à n’avoir pour guide que l’instinct du moment condamnent l’individu aussi bien que la race à rester toujours dans un état trÈs inférieur. Ce n’est qu’à mesure qu’ils ont pu dominer leurs instincts, c’est-à-dire qu’ils ont acquis de la volonté, et par conséquent de l’empire sur eux-mÊmes, que les peuples ont pu comprendre l’importance de la discipline, la nécessité de se sacrifier à un idéal et s’élever jusqu’à la civilisation. S’il fallait évaluer par une mesure unique le niveau social des peuples dans l’histoire, je prendrais volontiers pour échelle le degré de leur aptitude à dominer leurs impulsions réflexes. Les Romains, dans l’antiquité, les Anglo-Américains dans les temps modernes, représentent les peuples qui ont possédé cette qualité au plus haut point. Elle a contribué puissamment à assurer leur grandeur.

C’est par leur groupement général, et leur développement respectif que les divers éléments psychologiques précédemment énumérés forment les constitutions mentales qui permettent de classifier les individus et les races.

De ces éléments psychologiques les uns ont trait au caractÈre, les autres à l’intelligence.

Les races supérieures se différencient des races inférieures aussi bien par le caractÈre que par l’intelligence, mais c’est surtout par le caractÈre que se différencient entre eux les peuples supérieurs. Ce point a une importance sociale considérable et il importe de le marquer nettement.

Le caractÈre est formé par la combinaison, en proportion variée, des divers éléments que les psychologues désignent habituellement aujourd’hui sous le nom de sentiments. Parmi ceux qui jouent le rôle le plus important, il faut noter surtout : la persévérance, l’énergie, l’aptitude à se dominer, facultés plus ou moins dérivées de la volonté. Nous mentionnerons aussi, parmi les éléments fondamentaux du caractÈre, et bien qu’elle soit la synthÈse de sentiments assez complexes, la moralité. Ce dernier terme, nous le prenons dans le sens de respect héréditaire des rÈgles sur lesquelles l’existence d’une société repose. Avoir de la moralité, pour un peuple, c’est avoir certaines rÈgles fixes de conduite et ne pas s’en écarter. Ces rÈgles variant avec les temps et les pays, la morale semble par cela mÊme chose trÈs variable, et elle l’est en effet ; mais pour un peuple donné, à un moment donné, elle doit Être tout à fait invariable. Fille du caractÈre, et nullement de l’intelligence, elle n’est solidement constituée que lorsqu’elle est devenue héréditaire, et, par conséquent, inconsciente. D’une façon générale, c’est en grande partie du niveau de leur moralité que dépend la grandeur des peuples.

Les qualités intellectuelles sont susceptibles d’Être légÈrement modifiées par l’éducation ; celles du caractÈre échappent à peu prÈs entiÈrement à son action. Quand l’éducation agit sur elles, ce n’est que chez les natures neutres, n’ayant qu’une volonté à peu prÈs nulle, et penchant aisément par conséquent vers le côté oÙ elles sont poussées. Ces natures neutres se rencontrent chez des individus, mais bien rarement chez tout un peuple, ou, si on les y observe, ce n’est qu’aux heures d’extrÊme décadence.

Les découvertes de l’intelligence se transmettent aisément d’un peuple à l’autre. Les qualités du caractÈre ne sauraient se transmettre Ce sont les éléments fondamentaux irréductibles qui permettent de différencier la constitution mentale des peuples supérieurs. Les découvertes dues à l’intelligence sont le patrimoine commun de l’humanité ; les qualités ou les défauts du caractÈre constituent le patrimoine exclusif de chaque peuple. C’est le roc invariable que la vague doit battre jour aprÈs jour pendant des siÈcles avant d’arriver à pouvoir seulement en émousser les contours ; c’est l’équivalent de l’élément irréductible de l’espÈce, la nageoire du poisson, le bec de l’oiseau, la dent du carnivore.

Le caractÈre d’un peuple et non son intelligence détermine son évolution dans l’histoire et rÈgle sa destinée. On le retrouve toujours, derriÈre les fantaisies apparentes, de ce hasard trÈs impuissant, de cette providence trÈs fictive, de ce destin trÈs réel, qui, suivant les diverses croyances, guide les actions des hommes.

L’influence du caractÈre est souveraine dans la vie des peuples, alors que celle de l’intelligence est véritablement bien faible. Les Romains de la décadence avaient une intelligence autrement raffinée que celle de leurs rudes ancÊtres, mais ils avaient perdu les qualités de caractÈre : la persévérance, l’énergie, l’invincible ténacité, l’aptitude à se sacrifier pour un idéal, l’inviolable respect des lois, qui avaient fait la grandeur de leurs aÃeux. C’est par le caractÈre que 60,000 Anglais tiennent sous le joug 250 millions d’Hindous, dont beaucoup sont au moins leurs égaux par l’intelligence, et dont quelques-uns les dépassent immensément par les goÛts artistiques et la profondeur des vues philosophiques. C’est par le caractÈre qu’ils sont à la tÊte du plus gigantesque empire colonial qu’ait connu l’histoire. C’est sur le caractÈre et non sur l’intelligence que se fondent les sociétés, les religions et les empires. Le caractÈre, c’est ce qui permet aux peuples de sentir et d’agir. Ils n’ont jamais beaucoup gagné à vouloir trop raisonner et trop penser 



C’est de la constitution mentale des races que découle leur conception du monde et de la vie, par conséquent leur conduite. Nous en fournirons bientôt d’importants exemples. Impressionné d’une certaine façon par les choses extérieures, l’individu sent, pense et agit d’une façon fort différente de celles dont sentiront, penseront et agiront ceux qui possÈdent une constitution mentale différente. Il en résulte que les constitutions mentales, construites sur des types trÈs divers, ne sauraient arriver à se pénétrer. Les luttes séculaires des races ont surtout pour origine l’incompatibilité de leurs caractÈres. Il est impossible de rien comprendre à l’histoire si l’on n’a pas toujours présent à l’esprit que des races différentes ne sauraient ni sentir, ni penser, ni agir de la mÊme façon, ni par conséquent se comprendre. Sans doute les peuples divers ont dans leurs langues des mots communs qu’ils croient synonymes, mais ces mots communs éveillent des sensations, des idées, des modes de penser tout à fait dissemblables chez ceux qui les entendent. Il faut avoir vécu avec des peuples dont la constitution mentale diffÈre sensiblement de la nôtre, mÊme en ne choisissant parmi eux que les individus parlant notre langue et ayant reçu notre éducation, pour concevoir la profondeur de l’abime qui sépare la pensée des divers peuples. On peut, sans de lointains voyages, s’en faire quelque idée en constatant la grande séparation mentale qui existe entre l’homme civilisé et la femme, alors mÊme que celle-ci est trÈs instruite. Ils peuvent avoir des intérÊts communs, des sentiments communs, mais jamais des enchainements de pensées semblables. Ils se parleraient pendant des siÈcles sans s’entendre parce qu’ils sont construits sur des types trop différents pour pouvoir Être impressionnés de la mÊme façon par les choses extérieures. La différence de leur logique suffirait à elle seule pour créer entre eux un infranchissable abime.

Cet abime entre la constitution mentale des diverses races nous explique pourquoi les peuples supérieurs n’ont jamais pu réussit à faire accepter leur civilisation par des peuples inférieurs. L’idée si générale encore que l’instruction puisse réaliser une telle tache est une des plus funestes illusions que les théoriciens de la raison pure aient jamais enfantée. Sans doute, l’instruction permet, grace à la mémoire que possÈdent les Êtres les plus inférieurs — et qui n’est nullement le privilÈge de l’homme, — de donner à un individu placé assez bas dans l’échelle humaine, l’ensemble des notions que possÈde un Européen. On fait aisément un bachelier ou un avocat d’un nÈgre ou d’un Japonais ; mais on ne lui donne qu’un simple vernis tout à fait superficiel, sans action sur sa constitution mentale. Ce que nulle instruction ne peut lui donner, parce que l’hérédité seule les crée, ce sont les formes de la pensée, la logique, et surtout le caractÈre des Occidentaux. Ce nÈgre ou ce Japonais accumulera tous les diplômes possibles sans arriver jamais au niveau d’un Européen ordinaire. En dix ans, on lui donnera aisément l’instruction d’un Anglais bien élevé. Pour en faire un véritable Anglais, c’est-à-dire un homme agissant comme un Anglais dans les diverses circonstances de la vie oÙ il sera placé, mille ans suffiraient à peine. Ce n’est qu’en apparence qu’un peuple transforme brusquement sa langue, sa constitution, ses croyances ou ses arts. Pour opérer en réalité de tels changements, il faudrait pouvoir transformer son ame.



L’extrÊme faiblesse des œuvres des psychologues de profession et leur peu d’intérÊt pratique tient surtout à ce qu’ils se sont confinés exclusivement dans l’étude de l’intelligence et ont laissé à peu prÈs entiÈrement de côté celle du caractÈre. Je ne vois guÈre que M. Paulhan dans son intéressant Essai sur les caractÈres et M. Ribot, dans quelques pages, malheureusement beaucoup trop brÈves, qui aient marqué l’importance du caractÈre et constaté qu’il forme la véritable base de la constitution mentale. « L’intelligence, écrit avec raison le savant professeur du CollÈge de France, n’est qu’une forme accessoire de l’évolution mentale. Le type fondamental est le caractÈre. L’intelligence a plutôt pour effet de le détruire quand elle est trop développée. »

C’est à l’étude du caractÈre qu’il faudra, s’attacher, comme j’essaie de le montrer ici, quand on voudra décrire la psychologie comparée des peuples.Qu’une science aussi importante, puisque l’histoire et la politique en découlent, n’ait jamais été l’objet d’aucune étude, c’est là ce qu’on comprendrait difficilement si ou ne savait qu’elle ne peut s’acquérir ni dans les laboratoires, ni dans les livres, mais seulement par de longs voyages. Rien ne fait présager d’ailleurs qu’elle soit bientôt abordée par les psychologues de profession. Ils abandonnent de plus en plus aujourd’hui ce qui fut jadis leur domaine, pour se confiner dans des recherches d’anatomie et de physiologie.




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