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La Moldavie et la Bucovine
Lettres de Roumanie
Ils sont fous ces Roumains !
Romania, Romania…
Capitale : Bucarest
Superficie : 237 500 km2 (à peine la moitié de la France)
Population : 22 760 474 habitants
Le pays a un climat continental, c’est à dire que les saisons intermédiaires sont peu marquées, l’hiver est froid et l’été chaud et sec. Les précipitations sont plutôt faibles et ponctuelles. Tu peux compter en hiver sur des températures qui peuvent descendre jusqu à -10/-15°C avec le sol recouvert de neige pendant les mois de décembre et janvier en plaine.
Durant les mois de juin et juillet, les températures flirtent avec les 35/40°C, à l’ombre bien sûr ! Le climat de montagne accentue bien évidemment les températures d’hiver et offre en été une clémence toute relative. La neige recouvre longtemps les cimes et il n’est pas rare de trouver des névés de taille importante après l’été.
La monnaie est le leu ou lei au pluriel
1 Euro = 30 000 Lei (juin 2002)
Il faut savoir que l’inflation est d’environ 30% annuellement et que la monnaie dévalue régulièrement face à l’Euro.
Conseil : la carte bleue internationale est très pratique pour pouvoir retirer de l’argent dans les banques qui sont maintenant souvent équipées de distributeur automatique. Attention, dès que l’on sort des grandes villes il est tout de même rare de trouver une banque, sois prévoyant. Peu de commerces sont équipés pour recevoir les cartes bleues ; tout ce fait en liquide, prépare ta brouette !
Le niveau de vie roumain est très bas (environ 10 fois inférieur au notre) et le pouvoir d’achat des roumains est très faible (Salaire mensuel moyen 135 €).
Pour pouvoir vivre correctement (nourriture et sorties le week-end) : 200 €/mois.
Pour l’appartement par personne : 150/200 €/mois.
Pour réaliser un voyage en Roumanie qu’il soit de courte ou de longue durée, tu n’as pas besoin de visa seul un passeport valable encore trois mois après ta date de retour est nécessaire. Sur place l’entreprise qui t’accueille devra te délivrer un legitimatie, un papier d’identité roumain attestant que tu résides et travailles en Roumanie.
Conseil : avant de partir, contacte l’ambassade de Roumanie pour avoir l’esprit tranquille sur toutes les formalités administratives ou médicales et pour avoir des renseignements sur ton futur pays d’accueil.
Contact :
Ambassade de Roumanie en France :
5 rue de l’exposition 75007 Paris
Tél : 01 40 62 22 10
PS : Dans le cas où tu partirais lors d’une année électorale, n’oublie pas de faire faire une procuration auprès du tribunal d’instance ou à la gendarmerie pour voter à distance.
Nous avons voyagé par avion depuis l’aéroport de Roissy Charles de Gaules, arrivée à l’aéroport d’Otopeni à Bucarest ; les compagnies Tarom et Air France se partagent la liaison. Il y a un vol aller retour par jour pour Tarom et deux pour Air France. Les prix Tarom sont sensiblement moins chers que ceux pratiqués par Air France.
Prix du billet aller/retour = 450 € (prix moyen en classe économique).
Conseil :
Il est possible de trouver des billets d’avions (Tarom) 150 € moins chers en prenant des vols non directs, le voyage est plus long mais nettement moins cher.
Il est possible de venir en Roumanie en voiture, soit par la voie sud (en passant par l’Italie, la Slovénie puis l’ex Yougoslavie), le problème c’est le passage de l’ex Yougoslavie qui pose problème vu les conflits et les tentions présents dans le pays ; soit en passant par la voie nord (en passant par l’Allemagne, l’Autriche puis la Hongrie et arrivée en Roumanie). La route est longue (près de 2500 km) et le passage de certaines frontières est parfois rocambolesque ; mieux vaut préférer l’avion à la voiture pour venir en Roumanie. Toutefois si l’aventure te tente, il vaut mieux venir avec une voiture n’attirant pas trop les convoitises…
Il y a des agences de location de voiture, les prix sont les mêmes qu’en France (45€/j).
Si tu es dans l’optique d’un voyage par avion, il faudra limiter le poids de tes bagages.
Conditions standard pour les bagages sur Tarom (plus favorables chez Air France), soit :
20 kg pour le bagage en soute et 5kg pour le bagage à main.
Conseil :
Les compagnies ne sont pas trop regardantes, n’hésite pas à dépasser la limite autorisée, emmène 25kg et 10kg, ils ne te diront rien. De plus pour le bagage en soute prévois un cadenas et préfères un sac à une valise car c’est moins lourd (par contre ne rien mettre de fragile dans le bagage soute).
Si tu es en voiture, saches que quelques fois les douaniers sont un peu tatillons à la frontière, donc n’emmène pas trop de bouteilles de vin (c’est juste un exemple…) dans ton chargement, sous peine d’en laisser quelques-unes pour contrôle qualité…
L’essentiel à prendre :
Le Guide du Routard Hongrie Roumanie Bulgarie ou le Petit Futé Roumanie. Les deux ouvrages ne sont pas d’une excellente qualité mais dépannent bien,
La Méthode Assimil si tu es motivé pour apprendre le roumain,
Le permis de conduire international que tu feras faire à l’automobile club local où à ta préfecture,
La collection complète des ouvrages de l’AFITEP,
Une carte de la Roumanie (les cartes que l’on trouve en France sont de bien meilleure qualité que celles présentes dans le pays),
En fonction de la saison, adapter sa garde robe (cf climat) ; les lunettes de soleil et crèmes solaires seront les bienvenues pour l’été,
Un appareil photos, des CDs,
Si tu es un mordu de montagne, les chaussures de randonnée.
Rien de particulier.
Peut-être se faire vacciner contre l’hépatite A (vague d’épidémie possible durant le printemps).
Faire le nécessaire en France concernant le dentiste (les frais sont chers et le matériel plutôt obsolète). Les soins médicaux sur place sont plutôt précaires et la propreté des hôpitaux laisse quelques fois à désirer.
Il ne vaut donc mieux pas tomber malade en Roumanie !
La Roumanie est un pays qui a vécu au cours des siècles sous des zones d’influences multiples : romaine, turque, hongroise, allemande, russe… Les régions n’ont donc pas toutes la même histoire. De plus certaines régions, sous le régime dictatorial de Ceausescu, ont vu leurs coutumes disparaitre du jour au lendemain. Les roumains ne vivent pas de la même façon à Pitesti qu’à Bucarest ou encore qu’à Timisoara.
Nous avons donc fait notre stage au sein de Dacia (Groupe Renault).
Etant les premiers stagiaires français chez Dacia, nous avons étrenné la structure d’accueil. Les informations suivantes décrivent nos conditions de stage. Ces dernières seront sûrement amenées à évoluer, renseigne-toi avant de partir, préfère bien sûr un engagement écrit….
Dacia prend en charge les nouveaux arrivants dès leur arrivée à l’aéroport de Bucarest et les conduit à l’hôtel Muntenia de Pitesti. Tu resteras dans cet hôtel jusqu’à ce que tu aies un appartement (voir rubrique logement).
Vue depuis le Muntenia
Le trajet jusqu’à l’usine (qui se trouve à
environ 20 km de Pitesti) est assuré par des voitures avec chauffeurs ou par un
minibus mis à disposition par le protocole (service qui s’occupe de la
``logistique`` du personnel). Le départ est à 7h30 devant l’hôtel Muntenia.
Les horaires de travail pour le personnel roumain travaillant dans les bureaux sont 7h00 – 15h00 avec une courte pause vers 11h00. Les horaires des expatriés sont eux plus longs. Au stagiaire de gérer son temps de travail, il peut finir à 16h30 comme à 20h.
Pour le repas du midi, il y a un restaurant (gratuit pour les stagiaires) à deux pas de l’entrée de l’usine : la ``cantina``.
Le retour à Pitesti se fait de la même manière qu’à l’aller. Il faut cependant prendre le soin d’informer le service du protocole de l’heure à laquelle tu souhaites partir.
Super Nova dans son
élément : Le chemin de terre
Indemnisation
Dacia prend à son compte un aller-retour en avion Paris – Bucarest, le logement, le repas du midi, et les trajets usine – Pitesti.
Dacia verse en plus une somme de 5 000 000 Lei ( 168€ en juin 2002). Le versement de cette
indemnité de stage, se fait à la trésorerie de l’université de Pitesti. Renseigne-toi dès ton arrivée ; à propos du versement de l’indemnisation : l’administration est lente et tu risques d’attendre avant d’obtenir ton dû.
La ville de Pitesti, ville de la tulipe, organise de nombreuses festivités : concerts, expositions, fête des tulipes et des fleurs ça se doit !, fête de la bière,…Ces animations rassemblent plusieurs milliers de personnes sur la Piata Milea et se concluent généralement par un feu d`artifices.
Magasins
Le centre ville, à
gauche : Trivale
Il y a deux centres commerciaux au centre de Pitesti : Trivale (c’est également le nom d’un quartier de Pitesti) et Fortuna. On peut y trouver des vêtements, des chaussures et beaucoup d’autres choses nécessaires dans la vie courante en dehors de la nourriture.
Il est à noter que les magasins sont ouverts jusqu’aux environs de 19h ou 20h pendant la semaine mais qu’ils sont généralement fermés le samedi après-midi.
Il y a des petites boutiques de produits de première nécessité à tous les coins de rue, elles te permettront de trouver l’essentiel toute la semaine.
Naturellement, Bucarest est beaucoup plus riche en centres commerciaux : il y a un Carrefour (seul hypermarché de Roumanie pour l’instant) et deux galeries marchandes très modernes (Mall et Unirea).
Les magasins autrefois si pauvres proposent désormais l’ensemble des produits de consommation occidentaux. La population ne savait pas quoi acheter mais aujourd’hui que le choix existe, elle n’a aucun pouvoir d’achat. Finalement le niveau de vie n’a pas augmenté depuis la chute de la dictature.
Tu constateras rapidement que la course à pied en Roumanie est un sport inexistant ; lorsque tu cours les gens te dévisagent de haut en bas et se demandent à mon avis pourquoi tu cours. Attention aux chiens errants qui seront prêts à te courser, c’est plus de l’intimidation qu’autre chose.
C’est un sport national. Les roumains sont des fans de foot. Tu trouveras facilement des collègues ou des amis pour jouer avec toi. Nous avons fait des France-Roumanie mémorables, attention le roumain au foot est roublard, mauvais joueur… rappelle-toi Hagi… Dacia met a ta disposition un terrain de foot superbe, entretenu, contacte l’administrateur (Domnul Enache) qui te donnera les horaires libres.
Des terrains de tennis en terre battue sont disponibles à Pitesti, ceux de l’hôtel Star sont les mieux (1,5€/heure). Il faut s’attendre à quelques faux-rebonds mais ils restent corrects.
Si tu as de la chance de n’être pas très loin de l’arc des Carpates, alors n’hésite pas à aller le week-end fouler le sol montagneux qui s’offre à toi avec des forêts sauvages une faune et une flore exceptionnelle (présence d’ours sauvages qui peuvent être vus dans les environs de Brasov). Compte tenu du climat, et de la hauteur des montagnes (plus de 2500m), certaines routes sont d’ailleurs fermées jusqu’en juillet.
Tu trouveras dans ces montagnes les fameux « cabana » maisons de montagne qui offrent le gite et le couvert pour un prix relativement abordable. Très sympa !
Les chemins quoique moins nombreux sont balisés comme en France, par contre les cartes de randonnées sont rares et « chères !».
Le ski est réservé à l’élite du pays, ce sport n’est accessible qu’à une minorité de roumains. Plusieurs stations existent en Roumanie. Le nombre de pistes reste limité (moins de 10) et les queues sont longues. Mais bon quand on part en stage en février et que l’on n’a pas eu le temps de faire une descente ou deux en France, on est toujours très heureux de pouvoir le faire ici. La meilleure station est à 2h30 de voiture de Pitesti, la journée de ski (location + forfait) revient à 40€. Le plus dur est de faire confiance dans la maintenance des installations.
A des prix comparables à la France, on trouve des mobiles d’occasion et des abonnements type « Mobicarte ». Le réseau est correct. Tu peux utiliser ton portable de France à condition que celui-ci soit débloqué. Si ce n’est pas le cas, tu peux le faire débloquer chez un des nombreux « spécialistes » du portable. Il t’en coûtera environ 5€.
Il faut aimer le cinéma type les frères Lumières : je plaisante mais attends-toi à avoir un cinéma quelque peu vieillot avec des films en VO et sous titrés. Tu n’auras pas les dernières productions, il y a 4 bons mois de décalage avec la France.
Pour les noctambules et autres amateurs de terrasses après une dure journée de travail, saches que tu pourras trouver à Pitesti de nombreux bars et discos à des tarifs très attractifs.
De plus, certains établissements possèdent des billards de bonne qualité.
Pour information, le prix de la pinte de bière varie entre 0,5€ et 1€ et l’entrée en boite ne dépasse pas 1,5€! Il n’y a aucune raison de s’en priver ! L’heure de billard varie quant à elle entre 1 et 2€.
Voici une liste de quelques endroits que tu auras certainement l’occasion de fréquenter pendant ton séjour à Pitesti :
Laguna : bar et billard tous les jours , disco les vendredi, samedi et dimanche. Endroit très fréquenté. Agréable terrasse l’été. De nombreux groupes connus en Roumanie passent dans cette boite. INCONTOURNABLE.
Blue night : la plus grosse boite de Pitesti avec piscine (vide ou remplie de mousse) au milieu.
Skin : boite de taille moyenne mais cadre moderne et agréable. Les consommations y sont un peu plus chères que dans les autres mais restent cependant très accessibles.
Garden pub : bar pub, restaurant et belle terrasse l’été.
Ever green : bar, bon restaurant et billard au sous-sol. Terrasse l’été.
Trafalgar : bar dans une sorte de cave, un peu sombre mais plaisant.
Discopolis : disco située juste en face du Laguna. Ce n’est pas la mieux fréquentée mais à voir tout de même.
Pavone : bar restaurant, on y sert de bonnes pizzas. C’est surtout le seul bar de Pitesti proposant du Ricard…
Club 32 : bar classique.
Café Mozart : bar chic, style rococo, plus cher que les autres mais incontestablement les meilleurs cafés de la ville.
Piazza italia : bar restaurant simple mais qui a l’avantage d’être en plein centre.
Magic : bar, restaurant, disco (pas très intéressante) situé en face du Laguna. Grande terrasse l’été.
Vic : bar classique sur deux étages.
Angy : bar, boite dont la musique est exclusivement de type manele (mélange de musiques rythmées, tziganes et turcs). Il faut aimer…
Pitesti est une ville où il y a de nombreux bars et clubs mais attention, ils ne sont pas tous très fréquentables… (liste privée par e-mail !!!).
Tout d’abord rassure-toi, tu ne tomberas pas malade avec la nourriture roumaine, il est vrai que l’eau du robinet est fortement déconseillée, mais tu n’es pas obligé de faire cuire tes pates avec de l’eau en bouteille, de plus elle donne un parfum subtil à tous tes aliments!
En dehors des restaurants roumains, la cuisine est d’influence italienne, les menus proposent souvent des pates ou des pizzas.
Les patisseries sont très bonnes et très bon marché.
Prix d’un repas économique (plat +boissons) = 3€
Prix d’un repas normal (entrée, plat principal, dessert et boissons) = 5€
Prix d’un repas pantagruélique = 8€
Il n’y a rien à dire !
Les prix qui sont affichés, sont les prix payés : le prix comprend le service. Tu ne paieras pas le couvert par contre il arrive parfois que l’on te fasse payer la corbeille de pain.
Le pain ne vaut pas notre bonne baguette française ; quelques fois on est tout de même agréablement surpris par certaines « Brutarie » (boulangerie).
Dans les petites supérettes (les grandes surfaces sont encore rares), on trouve relativement de tout. Les produits locaux sont bon marché, à l’inverse les produits d’importation sont environ 20% plus chers qu’en France. Si réellement, la nourriture française te manque, tu peux faire un petit tour du coté de chez Carrefour à Bucarest : 1h de voiture, cela fait du bien au bout de quelques mois.
La viande type steak est rare et les préparations en charcuterie et hors d’œuvres quoique répandues, sont d’une qualité à faire frémir un Alsacien.
Conseil : même si les conditions sanitaires peuvent parfois faire peur, une visite du marché est une expérience mémorable. Les produits présentés sont naturels, très bons (légumes, fruits, animaux, viandes, poissons…) et peu chers. Ambiance assurée à la roumaine !
Entrées :
Plat principal :
Dessert :
Boissons :
Au début de ton séjour, tu logeras a l’hôtel. Tu pourras demander à Dacia une liste d’appartements à louer. N’hésite pas à demander de l’aide à tes collègues roumains pour contacter les propriétaires.
Il est possible de trouver des appartements tout équipé (avec télé cablée, frigidaire, congélateur, machine a laver, fer et table à repasser,…). N’hésite pas à insister si tu vois que quelque chose ne va pas et fais bien comprendre au propriétaire que tu es chez toi si celui-ci se montre un peu trop envahissant.
Concernant le ménage et le lavage du linge, ton propriétaire pourra te trouver une femme de ménage pour environ 50€/mois pour 2 personnes.
A ce propos, lorsque tu seras à l’hôtel Muntenia, tu pourras faire laver et repasser ton linge. Il te suffira de le laisser par terre le matin. Dacia devrait prendre en charge ce service, bien que cela ne soit pas initialement prévu (c’est un risque à prendre).
Dans l’ensemble, l’habitat en Roumanie est correct, bien sur ne t’attends pas au confort occidental. Si tu es connecté au réseau commun d’eau et de chauffage tu auras peut-être à subir quelques coupures intempestives de quelques jours, c’est pas le pied surtout en hiver !
Dans les villes tu seras quasiment certain d’habiter dans un beau bloc, Nicolae CEAUSESCU avait contraint les roumains dans les années 80, à quitter leur campagne pour venir les entasser en ville dans des immeubles uniformément gris dont on retrouve la copie conforme dans toutes les villes industrielles.
Voici un aperçu du centre ville de Pitesti avec sa Piata Milea appelée aussi place rouge. Dans ces villes qui ont été complètement reconstruites sous l’ère Causescu, les centres-villes aux petites ruelles et vieux édifices que l’on connait en France, ont laissé place à de grands immeubles uniformément gris où s’entassent les roumains.
Dacia ne souhaitant pas prêter de voiture aux stagiaires, il faut se débrouiller par ses propres moyens. Il y a néanmoins plusieurs moyens de se déplacer à moindre coût.
-Taxi : environ 0,2€/km, rapides, nombreux et généralement disponibles à toute heure.
-Maxi-taxi : ce sont des minibus de compagnies privées qui circulent sur des lignes régulières. Rapide et bon marché (0,3€ quelque soit la destination dans Pitesti), c’est une bonne solution de transport à condition de savoir où il va exactement.
-Bus : il y a un réseau d’autobus dans la ville, mais les véhicules sont très vétustes.
Il existe des compagnies d’autobus plus ou moins modernes qui relient Pitesti à Bucarest (et d’autres villes).
Des maxi-taxis circulent également entre les principales villes.
Le train quant à lui, est à éviter : réseau complètement obsolète, trains qui n’avancent pas et qui s’arrêtent fréquemment.
Conseil :
Pour te rendre au bord de la mer noire depuis Pitesti, tu peux emprunter un maxi taxi à la gare routière (près du Mac Do drive) pour à peine 6€ l’aller/retour. Il te déposera à la Gare du Nord à Bucarest et de là tu pourras prendre la ligne à grande vitesse qui relie Bucarest à Constanta en 3 heures.
De tous les modes de transport, la voiture demeure le meilleur moyen de profiter du paysage et de découvrir des endroits pittoresques.
Oublie toutes tes habitudes de conduite européenne et attends-toi en permanence à devoir éviter le pire :
- le train qui traverse une route « nationale » sans barrière pour arrêter la circulation, sans avertissement lumineux ou sonore et ce même train qui n’est pas éclairé et qui prévient juste de son passage par un coup de klaxon.
- les chiens qui soit sont déjà morts sur la route, ou qui le seront bientôt. Prie pour que tu ne sois pas le futur assassin !
- les gens qui traversent sans regarder, il faut savoir qu’en Roumanie, les voitures respectent scrupuleusement une règle : dès qu’une personne est engagée sur la route, il s’arrête et la laisse passer quelque soit l’endroit sur la route.
- les charrettes tractées par les chevaux qui avancent très lentement et les nombreuses voitures garées à moitié sur la route.
- l’état des chaussées : les routes sont de très mauvaise qualité avec des nids de poules partout
- les limitations de vitesse :
50km/h en ville / agglomération (tant qu’il y a des maisons le long de la route, tu es en agglomération et comme les villages s’étendent sur des kilomètres le long de la route tu rouleras souvent à 50), 90km/h sur nationale et 120km/h sur autoroute (il y a deux autoroutes en Roumanie dont une qui relie Bucarest à Pitesti c’est pratique !).
- l’alcool au volant : strictement interdit pas une goutte d’alcool dans le sang autorisée lorsque tu conduis. Vive les taxi !
Conseil :
Quand tu roules en Roumanie, sois prudent, respecte les limitations de vitesse. La police très présente, est là pour te le rappeler et n’hésitera pas à te faire cracher quelques lei (bien sûr tout cela sans contravention !).
et son immense maison du peuple (un peu plus grande que celle de Belfort mais tout aussi jolie !)
En 1983 Nicolae Ceausescu décida de célébrer le passage de la Roumanie du régime socialiste au communisme en faisant édifier un palais qu’il appellerait Casa Poporului (la maison du peuple). Il fit pour cela ériger un batiment à la démesure de sa mégalomanie. Peu importaient les moyens financiers et humains quitte à saigner un peu plus le pays. Cet édifice devait être 100% Roumains en matériaux et en main d’œuvre. 20 000 ouvriers se mirent à la tache sous la conduite de 700 architectes jusqu’en 1989 (date de la chute du dictateur) où les travaux étaient terminés à 85%. Les matériaux les plus riches du pays furent utilisés. 1 000 000 m³ de marbre, 3500 tonnes de cristal pour la fabrication des 1700 lustres, 200 000m² de tapis faits main dans des monastères. 700 000 tonnes d’acier furent nécessaires à la construction d’un édifice d’une surface totale de 350 000m² doté de 3107 pièces dont la plus petite mesure 600m² et la plus grande 2250m². Cette batisse mesure 270m de long, 240m de large et 84m de haut sur 13 niveaux. C’est la 2ème plus grande construction du monde après le Pentagone.
La ville de Bucarest n’est pas la plus belle ville de roumanie. Les attractions y sont limitées, les batiments n’ont pas de charme. Il faut savoir que 1/5 de la ville (les quartiers historiques) a été rasé sous l’ère Ceausescu.
Fondée par des colons saxons au XIIIème siècle, ces villes ont un charme incontestable. Ces villes d’origine médiévale ont su conserver leur caractère. Les centres villes sont piétons, les restos et les bars sont sympas. Elles diffèrent des autres grandes villes envahies par le béton, les blocs. Dans la région des Carpates, les routes reliant Pitesti à Brasov ou Sibiu sont superbes. Les vallées environnantes sont très touristiques, on y trouve le chateau de Vlad Tepes seigneur qui inspira le personnage de Dracula, le monastère de Sinaïa, le chateau Peles résidence d’été du roi Carol 1er. Ces villes sont aussi de bons points de départ pour des balades ou pour faire du ski.
Ce site fait parti des 300 réserves de la biosphère désignées par l’UNESCO. C’est un des sites naturels les plus beau d’Europe. Sauvage, le delta est le royaume du pélican et de plus de 250 espèces d’oiseaux migrateurs. Il est possible de le visiter en bateau, le tour d’une journée au milieu des joncs et des roseaux est une expérience formidable. Il faut s’arrêter dans ces villages de pêcheurs perdus au milieu du delta pour déjeuner. Menu : Poisson en court-bouillon, soupe de poisson avec l’eau du delta puis à nouveau poisson pané (carpe, brochet, silure, …). Même si cela reste fatiguant en un week-end, il faut le faire.
La Moldavie est aujourd’hui considérée comme la région la plus en retard économiquement de la Roumanie. Mais humainement et spirituellement, elle est probablement la plus riche et la plus passionnante. (Dixit le Guide du Routard). C’est une région magnifique, à la frontière de la république Moldave, malheureusement uniquement aperçue à travers la fenêtre de la voiture, sur la route de la Bucovine.
La Bucovine est la partie nord est de la moldavie. C’est la région des monastères et des montagnes (enfin plus Vosges que Alpes). C’est l’un des foyers culturels les plus important d’Europe. Cette province sur les routes commerciales a toujours été convoitée. Terre de mélange on y trouve des roumains, des hongrois, des polonais, des turcs, des arméniens… La découverte des monastères est incontournable. Ces églises aux murs intérieurs et extérieurs peints, entourées de fortifications sont extraordinaires. On y vient du monde entier pour les admirer. Construit vers 1360, les peintures ont gardé leurs couleurs originelles. Les plus beaux sont Voronet, Moldovita, Sucevita, Humor, Arbore.
La Bucovine ne se limite pas aux monastères. La visite des villages, où les arts traditionnels subsistent, est fantastique.
Bonjour,
Tout d’abord félicitation à toi qui a choisi de venir en Roumanie tu ne le regretteras pas tu aimes l’invraisemblable, tu aimes la simplicité de vie et tout ce qui bouge, alors tu seras servi !
Tout d’abord la Roumanie ce n’est pas ce qu’on croit, ce n’est pas la Russie, ne va pas dire à un roumain que c’est un russe ! d’ailleurs ils n’ont rien de russe, la langue te rappelle les cours de latin de 5ème 4ème 3ème (pour ceux qui ont eu le courage de tenir jusque-là), la morphologie te rappelle l’espagnol au poil bien dru et noir et le paraitre c’est plutôt celui de l’italien : expressif qui conjugue très bien le pleur et le rire en même temps pour t’émouvoir ou te piéger. C’est vrai qu’avec le roumain, il faut des fois mettre les points sur les « i ».
Le roumain est un vrai MARGOULIN !
Mais il faut dire que tout ce côté latin est très attachant, et qu’en présence de ces gens, tu ne t’ennuies jamais et qu’à l’inverse des slaves du nord (tchèque par exemple), l’ambiance est loin d’être triste. « On se croirait dans le midi ».
Quand tu arrives ici, le premier mois, c’est vrai t’hallucine ! « je suis où, j’ai du me tromper d’avion !».
Imagines :
Les poubelles qui brûlent en pleine ville, et qui enfument la ville,
les chiens qui courent après les voitures dans les rues,
les tziganes qui amènent le matin en grosse Mercedes dernier cri, des estropiés (voire pire) pour qu’ils fassent la manche (la pauvreté est malheureusement omiprésente !),
La Dacia (marque locale de voiture pour laquelle je travaille) qui avec 700 000 km, 3 fois entièrement remontée, tombe en panne le matin sur une 2X2 voies et que tu retrouves le soir après ta journée de boulot toujours en train d’être réparée à la même place sur la deux voies avec la circulation derrière qui passe à 100km/h !….il faut dire qu’il y avait sur ce coup là, carrément sur le train avant de la voiture, une roue qui allait à droite et une roue qui partait à gauche et le chauffeur il a fait ça, tout seul comme un grand, sans l’aide d’une autre voiture,
Les coupures d’eau chaude régulières (en hiver c’est le pied !),
Le bruit et l’effervescence de la vie :
Par exemple et pour changer, tu prends une voiture roumaine moyenne, elle est équipée d’une sirène pour la marche arrière, une autre pour le clignotant et encore une autre pour l’ouverture et la fermeture des portes.
Je ne t’explique pas quand tu en as plusieurs qui fonctionnent en même temps et que la sonorité est tellement forte et bien ça fait déclencher les alarmes des autres voitures c’est génial ! Un des chauffeurs Dacia a une voiture avec gyrophare, avec une sirène type police qu’il met sans arrêt, et j’oubliais il a un flingue en bandoulière (on l’appelle Starsky ! d’ailleurs il fait crisser les pneus comme le vrai).
Tout cela est bercé par des autoradios qui crachent de la musique sans modération, type turc qu’on appelle Manele.
C’est vrai le monde de l’automobile en Roumanie c’est un peu un monde de fou et quand tu dois t’habituer à rouler à plusieurs de front sur route, ça fait bizarre la première fois !
(eh oui tu dois doubler la traban qui double elle même une charrette qui évite elle une voiture « garée » sur le côté, et tout cela dans un nuage de fumée car la traban elle fait un max de fumée ! et le pire c’est qu’en face il peut arriver la même chose !, il y a aussi les petits trous sur la chaussée à éviter !).
Ah j’oubliais une dernière histoire sur les voitures et après j’arrête c’était la semaine dernière sur l’autoroute, on voit un pneu éclaté pour l’instant rien d’exceptionnel, mais la suite est plus intéressante : après quelques kilomètres on voit une voiture en train de rouler sur la jante, sans pneu, faisant plein d’étincelles et roulant bien sûr à un peu plus que 20km/h ! (le gars roulait même pas sur la bande d’arrêt d’urgence !)
En tous les cas il ne faut pas avoir peur de tout cela, je n’ai jamais craint pour ma sécurité et je me suis toujours bien senti en Roumanie.
C’est vrai l’ambiance roumaine est géniale, mais le tableau n’est pas tout rose.
Les gens ne mangent pas tous à leur faim et souvent ils dorment parents, enfants et petits enfants dans le même appartement faute de moyens. Mais jusqu’à présent les roumains ne semblaient pas souffrir de leur conditions et semblaient même vivre de manière heureuse.
Personnellement, j’ai malheureusement plus d’inquiétudes pour la suite. L’influence du monde occidental n’est pas forcément salvatrice et à vouloir rattraper trop vite un niveau social qu’ils n’ont jamais eu, ils risquent de perdre leur simplicité de vie et leur bonheur qui se trouve souvent dans le pré.
Même quand on a pas d’argent, ici avant de s’acheter à manger, on s’achète un portable, ça fait bien, c’est la mode !.
Et pour ça on s’endette où on trouve l’argent pas forcément de manière honnête. « Je n’ai jamais vu autant de grosses voitures et de banques dans un pays où soit disant 40% de la population est en dessous du seuil de pauvreté ».
Et par rapport à ça je vais terminer sur les roumaines : c’est vrai ce sont de très jolies filles grandes minces, avec des formes là où il faut, malheureusement elles aussi sont prêtes à tout pour accéder au mode de vie à l’occidentale. Les filles ici sont très faciles, elles ne souhaitent souvent qu’une chose : un billet aller simple pour Londres, Frankfort ou Paris au bras d’un occidental qu’elle s’empresseront de quitter une fois arriver sur le sol du pays de rêve !
J’espère que ce tableau de la Roumanie ne te fait pas peur, en tous les cas tu n’as aucune raison de t’inquiéter.
Tu seras bien en Roumanie et toi aussi tu succomberas au charme de ce pays latin finalement très proche de nous culturellement. Tu seras bien accepté, les roumains s’empresseront de te montrer comme ils parlent bien français (et ils sont nombreux !). Alors bon voyage et ouvres bien tes yeux !
Charles.
Salut,
La Roumanie… Ce qui frappe tout d’abord en arrivant c’est l’omniprésence du béton, des blocs. En février, tout parait gris, le temps, les batiments même les gens paraissent tristes. Et puis on découvre, on s’habitue, au bout de quelques mois, tout nous parait normal. Les charrettes sur la 2x2 voies, l’omniprésence des chiens, les routes défoncées…
L’une des choses à laquelle on ne s’habitue pas, est la pauvreté, les villages perdus ou aucune maison n’a de vitre, les enfants errant à Bucarest, les mendiants estropiés…
La classe moyenne est quasi-inexistante, la population a soit du mal à subvenir aux besoins élémentaires soit est très riche.
Le problème tzigane est bien réel, ils ne sont pas du tout intégrés (le souhaitent ou le peuvent-ils?), les roumains ne les considèrent pas comme des compatriotes, et leur reprochent l’image qu’ils donnent de la Roumanie à l’étranger. Ils vivent à l’écart de la société, regroupés à la campagne et vivant dans des conditions plus que précaires.
Le nombre de personnes parlant français est surprenant, ce pays est il est vrai très proche de notre culture. Il y a une soixantaine d’années, on appelait la capitale, le Paris de l’Est ou encore Bucarest la francophile. Mais attention dans ce pays dont la langue est latine il existe des différences culturelles plus marquées qu’il n’y parait.
Le régime dictatorial a tellement marqué la population que même la nouvelle génération a du mal à s’adapter. Cela se remarque par un manque de volonté d’entreprendre, des décennies où l’initiative était réprimée ont complètement changé les mentalités. L’attentisme est de rigueur. Je m’attendais à un dynamisme des jeunes mais ils sont pour la plupart soit résignés soit complètement frustrés. Cette frustration vient d’un système où le mérite n’est pas récompensé, le jeune ingénieur touche 150€/mois, la prof de français qui bosse en entreprise, à la fac, au collège, 60h/semaine, ne gagne que 100€/mois. Toutes ces personnes côtoient un monde ou l’on achète son diplôme, où il est plus rentable de vendre trois téléphones volés que de travailler un mois. Beaucoup des forces vives quittent le pays pour travailler en Allemagne, au Canada…
Ce tableau de la Roumanie est noir, mais ceci n’est que mon opinion sur une région industrielle qui traverse une crise de l’emploi importante, il ne faut pas généraliser, la vie et les mentalités sont sans doute un peu différentes à Bucarest ou encore Timisoara qui est une ville en développement.
Les personnes qualifiées ne manquent pas, les roumains sont cultivés, ont des niveaux de formation élevés mais rien ne semble avoir bougé depuis des années. La création d’entreprise est extrêmement difficile, les formalités administratives sont nombreuses, il faut verser de l’argent à tous les ministères pour avoir un tampon, une signature. L’argent est roi, les bakchichs sont monnaie courante, la corruption est au cœur du système.
Il faudra sans doute plusieurs décennies et des réformes en profondeur pour que les Roumains atteignent un niveau de vie convenable.
Cependant la vie continue, les bars, les discothèques ne désemplissent pas. On s’y amuse les week-end. Sur le bord des routes, les familles organisent des barbecues, la porte du coffre ouverte, la sono à fond, les mici grillent (voir le chapitre nourriture typique). Ce peuple a des racines latines bien visibles, attention à ne pas les qualifier de slaves ou de russes. Les fêtes orthodoxes sont extrêmement suivies, Paque est un grand moment à vivre en Roumanie. Au bureau, les anniversaires, les fêtes sont toujours prétexte à un pot : coca, chocolats, bretzels, cadeaux. Les concerts en public sont nombreux à Pitesti le printemps, et les jeunes viennent très nombreux.
La Roumanie possède un potentiel touristique important, les régions des Carpates, de la Bucovine, des Maramures ou encore du delta du Danube. Les paysages sont magnifiques, les villageois accueillants. Il faut absolument sortir de Pitesti et visiter les alentours. Quelques villes proches comme Sibiu ou Brasov ont des centres-villes magnifiques, les bonnes balades sont aussi jouables dans la journée. En 6 mois il est difficile de voir tous les grands sites historiques ou naturels que propose la Roumanie et il faut malheureusement faire un choix.
Pour finir, je dirais que ce pays est très attachant, les habitants sont très accueillants et ouverts. J’espère qu’ils se sortirons de cette situation difficile rapidement, qu’ils pourront montrer au monde leur culture, leur identité. Il faut découvrir ce pays, un stage de 6 mois est une opportunité extraordinaire pour acquérir une expérience non seulement technique mais aussi humaine..
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