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Les vêtements au Canada

la sociologie



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Les vêtements au Canada

La production de vêtements en série au Canada a débuté au milieu du XIXe siècle dans des centres urbains où se trouvaient la main-d'oeuvre spécialisée nécessaire ainsi que les principaux marchés de consommation. Actuellement, l'industrie canadienne du vêtement produit des vêtements pour femmes, hommes et enfants, des vêtements et des accessoires en fourrure, des sous-vêtements de soutien ainsi qu'une grande variété de vêtements tricotés, tels que des tee-shirts, des sous-vêtements, des gants, des chandails et des articles chaussants.



Dans le passé, l'industrie du vêtement a énormément compté sur le travail des femmes (qui ont occupé 94 p. 100 des postes dans certains secteurs) et des immigrants (qui ont constitué environ 50 p. 100 de la main-d'oeuvre totale). Bien que les vêtements soient fabriqués dans l'ensemble des provinces et des territoires, le Québec contribue pour 55 p. 100 de la valeur de la production de vêtements au Canada. L'Ontario, le Manitoba et la Colombie-Britannique fournissent également une part importante.

« En tant que l'un des plus gros secteurs manufacturiers au Canada, l'industrie canadienne du vêtement a connu des débuts plutôt modestes pour devenir un fournisseur fiable d'une vaste gamme de vêtements destinés au consommateur, à la clientèle industrielle ainsi qu'aux établissements et qui répondent aux besoins des marchés intérieurs et étrangers. Afin de demeurer concurrentiel dans un environnement commercial mondial de plus en plus libéralisé, l'industrie du vêtement innove de façon dynamique pour obtenir des produits à valeur ajoutée plus élevée, adopte les technologies les plus récentes ainsi que des procédés de fabrication plus efficaces, plus souples et qui coûtent moins cher. »

Au XVIIe siècle, les Français venus en Amérique voient leurs modes de vie se transformer très rapidement. Dès leur arrivée dans le Nouveau Monde, les premiers habitants de la vallée du Saint-Laurent sont confrontés aux différentes saisons, aux changements climatiques, à l’isolement et à la rareté des contacts avec leur pays natal. Les échanges avec les peuples autochtones ont également une grande influence sur leurs us et coutumes, particulièrement sur leur façon de se vêtir.

Chemise
Les chemises des hommes diffèrent de celles des femmes parce qu’elles comportent un col et des poignets boutonnés. Les chemises des garçons de plus de cinq ans sont faites comme celle de leurs pères. Elles sont fabriquées de toile de lin, de chanvre et de coton.

Culotte
La culotte est la partie du vêtement masculin qui couvre les cuisses. Au niveau des genoux, elle se boutonne sur le côté et elle est serrée par une boucle ou une jarretière. Plus ou moins collante et longue, elle demeure un élément du costume masculin jusqu'à ce que, au début du XIXe siècle, elle soit remplacée peu à peu par le pantalon.
Justaucorps
Le justaucorps est une sorte de veston ajusté. Déjà adopté depuis un certain temps dans le costume militaire, il est, vers 1670, adopté dans le costume civil. Avec des changements de détails, il reste en usage jusqu’au milieu du XVIIIe siècle où, sa coupe et ses ornements s’étant simplifiés, il devient l’habit. Les femmes portent aussi des justaucorps, qu’on appelle, au XVIIIe siècle, des justes. Ils sont taillés comme celui des hommes et ajustés à la silhouette féminine.

Veste
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la veste est un vêtement d’homme porté sous le justaucorps. D’abord très longue, la veste se raccourcit peu à peu et se simplifie jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, où elle devient le gilet.

Gilet 
Sorte de veste courte, sans pans et sans manches, qui se porte sous la redingote ou l’habit. En Nouvelle-France, ce vêtement n’est pas en usage avant la moitié du XVIIIe siècle.
Déshabillé
Le déshabillé est une robe de couleur que les femmes portent en dehors des réceptions et des cérémonies. Au XVIIe siècle, on l’appelle «robe de chambre» ou «robe volante».

Simarre
Il s’agit d’une robe de dessus, dont les formes varient. Elle s’ouvre toujours sur une robe de dessous.
Mantelet
Le mantelet est un manteau court de femme, originairement toujours muni d’un coqueluchon (une sorte de capuchon).
Mitasses
Les mitasses sont des bandes d’étoffes avec lesquelles on s’enveloppe les jambes. Les Amérindiens en portent pour se garantir des arbustes et des plantes lorsqu’ils marchent dans les bois.

Souliers de boeuf
Ce sont des souliers de mode autochtone et de confection domestique. Ils sont fabriqués avec des peaux de chevaux ou de boeufs, morts à la ferme. Communément appelés «souliers sauvages», ils sont portés surtout par les hommes, les femmes préférant le soulier français.
Brayet
Le brayet est un rectangle d’étoffe que l’on passe entre les jambes et qu’on retient à la taille par une ceinture ou un lacet de cuir. En Nouvelle-France, l’habitant porte à l’occasion le brayet sous sa chemise pour travailler aux champs lorsqu’il fait chaud et humide. Des curés, ne pouvant voir ce détail, s’en plaignent croyant l’habitant vêtu de sa seule chemise.

Tapabord  Il s’agit d’une calotte munie de cache-oreilles qui, une fois noués sous le menton, couvrent les flans du visage et empêchent que cette coiffure ne soit emportée par le vent. Le tapabord possède aussi une visière que l’on peut rabattre.

Tuque
Bonnet de laine grandement apprécié des marins depuis l’Antiquité. On l’appelle tantôt «bonnet à la matelote», «bonnet à la Turque» ou «bonnet rouge».  L’origine du mot «tuque» est controversée. Viendrait-il de la «toque», une espèce de bonnet plat, ou du «bonnet à la Turque»?  Quoi qu’il en soit, la couleur rouge est la favorite depuis le XVIe siècle. Jacques Cartier offre des tuques de cette couleur aux fils du chef Donnacona en 1534.
Capot
Le capot est le croisement entre le justaucorps français et les manteaux des marins.  Ce manteau est ordinairement sans doublure. Il a un seul bouton à l’encolure et un capuchon. Ce vêtement typiquement canadien est plus élégant que les capots des marins car son ajustement est semblable au justaucorps des hommes. Le capot est chaud parce qu’il est fermé par une ceinture.
Étoffe du pays
L'étoffe du pays est spécifique à la Nouvelle-France. Elle est faite avec de la laine du pays qui est feutrée par foulage. Pour fouler un tissu, il est d’abord mouillé, puis écrasé plusieurs fois à l’aide de foulons et de pilons. L’opération consiste à amalgamer les brins de laine pour causer le feutrage. Cette corvée est aujourd'hui une opération industrielle.


  En France, chacune des régions métropolitaines possède des caractéristiques vestimentaires qui lui sont propres même si les vêtements de base sont les mêmes d’une région à l’autre. En quittant leur pays, les voyageurs apportent dans leurs bagages, des vêtements des diverses régions françaises.

Pour le costume masculin, on retrouve la chemise, portée quotidiennement par l’habitant, ainsi que la culotte, le justaucorps, la veste ou le gilet. En Nouvelle-France, il est particulier d’observer que plusieurs colons disposent de vêtements et d’accessoires ne se trouvant que chez les bourgeois aisés ou chez les petits gentilshommes de France.

La garde-robe féminine est moins garnie que la garde-robe masculine. Par contre, les femmes préfèrent les tissus de meilleure qualité. Leurs chemises, seuls vêtements portés directement sur la peau, sont utilisées comme sous-vêtement et comme robe de nuit. Les dames ont une vingtaine de jupes et de jupons de tissus variés. Comme les jupes n’ont pas de poches, la femme en confectionne une paire qu’elle coud sur un ruban. Ce dernier est noué sous la jupe, au niveau de la taille. Le manteau, le corsage, le déshabillé ou la simarre, le tablier, le justaucorps ou le mantelet complètent le costume féminin.

Dans ce pays neuf, les échanges entre les Français et les Amérindiens sont courants. Les Autochtones connaissent fort bien les changements climatiques et adaptent leurs vêtements selon les saisons. Cependant, leur influence sur le costume français n’est pas aussi importante qu’on le croit.

Pour les femmes, l’influence amérindienne se résume au chale. Du côté des hommes, ils portent des mitasses et des souliers de boeuf. Parfois, le brayet remplace la culotte au grand dam des curés!

Les Amérindiens reconnaissent rapidement les qualités des textiles importés de France. Par le biais de la traite des fourrures avec les coureurs des bois, les différentes nations amérindiennes sont mises en contact avec les textiles venant de la France ainsi qu’avec les vêtements et les accessoires de la garde-robe des nouveaux arrivants.

Le costume dit  «à la française» se transforme donc peu à peu à cause des hivers rigoureux et des conditions économiques de la colonie naissante. Par exemple, le tapabord et la tuque sont deux couvre-chefs que les habitants de la Nouvelle-France empruntent aux marins pour se protéger du froid et des intempéries. Le justaucorps laisse place au capot taillé dans l’étoffe du pays. Ainsi, dès le milieu du  XVIIIe siècle, on disait que l’on s’habillait «à la canadienne».

Pour en savoir plus sur la mode vestimentaire en Nouvelle-France, nous vous donnons rendez-vous le 3 avril 2007.



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